Marrakech se pare contre les catastrophes naturelles

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اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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C’était une demande de la région Marrakech-Safi. Avoir une évaluation intégrée des risques multi-aléas actuels et futurs, via une plateforme pouvant soutenir des mesures de prise de décision préventives coordonnées à l'échelle régionale.

En effet, selon les indices mondiaux de risque, l’Afrique du Nord est confrontée à des niveaux de risque élevés en raison de son exposition à de multiples dangers et d’une vulnérabilité élevée de la société et de l’environnement. Un constat sans appel.

L’objectif est donc de s’y préparer autant que possible et en amont. C’est ainsi que le projet ARiMA (pour assessment and simulation of present and future multi-hazard risk in the Marrakech-Safi Region) vient d’être présenté à la faculté des sciences Semlalia de l’université Cadi Ayyad.

Son objectif est de développer une plateforme d’information spatiale sur les risques multiples au profit des parties prenantes de la région en utilisant des méthodes novatrices d’évaluation et de simulation des risques, qui font actuellement défaut. Au total, ils sont 5 partenaires à mener à bien cette initiative étendue sur 2 ans: la société allemande d’analyse et de test IABG, l’université des Nations Unies dont le siège est basé à Tokyo au Japon, le bureau d’étude marocain Resing, la fondation de recherche italienne CIMA et le laboratoire de recherche 3GEO-LAB de la faculté des sciences à Marrakech.

Que ce soit les agences hydraulique, urbaine, de protection civile ou agricole, les bénéficiaires régionaux pourront ainsi recevoir des informations spatiales sur les risques encourus transmises par la plateforme. Des données qui seront intégrées à leurs stratégies de gestion des risques pouvant accroître leur capacité à définir des mesures de prévention contre les risques les plus importants comme les inondations, les sécheresses, ou l’érosion associée aux crues.

Première étape, développer et appliquer des méthodes scientifiques innovantes pour identifier et évaluer les principales zones menacées. Il s’agira également de simuler des scénarios futurs de risques dans la région jusqu’en 2050. Ces résultats seront ensuite intégrés dans un système d’information spatiale multi-aléas, conçu et testé avec les bénéficiaires publics du projet.

Enfin, le projet fera le point sur les stratégies de GRC (gestion des risques liés aux catastrophes) existantes et proposera des solutions complémentaires.

https://leconomiste.com/article/1040394-marrakech-se-pare-contre-les-catastrophes-naturelles
 
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