el jadida
el jadida/mazagan beach
Cette nouvelle stratégie d’investissements est à l’origine de la création d’un nouveau fonds baptisé «Wessal Capital». Ce nouvel instrument permettrait à terme de «concrétiser les chantiers d’envergure lancés dans le secteur». Plus concrètement, l’accord portant sur la création de Wessal Capital a été signé entre le Fonds marocain de développement touristique et les fonds Qatar Holding LLC, Aabar Investments PJS (Emirats Arabes Unis), Koweit Investment Authority et Al Ajial Investment Fund Holding. Dans cette lignée, le Maroc et le Qatar ont signé quatre autres accords de coopération bilatérale.
Le premier s’inscrit dans le cadre d’un partenariat pour la création de la Société maroco-qatarie pour l’investissement. Le deuxième prend la forme d’un «mémorandum d’entente pour la coopération dans le domaine touristique». Le troisième accord, quant à lui, a été conclu dans le domaine minier, entre l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la Société minière du Qatar. Le dernier de la série porte sur un protocole additionnel à l’accord relatif à la main-d’œuvre marocaine au Qatar et datant de 1987. Cependant, à l’heure actuelle, le plus fort de l’investissement reste celui dont bénéficie le secteur touristique. Pour le directeur du Fonds marocain de développement touristique, cet avantage se justifierait par «un saut qualitatif opéré par le secteur durant la dernière décennie. Sa stratégie de développement contribue actuellement à hauteur de 10% au PIB du Maroc, avec un taux de croissance annuel de 12% sur les 10 dernières années». Cette donnée permettrait en effet d'y voir plus clair. Le plus gros challenge du Maroc actuellement dans cette idée de coopération avec les pays du Golfe est de mettre à niveau son PIB par habitant. Bien que celui-ci ait enregistré une progression de 4,3% entre 2007 et 2011, son niveau actuellement est aux alentours de 4.830 dollars (2008). En comparaison avec les PIB par habitant des membres actuels du CCG, le déphasage se confirme. Pour ne citer qu’un exemple, le Produit intérieur du Sultanat d’Oman, pays le moins riche du Golfe, s’établit à 24.153 dollars (2008), soit 5 fois supérieur à celui du Maroc.
http://www.lesechos.ma/economie/16046-maroc-ccg-le-ccg-annonce-la-couleur.html
Le premier s’inscrit dans le cadre d’un partenariat pour la création de la Société maroco-qatarie pour l’investissement. Le deuxième prend la forme d’un «mémorandum d’entente pour la coopération dans le domaine touristique». Le troisième accord, quant à lui, a été conclu dans le domaine minier, entre l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la Société minière du Qatar. Le dernier de la série porte sur un protocole additionnel à l’accord relatif à la main-d’œuvre marocaine au Qatar et datant de 1987. Cependant, à l’heure actuelle, le plus fort de l’investissement reste celui dont bénéficie le secteur touristique. Pour le directeur du Fonds marocain de développement touristique, cet avantage se justifierait par «un saut qualitatif opéré par le secteur durant la dernière décennie. Sa stratégie de développement contribue actuellement à hauteur de 10% au PIB du Maroc, avec un taux de croissance annuel de 12% sur les 10 dernières années». Cette donnée permettrait en effet d'y voir plus clair. Le plus gros challenge du Maroc actuellement dans cette idée de coopération avec les pays du Golfe est de mettre à niveau son PIB par habitant. Bien que celui-ci ait enregistré une progression de 4,3% entre 2007 et 2011, son niveau actuellement est aux alentours de 4.830 dollars (2008). En comparaison avec les PIB par habitant des membres actuels du CCG, le déphasage se confirme. Pour ne citer qu’un exemple, le Produit intérieur du Sultanat d’Oman, pays le moins riche du Golfe, s’établit à 24.153 dollars (2008), soit 5 fois supérieur à celui du Maroc.
http://www.lesechos.ma/economie/16046-maroc-ccg-le-ccg-annonce-la-couleur.html