Ils sont Marocains, Subsahariens, adolescents isolés, et vivent dans la rue. Ces personnes trop souvent «invisibles», les bénévoles de l’association Jood les connaissent bien. Depuis 2015, ils parcourent les rues de Casablanca et d’El Jadida quand la nuit tombe. Ils distribuent un repas chaud, partagent un café et des conversations, autant de moments essentiels quand on est isolé.
Particulièrement en hiver, quand les températures peuvent être mortelles, comme ça a été le cas le 15 janvier dernier pour celui que l’on appelait Lemriss. «C'est le 2e décès constaté à Aïn Chock cet hiver. Il a été retrouvé le matin le corps littéralement gelé couché sur un carton», confie la présidente et fondatrice de Jood, Hind Laidi.
Après 1 an d’arrêt de leurs activités à Marrakech, suite au drame de la distribution alimentaire à Essaouira en novembre 2017, Jood vient tout juste de décrocher une nouvelle autorisation. Une victime par ricochet sachant que l’association n’a jamais rencontré de problème dans l’exercice de ses actions.
Aujourd’hui encore, les bénévoles sont nombreux à rejoindre les rangs. Ils sont les seuls à approcher ces enfants, femmes, hommes, et beaucoup de migrants en situation d’exclusion extrême. «Ils sont comme des fantômes, sans identité, et condamnés à la rue», explique la présidente. Mais donner une soupe chaude aux sans-abri n’est pas le seul objectif.
L’association va plus loin avec son projet de camion aménagé de cabines de douche, d’une position de coiffeur et d’une autre de rasage, de rangement de vêtements propres et chaussures. Ce véhicule est totalement financé grâce à des dons privés. «Pour le mettre en route, nous avons besoin de trouver les financements pour les jogging et tennis que nous allons remettre aux bénéficiaires. Ils ont besoin de vêtements propres», continue Laidi.
Autre projet en cours, la conception d’une application Jood, pour mettre en réseau ceux qui ont besoin et ceux qui peuvent aider. Un cercle vertueux pour la fondatrice. «Aucun gouvernement dans aucun pays ne peut seul mettre fin à cette situation.
Mais un groupe de citoyens peut décider de sortir une personne de la rue. Ensemble, avec notre expérience terrain, nous pouvons financer une chambre, une formation et soutenir quelqu’un dont on connaît bien les besoins. Le temps qu’il reprenne sa vie en main».
https://leconomiste.com/article/1039570-marrakech-les-benevoles-jood-dans-la-rue-avec-les-sans-abri
Particulièrement en hiver, quand les températures peuvent être mortelles, comme ça a été le cas le 15 janvier dernier pour celui que l’on appelait Lemriss. «C'est le 2e décès constaté à Aïn Chock cet hiver. Il a été retrouvé le matin le corps littéralement gelé couché sur un carton», confie la présidente et fondatrice de Jood, Hind Laidi.
Après 1 an d’arrêt de leurs activités à Marrakech, suite au drame de la distribution alimentaire à Essaouira en novembre 2017, Jood vient tout juste de décrocher une nouvelle autorisation. Une victime par ricochet sachant que l’association n’a jamais rencontré de problème dans l’exercice de ses actions.
Aujourd’hui encore, les bénévoles sont nombreux à rejoindre les rangs. Ils sont les seuls à approcher ces enfants, femmes, hommes, et beaucoup de migrants en situation d’exclusion extrême. «Ils sont comme des fantômes, sans identité, et condamnés à la rue», explique la présidente. Mais donner une soupe chaude aux sans-abri n’est pas le seul objectif.
L’association va plus loin avec son projet de camion aménagé de cabines de douche, d’une position de coiffeur et d’une autre de rasage, de rangement de vêtements propres et chaussures. Ce véhicule est totalement financé grâce à des dons privés. «Pour le mettre en route, nous avons besoin de trouver les financements pour les jogging et tennis que nous allons remettre aux bénéficiaires. Ils ont besoin de vêtements propres», continue Laidi.
Autre projet en cours, la conception d’une application Jood, pour mettre en réseau ceux qui ont besoin et ceux qui peuvent aider. Un cercle vertueux pour la fondatrice. «Aucun gouvernement dans aucun pays ne peut seul mettre fin à cette situation.
Mais un groupe de citoyens peut décider de sortir une personne de la rue. Ensemble, avec notre expérience terrain, nous pouvons financer une chambre, une formation et soutenir quelqu’un dont on connaît bien les besoins. Le temps qu’il reprenne sa vie en main».
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