"Je suis revenu après mon dernier séjour à l’hôpital de Meknès avec un goût amer d’échec."
SANTÉ - Il est difficile de parler d’échec après tant d’interventions chirurgicales et de séances de formation de médecins et sages-femmes au Maroc. Et pourtant, je suis revenu après mon dernier séjour à l’hôpital de Meknès avec un goût amer d’échec. Et j’ai décidé de suspendre toutes mes activités au Maroc. Du moins pour le moment.
Je travaille bénévolement au Maroc depuis une vingtaine d’années, depuis que j’ai été jeune chef de clinique à Paris. J’ai tout de suite entamé des séances d’interventions et formations de mes collègues à la chirurgie pelvienne par les voies naturelles, conscient et convaincu que, pour servir les populations démunies qui consultent dans les hôpitaux, il est impératif de diffuser le savoir et le savoir-faire.
À l’époque, au début des années 2000, mon ami le docteur Falaq, qui travaillait à l’hôpital Ibn Khatib de Fès, réunissait jusqu’à 20 gynécologues avides de savoir. L’apprentissage a duré des années et quelques uns de ceux qui ont maîtrisé les techniques ont continué à enseigner aux plus jeunes et bien évidemment faire profiter les femmes, surtout les plus démunies d’entre elles.
Les années ont passé et j’ai fait d’autres missions humanitaires et acquis plus d’expérience, en médecine et chirurgie en temps de troubles de guerre. Et notamment à Gaza et en Syrie. Ceci m’a amené à apprendre auprès d’éminents pédagogues comme le professeur Raphaël Pitti et le chirurgien anglais David Nott. Et bien évidement, mes pensées étaient toujours dirigées à partager mon nouveau savoir avec mes collègues soignants de mon pays de naissance..............
Article complet ici
SANTÉ - Il est difficile de parler d’échec après tant d’interventions chirurgicales et de séances de formation de médecins et sages-femmes au Maroc. Et pourtant, je suis revenu après mon dernier séjour à l’hôpital de Meknès avec un goût amer d’échec. Et j’ai décidé de suspendre toutes mes activités au Maroc. Du moins pour le moment.
Je travaille bénévolement au Maroc depuis une vingtaine d’années, depuis que j’ai été jeune chef de clinique à Paris. J’ai tout de suite entamé des séances d’interventions et formations de mes collègues à la chirurgie pelvienne par les voies naturelles, conscient et convaincu que, pour servir les populations démunies qui consultent dans les hôpitaux, il est impératif de diffuser le savoir et le savoir-faire.
À l’époque, au début des années 2000, mon ami le docteur Falaq, qui travaillait à l’hôpital Ibn Khatib de Fès, réunissait jusqu’à 20 gynécologues avides de savoir. L’apprentissage a duré des années et quelques uns de ceux qui ont maîtrisé les techniques ont continué à enseigner aux plus jeunes et bien évidemment faire profiter les femmes, surtout les plus démunies d’entre elles.
Les années ont passé et j’ai fait d’autres missions humanitaires et acquis plus d’expérience, en médecine et chirurgie en temps de troubles de guerre. Et notamment à Gaza et en Syrie. Ceci m’a amené à apprendre auprès d’éminents pédagogues comme le professeur Raphaël Pitti et le chirurgien anglais David Nott. Et bien évidement, mes pensées étaient toujours dirigées à partager mon nouveau savoir avec mes collègues soignants de mon pays de naissance..............
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