Babouchemasquee
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Cette série de tags peints dans le centre-ville de Marseille avait entraîné le dépôt d'une plainte par le conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le jeune homme s'est rendu à la police pour s'expliquer : le mot «juif» était simplement sa signature.
L'enquête aura été de courte durée. L'auteur des tags «Juif» réalisés ces dernières semaines dans quelques rues de Marseille a été identifié ce vendredi. Le tagueur s'est dénoncé après avoir vu l'ampleur que prenaient la découverte et la médiatisation de ses graffitis au cours des derniers jours. Mais ce dernier ne semblait avoir aucune démarche antisémite: il s'agirait en réalité d'un jeune membre de la communauté juive de Marseille, dont «Juif» n'est autre que la signature (le blaze), rapporte le quotidien régional La Provence . Ces tags auraient donc été réalisés sans but politique, selon une source policière.
L'enquête avait débuté à la mi-novembre. Peints sur des rideaux de fer ou des portes de garage, les tags avaient été réalisés à des dates variées, et de façon aléatoire: l'un d'eux avait par exemple été réalisé sur la devanture d'un restaurant chinois. Ces tags colorés et en grand format avaient suscité l'émoi dans la communauté juive. Dénonçant des «inscriptions antisémites», le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Marseille-Provence avait annoncé avoir porté plainte. «Je n'ai jamais vu ça à Marseille. Ces dessins rappellent des heures terribles. On se croirait 80 ans en arrière», déclarait jeudi son président, Bruno Benjamin, dans les colonnes du Parisien .
Source : lefigaro.fr
L'enquête aura été de courte durée. L'auteur des tags «Juif» réalisés ces dernières semaines dans quelques rues de Marseille a été identifié ce vendredi. Le tagueur s'est dénoncé après avoir vu l'ampleur que prenaient la découverte et la médiatisation de ses graffitis au cours des derniers jours. Mais ce dernier ne semblait avoir aucune démarche antisémite: il s'agirait en réalité d'un jeune membre de la communauté juive de Marseille, dont «Juif» n'est autre que la signature (le blaze), rapporte le quotidien régional La Provence . Ces tags auraient donc été réalisés sans but politique, selon une source policière.
L'enquête avait débuté à la mi-novembre. Peints sur des rideaux de fer ou des portes de garage, les tags avaient été réalisés à des dates variées, et de façon aléatoire: l'un d'eux avait par exemple été réalisé sur la devanture d'un restaurant chinois. Ces tags colorés et en grand format avaient suscité l'émoi dans la communauté juive. Dénonçant des «inscriptions antisémites», le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Marseille-Provence avait annoncé avoir porté plainte. «Je n'ai jamais vu ça à Marseille. Ces dessins rappellent des heures terribles. On se croirait 80 ans en arrière», déclarait jeudi son président, Bruno Benjamin, dans les colonnes du Parisien .
Source : lefigaro.fr