Bon pour la mémoire! Palestine, les vrais coupables

petitbijou

Casablanca d'antan
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dimanche 18 janvier 2009 - 14h:56

Boubekeur Z. - Le Quotidien d’Oran

Depuis des temps immémoriaux, l’Histoire nous apprend de ce que la suprématie des religions monothéistes hante les esprits des croyants.

Les enfants d’Abraham, de la lignée de David, disent être les premiers à croire en un Dieu unique. Le judaïsme est ainsi né. Avec l’avènement de Jésus, une nouvelle religion monothéiste apparut. Cette fois, il s’agit du christianisme, religion qui allait bouleverser les relations entre pratiquants du judaïsme et pratiquants du christianisme. Ces relations se sont envenimées depuis, jusqu’à nos jours pour voir, enfin un timide apaisement initié par le Pape Jean Paul II.

Mais, entre-temps, ce sont ces relations tendues qui ont généré les guerres de religion et même celles des croyances dérivées.

Pour se démarquer des autres croyances surtout de l’Islam, les Juifs vont, cette fois, revendiquer un lieu saint à savoir la Terre sainte. Ces aspirations allaient faire naître de graves querelles entre communautés religieuses, étrangères au Judaïsme. Même les croisés s’en mêlèrent pour récupérer, à leur tour, les lieux saints devenus, entre-temps musulmans.

Au XVIIè siècle et plus précisément en 1640, un certain Olivier Cromwell, fervent adepte du sionisme-chrétien (1) fut le premier chef d’Etat anglais qui allait évoquer, pour la première fois, la création de « l’Etat d’Israël ».

Que depuis, l’Europe des nations, bien divisée, se cherchait encore et l’idée s’évanouit, pour réapparaître au début de XXè siècle avec la fameuse déclaration « Balfour » (2), idée concrétisée en 1948, sous l’initiative des Européens occidentaux qui sont directement responsables du génocide auquel le monde entier, impuissant, assiste aujourd’hui. Même les Nations unies, complices en leur temps de la décision de création de l’Etat d’Israël, n’arrivent pas à s’entendre pour stopper cette tragédie.

Il est donc bon de revisiter l’Histoire

Nous sommes en 1917, pour sensibiliser la communauté juive à l’entrée en guerre des Etats-Unis au côté des alliés, réticents encore et pour aider la communauté juive d’Angleterre, devenue de plus en plus pressente et inquiète face aux graves tournures prises par le premier conflit mondial, mais aussi et surtout pour contrecarrer les velléités arabes du Moyen-Orient qui se réveillent au nationalisme, le Comte Arthur James Balfour (2), Premier ministre conservateur anglais d’alors, reprit l’idée de créer un foyer pour accueillir non seulement les Juifs d’Angleterre, mais aussi les Juifs des peuplades dispersées et errantes à travers le monde.

Pour cela, il accéléra l’idée de le créer dans la toute petite Palestine en annexant, si possible, la Judée et la Samarie sans oublier, bien sûr, la très chère Jérusalem. Le lieu choisi répondait plutôt au voeu ancien, formulé de tout temps, par les Juifs.

Nous sommes en 1918, avec la paix revenue, l’idée reprit du chemin, mais qui, par surprise, fut rattrapée par le temps et donc n’a pu voir le jour alors que le second conflit mondial éclata.

Nous sommes en 1945, cette fois l’idée s’accéléra avec la bénédiction, non plus du Comte Balfour, décédé depuis, mais surtout avec, cette fois, les grandes puissances occidentales vainqueurs de l’Allemagne-nazie. N’a-t-on pas appris que dans un entretien resté longtemps discret entre Roosevelt et Churchill, lors de la conférence de Yalta, les deux hommes d’Etat ont évoqué la possibilité de créer le foyer en « tailladant » une partie de l’Allemagne pour la punir de ses méfaits anti-démocratiques et ses horribles crimes ? L’idée échoua pour deux raisons :

