Mélenchon - Sarkozy

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Au Front de gauche, on fête la défaite de Sarkozy

Un drapeau du PCF à Bastille, le 7 mai.

"On l'a viré !" Jean-Luc Mélenchon a un sourire jusqu'aux oreilles. Il est 20 heures passées de quelques minutes, et l'ex-candidat du Front de gauche s'apprête à prendre la parole à son ancien QG de campagne, aux Lilas (Seine-Saint-Denis), pour féliciter François Hollande de sa victoire.

Depuis une heure, une ambiance de fête règne dans les lieux. "On lâche rien", la musique de HK et les Saltimbanques, qui a accompagné le Front de gauche dans la campagne, résonne dans les murs de cette ancienne fabrique de chaussures. Les militants présents reprennent le refrain en chœur. Les cadres du Front de gauche les accompagnent. Un écran géant a été monté, qui diffuse les télés en direct et les ambiances festives - ou non - des QG des deux candidats.

A 19h55, Marie-George Buffet, œillet rouge à la boutonnière, trépigne à côté de Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche. "J'attends de voir l'écart", glisse l'ancienne ministre, députée (PCF) de Seine-Saint-Denis. "Après cinq ans de casse démocratique, le peuple sort enfin Sarkozy, ajoute-t-elle. S'ouvre maintenant une période de grandes exigences. Il faut amplifier la défaite de la droite aux législatives, avec beaucoup de députés Front de gauche pour une victoire bien à gauche !" "Rien ne s'arrête ce soir, tout commence !", conclut-elle.

"Ça fait du bien..."

"Dix, neuf, huit..." : le décompte est lancé. Des "hourras" accompagnent la victoire de François Hollande, mais, surtout, la défaite de Nicolas Sarkozy. Ce sera le leitmotiv de la soirée. "Ça fait du bien... Terminé, hop !", soupire Mme Buffet en embrassant sa voisine. "Il faut écrire la nouvelle page en rouge !", lui répond Mme Billard, qui ajoute : "C'est un grand ouf de soulagement. Cinq ans de plus de Sarkozy et on se demandait où allait le pays, surtout après ces mois de haine et de divisions." "C'est un immense bonheur de les voir souffrir, plaisante à moitié Ian Brossat, élu PCF parisien. Pendant quelques instants, c'est un plaisir qu'on goûtera avec délectation."

Quelques minutes plus tard, M. Mélenchon entame son discours. "Ainsi est réglé le compte du fossoyeur des acquis sociaux et des services publics de notre République", se félicite-t-il à la tribune. "Le Front de gauche s'engage, autonome et conquérant, pour que la défaite de la droite et l'élection de François Hollande deviennent la victoire des exigences aiguës qui viennent de s'exprimer", poursuit-il. "Résistance", lui répond le public.

"On l'a viré ! On l'a viré !"

A peine M. Mélenchon a-t-il quitté la tribune que le mot d'ordre est donné : tous à la Bastille. Une place au parfum de nostalgie pour le Front de gauche, qui avait réussi à y réunir des dizaines de milliers de personnes en mars. Juste le temps de siffler le discours de Nicolas Sarkozy, avant de se mettre en route sans même attendre celui de Hollande. "Beaucoup des gens, là bas, ont voté contre Sarkozy, souligne Laurence Sauvage, secrétaire nationale du Parti de gauche. Notre place, c'est aussi d'être à leurs côtés. Ce n'est pas la victoire de Hollande qu'on va fêter, c'est celle de ceux qui ont voté contre Sarkozy."...........



http://gauche.blog.lemonde.fr/2012/05/07/au-front-de-gauche-on-fete-la-defaite-de-sarkozy/
 
Poutou a récolté 1,15 % au premier tour.

Alain Juppé, le Maire de Bordeaux, où Hollande vient de réaliser un score monstre ( 57,18 %....), était sur les plateaux TV à Paris.

Et Poutou? Où était-il?????

Avec une bande de copains, il est allé chanter l'internationale dans la cour de l'Hôtel de Ville de Bordeaux, où les cadors locaux de l'U.M.P étaient rassemblés.

Le service de sécurité est intervenu....calmement. :)
 
Conséquence immédiate: Alain a décidé d'abandonner la politique nationale pour se concentrer sur sa ville.

Toutes ses ambitions concernant d'éventuelles responsabilités futures à l'U.M.P. se sont envolées.

Le combat de chefs se déroulera entre F. Fillon et Jean-François Copé.
 
Haut