Le Sénat a finalement retiré deux amendements relatifs au projet de loi sur la protection des données. Ils auraient permis aux usagers le souhaitant de refuser l’installation des compteurs intelligents. Plusieurs communes continuent de s’opposer au déploiement de ces appareils sur leur territoire.
La grogne des anti-Linky ne risque pas de faiblir. Mercredi 21 mars, les sénateurs ont rejeté deux amendements au projet de loi sur le Règlement général de la protection des données personnelles. Proposés par la sénatrice de Gironde Florence Lassarade, ils prévoyaient de donner la possibilité aux usagers de refuser l’installation des compteurs Linky d’Enedis, ex ERDF. Dans la région de la parlementaire, en Nouvelle-Aquitaine, plusieurs communes, parmi lesquelles Marmande, Bayonne ou encore Saint-Macaire, continuent de demander que les habitants puissent refuser l’installation des fameux compteurs s’ils le souhaitent.
Une question de liberté individuelle :
Pour Florence Lassarade, «on ne peut pas installer de manière autoritaire les compteurs chez des personnes qui ne le désirent pas». À l’heure où le débat sur la protection des données personnelles est plus que jamais d’actualité, «il faut être attentif», prévient la parlementaire. «Ces compteurs permettront une analyse fine de vos habitudes énergétiques. Il faut donner la possibilité aux gens de s’y opposer, c’est une question de liberté individuelle», explique-t-elle. «Je suis pour l’apaisement, les usagers doivent être considérés, après tout, ce sont eux qui payent», conclut l’élue. Le financement du déploiement des appareils est notamment l’un des points qui cristallisent la grogne. Pourtant, si un compteur coûte 130 euros, pose comprise, ce coût est supporté par Enedis, qui en retour ne répercute pas cette somme sur les factures mais rentabilisera cet investissement sur 20 ans. En revanche, les économies réalisées par Enedis ne viendront pas, à terme, diminuer la facture des consommateurs.
(Note Exoportail : Ce qui est faux car les 130 euros sont bien financés par les usagers comme l’explique la cour des comptes dans le lien juste en dessous)...................
Pour rappel, en février dernier, le rapport annuel de la Cour des Comptes avait souligné plusieurs inconvénients dans l’installation des nouveaux compteurs. Le document évoquait entre autres un «dispositif coûteux pour le consommateur mais avantageux pour Enedis». Le 8 mars dernier, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a lancé une pétition pour dénoncer le financement des appareils, entièrement aux frais des usagers. Aussi, jointe par le Figaro, la commune de Bayonne a indiqué qu’à la suite d’une lettre du maire Jean-René Etchegaray compilant les refus d’installation de près de 401 bayonnais, «Enedis s’est engagée à ne pas poser les compteurs chez [ces] habitants».
Source : http://www.lefigaro.fr/conso/2018/0...ser-l-installation-des-nouveaux-compteurs.php
La grogne des anti-Linky ne risque pas de faiblir. Mercredi 21 mars, les sénateurs ont rejeté deux amendements au projet de loi sur le Règlement général de la protection des données personnelles. Proposés par la sénatrice de Gironde Florence Lassarade, ils prévoyaient de donner la possibilité aux usagers de refuser l’installation des compteurs Linky d’Enedis, ex ERDF. Dans la région de la parlementaire, en Nouvelle-Aquitaine, plusieurs communes, parmi lesquelles Marmande, Bayonne ou encore Saint-Macaire, continuent de demander que les habitants puissent refuser l’installation des fameux compteurs s’ils le souhaitent.
Une question de liberté individuelle :
Pour Florence Lassarade, «on ne peut pas installer de manière autoritaire les compteurs chez des personnes qui ne le désirent pas». À l’heure où le débat sur la protection des données personnelles est plus que jamais d’actualité, «il faut être attentif», prévient la parlementaire. «Ces compteurs permettront une analyse fine de vos habitudes énergétiques. Il faut donner la possibilité aux gens de s’y opposer, c’est une question de liberté individuelle», explique-t-elle. «Je suis pour l’apaisement, les usagers doivent être considérés, après tout, ce sont eux qui payent», conclut l’élue. Le financement du déploiement des appareils est notamment l’un des points qui cristallisent la grogne. Pourtant, si un compteur coûte 130 euros, pose comprise, ce coût est supporté par Enedis, qui en retour ne répercute pas cette somme sur les factures mais rentabilisera cet investissement sur 20 ans. En revanche, les économies réalisées par Enedis ne viendront pas, à terme, diminuer la facture des consommateurs.
(Note Exoportail : Ce qui est faux car les 130 euros sont bien financés par les usagers comme l’explique la cour des comptes dans le lien juste en dessous)...................
Pour rappel, en février dernier, le rapport annuel de la Cour des Comptes avait souligné plusieurs inconvénients dans l’installation des nouveaux compteurs. Le document évoquait entre autres un «dispositif coûteux pour le consommateur mais avantageux pour Enedis». Le 8 mars dernier, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a lancé une pétition pour dénoncer le financement des appareils, entièrement aux frais des usagers. Aussi, jointe par le Figaro, la commune de Bayonne a indiqué qu’à la suite d’une lettre du maire Jean-René Etchegaray compilant les refus d’installation de près de 401 bayonnais, «Enedis s’est engagée à ne pas poser les compteurs chez [ces] habitants».
Source : http://www.lefigaro.fr/conso/2018/0...ser-l-installation-des-nouveaux-compteurs.php