sauf que le dicton est africain et non russe....
"
on ne ch"ie pas où on mange" est effectivement un dicton africain et plus précisément, ivoirien.
Signification : respecter son travail ou le lieu de travail pour assurer son indépendance.
C'est un plus de savoir expliquer ces dictons et en connaître l'origine.
Il fait partie des expressions très "classes" du genre :
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Péter dans la soie : (XXe siècle), cette expression se moque des bourgeois bling bling, en pointant du doigt le fait que, même s'ils s'achètent des fringues en soie qui coûtent bonbon, ça reste des hommes comme les autres qui rotent, pètent, ch*ient et se curent le nez.
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Avoir la tête dans le luc :
Cette expression s'emploie pour dire que l'on est fatigué et ferait référence à la façon dont dorment la plupart des animaux, à savoir en boule, et littéralement avec leur tête collée au luc.
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Et mon luc sur la commode !
Cette expression a été inventée par Rip et Willemetz dans un music-hall datant de 1937 dans lequel l'actrice principale chantait :
"Pour éviter les frais/Tout en suivant la mode/Chez moi je prends le frais/Le luc sur la commode". Une image qui leur aurait été inspirée par l'expression russe
"s'asseoir sur le poêle" qui signifie rester tranquille à la maison quand tout le monde s'agite.
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S'en tamponner le coquillard
(XVIe siècle) cette expression pourrait être traduite en Français moderne par "s'en torcher le luc" (tamponner = essuyer et coquillard = popotin). Très très classe en effet.
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Peigne-luc
Tirée de l'argot (XVIIIe siècle) cette expression est en gros la version abrégée de "personne qui se plaît à se peigner les poils du luc", soit une personne qui manque quelque peu de raffinement.
Tiens........ça me fait penser à quelqu'un ici
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Comme un pet sur une toile cirée
La toile cirée étant une surface particulièrement lisse, elle aura tendance à augmenter la vitesse de déplacement du pet. Filer comme un pet sur une toile cirée signifie donc se casser à vitesse grand V, et de façon un peu fourbe à la manière d'un vilain pet.
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ierch une pendule :
(milieu du XXe siècle) cette expression est probablement l'amalgame de deux autres dans l'intention d'en aggraver le côté grossier et vulgaire. "
Faire ierch" dont la signification ne devrait échapper à personne et "
en faire une pendule" à savoir rendre long, ch*iant et répétitif un truc qui ne devrait pas l'être.
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Coûter la peau des c- -illes
Au XIXe siècle, Alphonse Allais utilisait simplement "
coûter la peau" avec le même sens, prouvant ainsi qu'à cette époque, toute la peau et pas seulement celle de certaines parties du corps avaient de l'importance, ce qui se comprend, et que la première attestation de la version avec les t*esticules ne daterait que de 1976, même s'il est probable qu'elle était utilisée avant.
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Avoir le luc bordé de nouilles
Dans certains milieux masculins où les relations de pouvoir sont fortes (chez les prisonniers, par exemple), les personnes acceptant de se prêter à des relations homosexuelles en tirent de nombreux avantages assimilés par d'autres à une certaine chance et de la réussite. Mais de telles mœurs pratiquées sans modération peuvent avoir tendance à provoquer des hémorroïdes qui ressemblent à des nouilles.
Personne ne sait s'il y a un réel "fondement" à cette version, mais compte tenu du flou qui entoure l'origine de cette expression, il était impossible de la passer sous silence.
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Se peler le jonc
Cette expression argotique et popularisée pendant la Première Guerre mondiale nous vient d'une simple constatation : lorsqu'il fait très très froid, on pèle. On rajouter jonc, parce qu'une expression où l'on ne parle pas de tebi, c'est quand même beaucoup moins marrant.
On se sent plus intelligent hein !