Salée sera la facture de produits agricoles. Surtout pour les céréales, les graines dhuile de table et le sucre dont le Maroc est net importateur. A en croire le dernier indice de lOrganisation mondiale de lalimentation (FAO) les cours de ces produits restent toujours orientés vers la hausse. Dopés en cela par la sécheresse et les toutes récentes intempéries qui ont frappé les Etats-Unis, les inondations en Europe du Nord et la baisse des récoltes dans les pays de la mer Noire, aussi affectés par le manque de pluie. Sans oublier aussi lentrée en lice de la spéculation, notamment de fonds de pensions en mal de placements par ces temps de crise. Et la surenchère na pas manqué dimpacter le marché national des grains. Les prix des blés (tendre et dur) se sont dores et déjà appréciés denviron 15 à 20% sur les halles aux céréales et souks ruraux, relèvent les professionnels. De 290 DH en moyenne, le prix du quintal du blé tendre est actuellement négocié aux alentours de 350 DH. Celui du blé dur a dépassé la barre de 380 DH au lieu de 350 il y a une décade. Mais cest lorge qui a enregistré la plus forte hausse: 500 DH le quintal contre 200 à 250 durant la campagne de commercialisation. Ceci, malgré le déploiement du plan anti-sécheresse qui avait prévu la distribution de 600.000 tonnes dorge au prix de 200 DH/quintal.
http://www.leconomiste.com/article/897998-mati-res-premi-res-lourde-sera-la-facture
http://www.leconomiste.com/article/897998-mati-res-premi-res-lourde-sera-la-facture