Marrakech/tourisme : Baisses prononcées sur l’incentive

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Casablanca d'antan
VIB
Plus rien à récupérer du côté du Mice (tourisme congrès et incentive). Du moins pour la saison actuelle. Ce segment enregistre une chute de 50%. En volume, il représente près de 30% des arrivées et nuitées enregistrées à Marrakech durant l’ensemble de l’année. Et il est aussi un des premiers segments à freiner, voire annuler les ventes en cas de troubles politiques. Ces annulations coïncident avec la haute saison pour Marrakech qui a démarré en mars. C’est ce qui fait dire à ce professionnel que «l’année est presque perdue». En revanche, un peu plus d’optimisme du côté du tour operating. Les baisses des ventes et de réservations ont diminué d’après les TO. «Les actions de promotion et également la focalisation des médias sur l’actualité en Côte d’Ivoire ont détourné l’attention de l’Afrique du Nord», analyse Jean-Jacques Bouchet, directeur général de Fram Maroc. Les TO français dans l’ensemble restent mitigés. Si, pour la plupart, les clients sont dans l’expectative suivant de très près l’évolution dans le monde arabe, Club Med arrive à tirer son épingle du jeu. Il prévoit une légère baisse de seulement 5% pour l’année en cours. Fortement ou légèrement, l’activité touristique est sensible aux évènements politiques. Pour les prochains mois à venir, plusieurs hôteliers et voyagistes naviguent à vue. «Aucune visibilité n’est disponible. En plus d’une crise d’image, il y a aussi les impacts de la crise économique en Europe qui affecte les budgets loisirs et voyage», ajoute Bouchet.
Depuis février, Marrakech, et à l’instar d’autres destinations touristiques en Afrique, a été impactée par les images de révolutions, de mouvements de protestations ou encore des images de casse avec comme conséquences des effets directs sur les réservations. A mi-mars, hôteliers et TO enregistraient des baisses de 60% sur les réservations. «Les efforts de communication et les signaux forts lancés par le Royaume ont visiblement porté leur fruit puisque le rythme des baisses n’est plus aussi prononcé», confie Hamid Bentahar, président du Conseil régional du tourisme de Marrakech. Maintenant, il faudra intensifier les efforts de communication et de promotion sur les marchés émetteurs à fort potentiel, recommande-t-il.

Badra BERRISSOULE
 
C'est nul, c'est pas la guerre au Maroc, pourquoi ils annulent :/
Les gens ont besoin pour se distraire d'une bonne ambiance pas de manifestations presque tous les jours,ils paient cher leurs vacances et c'est pas pour qu'on leur casse les oreilles ou qu'ils craignent pour leurs vies qu'ils vont passer à la caisse.
Curieusement ce sont les villes les touristiques qui ont le plus de manifestations ,bonne continuation après ils demanderont au ciel de pleuvoir des Euros ,quel gâchis! Et dire que le roi a manifesté sa bonne foi.
 
Aucun probleme,meme une baisse de 70% ne nuira pas Au maroc,part contre les commercants risque de s'enprendre a ces 2000 troublefaite qui manifeste pour manifester et je suis de tous coeur avec les commercants pour faire le menage..........
 
Un pays comme le Maroc qui base la quasi totalité de sa croissance économique actuelle et future sur des secteurs aussi aléatoires que le tourisme et l'agriculture ne peut ni compter sur des rentrées de devises régulières et stables ni espérer une croissance économique forte ! Seul la création de produits et services à forte valeur ajouté (tv, ordinateurs ,autos, électroménager, softwares..) permettent une croissance économique forte! Cfr Brésil, Inde, Chine, Turquie, Corée du sud.
 
Un pays comme le Maroc qui base la quasi totalité de sa croissance économique actuelle et future sur des secteurs aussi aléatoires que le tourisme et l'agriculture ne peut ni compter sur des rentrées de devises régulières et sables ni espérer une croissance économique forte ! Seul la créations de produits et services à forte valeurs ajouté permettent une croissance économique forte! Cfr Brésil, Inde, Chine, Turquie, Corée du sud.
Et comment il doit s-y prendre s'il te plait?Si tu peux développer plus ce que tu proposes en alternative à l'agriculture et au tourisme et si tu nous disais aussi comment arracher presque 50 pour cent de la population qui vit de l'agriculture comment arracher les paysans à leurs terres.
 
Et comment il doit s-y prendre s'il te plait?Si tu peux développer plus ce que tu proposes en alternative à l'agriculture et au tourisme et si tu nous disais aussi comment arracher presque 50 pour cent de la population qui vit de l'agriculture comment arracher les paysans à leurs terres.

Je ne dis pas qu'il faille pas empêcher ceux qui veulent travailler dans l'agriculture ou dans le tourisme de continuer, je dis qu'il faut offrir aux marocains d'autre alternatives et surtout ne pas baser notre économie essentiellement sur ces secteurs bien trop aléatoires! Le recrutement de personnes compétentes, motivées et dont le souci premier serait d'amener le Maroc au rang des nations économiquement forte est primordiale !
Il est impératif pour un pays qui veut progresser d'avoir à sa tête une multitude de personnes non seulement compétentes mais en plus honnêtes et réellement dévouées au bien-être de la population. Ces personnes doivent exister il faut les trouver! Pour les compétences rien qu'en Belgique des milliers de jeunes belgo-marocain travaillent au sein d'entreprises internationales de premier rang et possèdent des acquis qui permettraient incontestablement au Maroc d'une part d'acquérir un savoir faire compétitif puis en quelques années de se mesurer aux plus grands groupes tant sidérurgique qu'électromécanique, qu'informatique et biologique. Les compétences existent, maintenant pour les recruter il y a des choix politiques, économiques et structurels qui doivent s'opérer !
 
Maroc : coup de blues à Marrakech
Le moral des professionnels du tourisme est en berne dans la Ville Ocre. « Depuis fin février, nombreux sont nos clients étrangers qui annulent leurs séjours, notamment les entreprises européennes qui prévoyaient des séminaires dans les resorts de la région », se désole la directrice d’une société organisatrice de voyages, qui prévoit pour les mois de mars et d’avril un chiffre d’affaires en baisse de 30 % à 40 %. Parmi les annulations emblématiques de congrès, celle du séminaire annuel mondial « GM Club » des 160 plus grandes sociétés d’affacturage : il se tiendra finalement en Inde, les organisateurs ayant jugé les risques de manifestations violentes trop élevés.

Même son de cloche chez un restaurateur français installé à Marrakech : « Nos clients occidentaux ne font pas la distinction entre les différentes destinations maghrébines. Pour eux c’est la même région, donc les mêmes risques. Et même si les touristes sont encore motivés par le Maroc, certains tour-opérateurs français, échaudés par les rapatriements qu’ils ont dû gérer en Tunisie et en Égypte, freinent les ardeurs et tentent de les réorienter vers des destinations “soleil” jugées moins risquées, comme l’Espagne. »

Le ministre du Tourisme, Yassir Znagui, nuançait le 23 mars ce sombre état des lieux, arguant d’une fréquentation en hausse de 17 % en janvier et de 15 % en février à l’échelle nationale. Tout en reconnaissant que la profession touristique marocaine allait « connaître une période difficile au cours des prochains mois ».


Jeune Afrique
 
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