Les relations entre le royaume et lUnion européenne sont sur le point dentamer une phase de tension. Une fois de plus, le Parlement européen pourrait en être lorigine et laccord agricole, lobjet principal.
Ce jeudi est, incontestablement, décisif pour lavenir de laccord agricole. Cest aujourdhui que la Commission du commerce international relevant du Parlement européen devra voter le protocole signé, le 13 décembre 2010, entre le royaume et lUnion européenne. LEspagne compte 54 eurodéputés sur un total de 754 élus au PE, dont une forte majorité est hostile à la ratification de laccord. Même les élus socialistes sont du même avis. Un changement de position, comme le rapporte la presse espagnole, qui alimente une polémique avec les eurodéputés de la droite. Ce basculement obéit à des considérations purement politiques et électorales. Le 25 mars auront lieu des élections en Andalousie. Le Parti socialiste (PSOE) local, après la débâcle du 20 novembre, tente de conserver, au moins, cette région dans son giron. Un objectif qui passe nécessairement par un ralliement au puissant lobby agricole.
Enjeux électoraux
Dhabitude les associations des agriculteurs sont un réservoir électoral exclusif au Partido Popular de Mariono Rajoy. Ce « revirement » des élus du PSOE au Parlement de Strasbourg est qualifié par la direction du PP comme « immoral ». Cette querelle entre conservateurs et socialistes confirme, si besoin est, que le Maroc est un grand enjeu électoral en Espagne. Autrefois, cétaient limmigration clandestine et le terrorisme qui servaient darguments aux uns et aux autres. Maintenant, cest au tour des produits de la mer et de la terre de servir leurs desseins politiciens. Le vote daujourdhui de la Commission du commerce international est hautement important. Il donnera une image sur ce que sera le vote, mi-février, lors de la plénière du Parlement européen. Bien avant ces deux échéances, lEspagne, par la voie de son ministre des Affaires étrangères, sest prononcée contre laccord agricole, le qualifiant de « déséquilibré ». Autant dire, du moins côté espagnol, que cest couru davance.◆
Le Soir Echos
Ce jeudi est, incontestablement, décisif pour lavenir de laccord agricole. Cest aujourdhui que la Commission du commerce international relevant du Parlement européen devra voter le protocole signé, le 13 décembre 2010, entre le royaume et lUnion européenne. LEspagne compte 54 eurodéputés sur un total de 754 élus au PE, dont une forte majorité est hostile à la ratification de laccord. Même les élus socialistes sont du même avis. Un changement de position, comme le rapporte la presse espagnole, qui alimente une polémique avec les eurodéputés de la droite. Ce basculement obéit à des considérations purement politiques et électorales. Le 25 mars auront lieu des élections en Andalousie. Le Parti socialiste (PSOE) local, après la débâcle du 20 novembre, tente de conserver, au moins, cette région dans son giron. Un objectif qui passe nécessairement par un ralliement au puissant lobby agricole.
Enjeux électoraux
Dhabitude les associations des agriculteurs sont un réservoir électoral exclusif au Partido Popular de Mariono Rajoy. Ce « revirement » des élus du PSOE au Parlement de Strasbourg est qualifié par la direction du PP comme « immoral ». Cette querelle entre conservateurs et socialistes confirme, si besoin est, que le Maroc est un grand enjeu électoral en Espagne. Autrefois, cétaient limmigration clandestine et le terrorisme qui servaient darguments aux uns et aux autres. Maintenant, cest au tour des produits de la mer et de la terre de servir leurs desseins politiciens. Le vote daujourdhui de la Commission du commerce international est hautement important. Il donnera une image sur ce que sera le vote, mi-février, lors de la plénière du Parlement européen. Bien avant ces deux échéances, lEspagne, par la voie de son ministre des Affaires étrangères, sest prononcée contre laccord agricole, le qualifiant de « déséquilibré ». Autant dire, du moins côté espagnol, que cest couru davance.◆
Le Soir Echos