Il y a deux jours, en nous présentant un reportage sur les médicaments et l’intention du gouvernement d’appliquer la loi sur le générique, la télé a honteusement falsifié l’affaire.
En premier, il faut voir clair dans ce qui est prescription médicale et générique. Le médecin est tenu de rédiger une ordonnance qui ne comprend qu’un dixième de molécules princeps quand celles-ci ont dans le commerce leur équivalent générique. Pour l’embarrasser la loi s’est durcie et l’oblige en face de chaque princeps qu’il maintient, de répéter le nom à la main en « non substituable ». Pour les 9 dixièmes restants de l’ordonnance, le pharmacien doit donner le générique, et ne non les princeps même ordonnés.
L’exception française, encore une, concerne le paracétamol qui est vendu sous le nom princeps de deux molécules reines, produites par les majors des labos. Le médecin démarché par les labos sait qu’en prescrivant ces deux marques de paracétamol sous leur nom de marque, n’aura pas à inscrire le fameux limitatif, « à ne pas substituer ». Le pharmacien ayant des consignes, délivrera la marque et non son générique. La différence, dans ce cas, ne tient pas tant compte de la différence de prix mais de la quantité consommée, de l’ordre de tonnes par mois. Pour se défendre et légitimer l’exception, les labos invoquent la préservation d’emploi et nous montre une usine en France qui ‘Fabrique ‘ les deux marques de paracétamol qui si la loi s’appliquait fermerait, en laissant au chômage des dizaines d’employés.
Tous les journalistes et les intervenants dans le débat étaient devenus amnésiques. Il y a quelques mois, le cas du paracétamol avait été traité par divers média, pour arriver aux conclusions qu’en France pour des raisons de rentabilité, aucun labo ne fabrique plus du paracétamol. La procédure chimique assez longue pour un produit qui ne peut pas bénéficier d’une plus value suffisante n’est plus produit que dans les pays asiatiques. Toutes les marques françaises dont la gélule « jaune et bleu » citée par le présentateur de « c en l’air » sont à base de molécule chinoise. Le présentateur était stupéfié d’apprendre que la gélule qu’il avalait en cas de mal de tête, vient directement du pays producteur déjà mise en boite telle qu’elle est vendue en France. Elle mérite son titre made in France, par la petite transformation que son emballage subira en France : l’ajout de l’étiquette du prix et du code barre.
L’usine qui existe en France et qui nous a été présentée, sert de tampon régulateur sur le marché. En cas de rupture de stock, elle inonde le marché, des marques connues qui sont à base de la même molécule chinoise, finie achetée sous forme de produit fini en vrac et mise en boite localement.
En premier, il faut voir clair dans ce qui est prescription médicale et générique. Le médecin est tenu de rédiger une ordonnance qui ne comprend qu’un dixième de molécules princeps quand celles-ci ont dans le commerce leur équivalent générique. Pour l’embarrasser la loi s’est durcie et l’oblige en face de chaque princeps qu’il maintient, de répéter le nom à la main en « non substituable ». Pour les 9 dixièmes restants de l’ordonnance, le pharmacien doit donner le générique, et ne non les princeps même ordonnés.
L’exception française, encore une, concerne le paracétamol qui est vendu sous le nom princeps de deux molécules reines, produites par les majors des labos. Le médecin démarché par les labos sait qu’en prescrivant ces deux marques de paracétamol sous leur nom de marque, n’aura pas à inscrire le fameux limitatif, « à ne pas substituer ». Le pharmacien ayant des consignes, délivrera la marque et non son générique. La différence, dans ce cas, ne tient pas tant compte de la différence de prix mais de la quantité consommée, de l’ordre de tonnes par mois. Pour se défendre et légitimer l’exception, les labos invoquent la préservation d’emploi et nous montre une usine en France qui ‘Fabrique ‘ les deux marques de paracétamol qui si la loi s’appliquait fermerait, en laissant au chômage des dizaines d’employés.
Tous les journalistes et les intervenants dans le débat étaient devenus amnésiques. Il y a quelques mois, le cas du paracétamol avait été traité par divers média, pour arriver aux conclusions qu’en France pour des raisons de rentabilité, aucun labo ne fabrique plus du paracétamol. La procédure chimique assez longue pour un produit qui ne peut pas bénéficier d’une plus value suffisante n’est plus produit que dans les pays asiatiques. Toutes les marques françaises dont la gélule « jaune et bleu » citée par le présentateur de « c en l’air » sont à base de molécule chinoise. Le présentateur était stupéfié d’apprendre que la gélule qu’il avalait en cas de mal de tête, vient directement du pays producteur déjà mise en boite telle qu’elle est vendue en France. Elle mérite son titre made in France, par la petite transformation que son emballage subira en France : l’ajout de l’étiquette du prix et du code barre.
L’usine qui existe en France et qui nous a été présentée, sert de tampon régulateur sur le marché. En cas de rupture de stock, elle inonde le marché, des marques connues qui sont à base de la même molécule chinoise, finie achetée sous forme de produit fini en vrac et mise en boite localement.