La première est due au décès prématuré de l’un des deux hommes d’Etat et la seconde, au refus catégorique de la communauté juive particulièrement les « Ashkénaze » (3). Ces derniers voulant, farouchement le créer en Terre sainte. Cependant, cette idée fut, cette fois, freinée par la Grande-Bretagne, alors en protectorat en Palestine, craignant de ce que la création d’un tel foyer allait à l’encontre de ses intérêts et surtout de ne pas perdre pied au Moyen-Orient avec ses enjeux économiques et stratégiques. En effet, ses visées sur le pétrole du Moyen-Orient devenaient gourmandes. L’idée fut freinée aussi par la résistance des pays arabes à la suite de l’afflux croissant de Juifs venant d’Europe centrale, à partir de 1935, provoqué par les persécutions nazies.

Voyant l’idée s’éterniser et pour accélérer la naissance du foyer, la communauté juive recourut, comme dit plus haut, à des débarquements massifs des Juifs d’Europe en Palestine. L’exemple du bateau du nom de « Exodus » est la référence la plus connue au monde. Et pour mieux appuyer sa destinée, cette communauté devait recourir au terrorisme. La naissance de groupes de terreur dont le plus connu est la « Haganah » ont beaucoup influé sur le départ des Anglais de Palestine.

Nous sommes en 1948, le mandat bitannique en Palestine s’achève, un comité exécutif des Juifs de Palestine, sous la houlette du grand sioniste Bengourion, proclama l’indépendance d’Israël avec la bénédiction des puissances occidentales, principalement européennes et aussi avec la complicité des Nations unies bien sensibilisées à la cause, par le puissant lobby juif américain.

Ainsi est né cet Etat fantoche d’Israël avec ses frontières arbitraires, comme le précise si bien, un grand livre français de référence, pendant que celui de la Palestine, pourtant prévu en même temps, était jeté aux oubliettes.

Et depuis, quatre guerres ont opposé cet Etat, devenant de plus en plus puissant, aux pays arabes voisins. Sa puissance militaire est due essentiellement aux fournitures d’armes de plus en plus sophistiquées et dévastatrices, principalement par les Etats-Unis. Le coup de main apporté par ces derniers a permis, aisément, la réussite des sionistes sur toutes les armées des Etats arabes voisins, réunis.

Nous sommes en 2009 et depuis, l’Etat d’Israël est maître en ces lieux. Ghaza est aujourd’hui à feu et à sang, car devenue un immense camp de concentration, comme l’a si bien qualifié, récemment un homme politique français. En ce lieu et en ce moment, toutes destructions matérielles et massacres de populations laissent indifférents les pays dits de « liberté » et de « démocratie ».

C’est effectivement l’option « démocratique » de cet Etat qui a poussé et qui pousse de plus en plus les dirigeants des pays occidentaux à l’aider dans son entreprise diabolique. Les pays voisins étant encore à l’ère féodale ignorant leur démocratie !

Les massacres auxquels nous assistons aujourd’hui ne sont que la résultante, bien calculée, des efforts fournis par les dirigeants des pays occidentaux européens qui sont, aux yeux des observateurs avertis et éclairés, responsables bien plus que les Israéliens eux-mêmes de l’impasse dans laquelle ils ont jeté Arabes et Juifs en se servant de ces derniers pour contenir et juguler le monde arabo-musulman dans ses idées, devenant, à leurs yeux, de plus en plus dangereuses.

Pourtant, l’Histoire ancienne et même contemporaine est là pour nous rappeler la bonne entente entre Arabes et Juifs. N’a-t-on pas vu la communauté juive du temps de l’Espagne arabe, protégée par tous les sultans qui se sont succédé ? Les Ottomans, en leur temps ont fait de même dans les Balkans et en Mésopotamie. Bien plus, le Prophète Mohamed que le Salut soit sur Lui, n’a-t-il pas protégé son voisin juif même dans la pratique de sa religion ? Au Maghreb, où la communauté « Séfarade » (4) qui était importante, aucun signe de rejet n’était perceptible entre Arabes et Juifs. Bien au contraire, une entente parfaite se manifestait entre eux.

