Des médicaments périmés distribués au centre tit mellil

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Hasnaa Hajib, membre de l’Instance nationale des droits de l’homme (INDH,) a révélé que les pensionnaires de Tit Mellil qui souffrent de maladies psychiques ou mentales recevaient des médicaments périmées.


Selon le quotidien Al Massae daté paru ce mercredi 17 juillet, les pensionnaires de Tit Mellil souffrant de maladies psychiques ou mentales ont reçu des médicaments périmés. C'est un accompagnateur de ces malades qui a fait cette découverte vendredi dernier et a prévenu la direction sur le champ. La direction a décidé de brûler les médicaments sans respecter les mesures à prendre dans ce genre de cas. Le quotidien ajoute que la direction a déclaré que les médicaments ont été distribués "par erreur" sur les pensionnaires.


Selon Hasnaa Hajib, membre de l’Instance nationale des droits de l’homme (INDH), une commission chargée d'enquêter sur cet incident viendra bientôt visiter le centre. Pour rappel, une commission d'enquête s'y était rendu la semaine dernière pour contrôler l'état du centre social surtout après les décès qui y sont survenus dernièrement. Un communiqué de l'INDH précise également que deux pensionnaires ont été transportés en urgence à l'hôpital et qu'ils seraient probablement atteints de tuberculose et d'hépatite.


L'INDH appelle le parquet ainsi que le ministre des droits de l'homme et la ministre de la famille et de la solidarité à intervenir au plus vite pour arrêter ces dépassements "inhumains" qui menacent la vie des pensionnaires, et qui ne respecte pas les conventions signées par le Maroc.

A noter que l'année 2018 a connu la mort de plus de 82 pensionnaires. Un communiqué de l'INDH publié en février dernier avait par ailleurs signalé que les pensionnaires de "Dar Al Khir" continuaient à vivre dans des conditions inhumaines, souffrant de malnutrition et de négligence médicale.

L'INDH avait fait également état de problèmes au niveau de l'assainissement du centre, en plus du manque du personnel. Des pensionnaires se retrouvent donc à effectuer les tâches ménagères et même d'administrer les soins aux autres pensionnaires sans contrepartie.

h24
 
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