"s’élèvent tout seuls en bande dans les rues de Mamoudzou, ils vont faire la manche, ils rackettent les gens ou alors ils volent ce qu’ils peuvent." explique Kalathoumi Abdil-Hadi, une journaliste mahoraise">Mamade, Fayçal, Abdelakim… Ils ont entre 10 et 15 ans et, comme eux, 3 000 à 6 000 enfants vivraient aujourd’hui dans la rue, à Mayotte, département français situé à 8 000 kilomètres de Paris. On les appelle les "mineurs isolés". Ils errent dans les rues de l’île depuis une dizaine d’années. Ils "s’élèvent tout seuls en bande dans les rues de Mamoudzou, ils vont faire la manche, ils rackettent les gens ou alors ils volent ce qu’ils peuvent." explique Kalathoumi Abdil-Hadi, une journaliste mahoraise
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"Il m’a dit : 'On a développé ça pour les gens ne comprennent pas.'" et par leur effet de groupe : "Quand quelqu’un s’approche d’eux, les autres sont là, ils veillent, ils regardent, ils voient ce qu’il se passe." Même entre eux, poursuit-elle, "ils peuvent être très violents. C’est la loi de la rue." Par exemple, "quand ils font la manche, si vous leur donnez une pièce de deux euros, tout de suite ils vont faire en sorte d’aller faire de la très petite monnaie, 10, 20, 50 centimes. Parce qu’ils sont rackettés par les plus grands."">Elle a pu rencontrer ces mineurs isolés et discuter avec eux. Elle a d’abord été frappée par leur langage, qu’elle n’a pas compris : "Il m’a dit : 'On a développé ça pour les gens ne comprennent pas.'" et par leur effet de groupe : "Quand quelqu’un s’approche d’eux, les autres sont là, ils veillent, ils regardent, ils voient ce qu’il se passe." Même entre eux, poursuit-elle, "ils peuvent être très violents. C’est la loi de la rue." Par exemple, "quand ils font la manche, si vous leur donnez une pièce de deux euros, tout de suite ils vont faire en sorte d’aller faire de la très petite monnaie, 10, 20, 50 centimes. Parce qu’ils sont rackettés par les plus grands."
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"Il m’a dit : 'On a développé ça pour les gens ne comprennent pas.'" et par leur effet de groupe : "Quand quelqu’un s’approche d’eux, les autres sont là, ils veillent, ils regardent, ils voient ce qu’il se passe." Même entre eux, poursuit-elle, "ils peuvent être très violents. C’est la loi de la rue." Par exemple, "quand ils font la manche, si vous leur donnez une pièce de deux euros, tout de suite ils vont faire en sorte d’aller faire de la très petite monnaie, 10, 20, 50 centimes. Parce qu’ils sont rackettés par les plus grands."">Elle a pu rencontrer ces mineurs isolés et discuter avec eux. Elle a d’abord été frappée par leur langage, qu’elle n’a pas compris : "Il m’a dit : 'On a développé ça pour les gens ne comprennent pas.'" et par leur effet de groupe : "Quand quelqu’un s’approche d’eux, les autres sont là, ils veillent, ils regardent, ils voient ce qu’il se passe." Même entre eux, poursuit-elle, "ils peuvent être très violents. C’est la loi de la rue." Par exemple, "quand ils font la manche, si vous leur donnez une pièce de deux euros, tout de suite ils vont faire en sorte d’aller faire de la très petite monnaie, 10, 20, 50 centimes. Parce qu’ils sont rackettés par les plus grands."
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