blablote
Blédarde...mais bourge!
Rabat a assisté aujourd'hui à un événement sans précédent. Dans les environs de 10h, un tsunami blanc a déferlé sur le centre ville. Plus d'un millier de médecins se sont donnés rendez-vous pour crier leur colère, exprimer leur exaspération. La rue est devenue l'exutoire de leur ras-le-bol.
Tous les grades de la fonction publique étaient présents: internes, résidents, médecins spécialistes et généralistes, certains ayant entamé leur voyage la veille pour venir à Rabat. Deux organismes, sans aucune appartenance politique, ont encadré avec brio l'ensemble du cortège: la Commission National des Internes et Résidents et le Syndicat Indépendant des Médecins de la Santé Publique.
Itinéraire: du ministère de la santé au parlement. Sur le trajet: signe de victoire de la part des passants, des voitures qui stationnent sur le bas côté pour immortaliser le moment, des touristes aux yeux ronds...beaucoup de yeux ronds...
Pourquoi me diriez-vous?. Parce que la masse découvre enfin ce qui mine le médecin Marocain, parce qu'elle a enfin entendu ce qu'elle n'aurait jamais imaginé, à savoir les véritables demandes et revendications du médecin Marocain...Par ordre de priorité:
- La reconnaissance du doctorat national: malgré 8 ans d'études et une soutenance de thèse en bonne et due forme, le médecin est considéré comme un bac+5. Ainsi, son doctorat est considéré comme un master. Ceci s'applique également au médecin spécialiste, qui malgré un bac+13...n'a pas plus de poids que s'il avait étudié 5 ans.
- L'assurance maladie: le médecin, du début de ses études à la faculté jusqu'à son intégration (soit actuellement à partir de la 3ème année de spécialité, soit après plus de 10 ans d'études médicales) n'est couvert par aucune assurance maladie. Les vaccinations ne se font pas, ou se font mal sans. Des cas tristement innombrables de médecins ayant contractés des maladies au sein même de l'hôpital (pour la plupart une tuberculose) se trouvent livrés à eux mêmes pour tout ce qui est prise en charge. Dernier exemple en date: un jeune médecin en cours de spécialisation en pneumologie à Rabat, qui fait un infarctus du myocarde, qui n'a pu bénéficier d'une prise en charge immédiate qu'au prix d'un forcing...et pour lequel l'ensemble du corps médical a du côtiser par la suite pour payer les frais de soins.
Tous les grades de la fonction publique étaient présents: internes, résidents, médecins spécialistes et généralistes, certains ayant entamé leur voyage la veille pour venir à Rabat. Deux organismes, sans aucune appartenance politique, ont encadré avec brio l'ensemble du cortège: la Commission National des Internes et Résidents et le Syndicat Indépendant des Médecins de la Santé Publique.
Itinéraire: du ministère de la santé au parlement. Sur le trajet: signe de victoire de la part des passants, des voitures qui stationnent sur le bas côté pour immortaliser le moment, des touristes aux yeux ronds...beaucoup de yeux ronds...
Pourquoi me diriez-vous?. Parce que la masse découvre enfin ce qui mine le médecin Marocain, parce qu'elle a enfin entendu ce qu'elle n'aurait jamais imaginé, à savoir les véritables demandes et revendications du médecin Marocain...Par ordre de priorité:
- La reconnaissance du doctorat national: malgré 8 ans d'études et une soutenance de thèse en bonne et due forme, le médecin est considéré comme un bac+5. Ainsi, son doctorat est considéré comme un master. Ceci s'applique également au médecin spécialiste, qui malgré un bac+13...n'a pas plus de poids que s'il avait étudié 5 ans.
- L'assurance maladie: le médecin, du début de ses études à la faculté jusqu'à son intégration (soit actuellement à partir de la 3ème année de spécialité, soit après plus de 10 ans d'études médicales) n'est couvert par aucune assurance maladie. Les vaccinations ne se font pas, ou se font mal sans. Des cas tristement innombrables de médecins ayant contractés des maladies au sein même de l'hôpital (pour la plupart une tuberculose) se trouvent livrés à eux mêmes pour tout ce qui est prise en charge. Dernier exemple en date: un jeune médecin en cours de spécialisation en pneumologie à Rabat, qui fait un infarctus du myocarde, qui n'a pu bénéficier d'une prise en charge immédiate qu'au prix d'un forcing...et pour lequel l'ensemble du corps médical a du côtiser par la suite pour payer les frais de soins.