Ce sont donc les dirigeants des pays occidentaux, principalement européens et notamment l’Allemagne d’où le mal est parti, l’Angleterre pour son idée de création de l’Etat d’Israël et la France pour son aide sournoise et la fabrication de l’arme atomique, qui ont été à l’origine de la haine nouvelle née entre Arabes et Juifs. L’impasse à laquelle le monde entier assiste impuissant, aujourd’hui, est sous leur responsabilité directe et entière. C’est aux dirigeants de ces pays qu’il faudra se tourner pour exiger d’eux de guérir ce cancer qu’ils ont colporté et créé de toute pièce, sinon, cette maladie mortelle dégénèrera un jour en monstre immaîtrisable pour se retourner contre eux, ce qui ne saurait tarder.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Note :

1 - Le sionisme-chrétien est le nom donné à la croyance d’un certain nombre de chrétiens, en particulier des protestants fondamentalistes, que la création de l’Etat d’Israël en 1948 est en accord avec les prophéties bibliques et prépare ainsi le retour de Jésus sur terre comme Christ triomphant de l’Apocalypse.

Cette croyance se distingue du sionisme juif par son ancrage dans une vision religieuse et non politique du monde. Les sionistes chrétiens sont persuadés que le retour de Jésus provoquera la conversion des Juifs.

2 - La déclaration Balfour est une lettre adressée le 2 novembre 1917, par le compte Balfour (Premier ministre anglais) au Lord Rothschild et qui dit in extenso

« J’ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de sa majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie avec les aspirations sionistes, soumise au cabinet et approuvée par lui.

Le gouvernement de sa majesté regarde favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civils et religieux des communautés non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politiques dont les Juifs disposent dans tout autre pays.

Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la fédération sioniste ».

3 - Ashkénazes : Juifs originaires des pays germaniques ou slaves.

4 - Séfarades : Juifs originaires du Bassin méditerranéen.
 
c'est ce qu'on appelle de la pédagogie et c'est ce qui manque et c'est pour cela que beaucoup y compris ceux qui soutiennent la cause palestinienne ignore

rien de pire que l'ingorance de l'histoire et des faits!

à quand ces cours dans les ecoles??


Juste
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
c'est ce qu'on appelle de la pédagogie et c'est ce qui manque et c'est pour cela que beaucoup y compris ceux qui soutiennent la cause palestinienne ignore

rien de pire que l'ingorance de l'histoire et des faits!

à quand ces cours dans les ecoles??


Juste
la shoah c'est mille fois mieux et c'est mille fois plus urgent pour introduire dans les cours ;)
 
Enfin une discussion interessante ou on s'occupe aussi de comprendre en analysant les faits et l'histoire.
Je crois que c'est ce qui manque a beaucoup d'entre nous.
J'ai trouve excellente cette video. merci
 
Première remarque, une revue tronquée du monothéisme : si l’avènement du judaïsme et du christianisme sont marqués, quid de celui de l’islam ?

Deuxième remarque, l’idée de Terre Sainte n’est pas une idée juive, mais une idée catholique. Les idées ont une histoire : On peut revisiter cette histoire. La réviser c’est autre chose.

Troisième remarque, parler de sionisme à propos d’Olivier Cromwell facilite surement la démonstration, mais au prix d’un anachronisme.

Quatrième remarque, sans négliger l’importance de la déclaration (une lettre en fait) Balfour, on ne peut négliger l’avènement réel du sionisme qui précède cette déclaration. On ne peut pas non plus, lorsqu’on se pique d’histoire, négliger ces mots de cette lettre :

« … étant entendu que rien ne sera fait qui pourrait porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non juives en Palestine … ».

Après non pas une revisite mais une révision de l’histoire, on peut en effet proclamer qu’Israël est un Etat fantoche.

Mais ce genre douteux n’est pas nécessaire pour marquer le rôle et la responsabilité historique des Etats occidentaux dans la situation actuelle. Surtout lorsqu’on marque que les motifs de ces Etats sont les sources d’énergie, donc les besoins de leur économie, et non pas des aspirations spirituelles liées à des monothéismes.

C’est encore moins nécessaire pour rappeler que les Musulmans et les Juifs ont su plus que coopérer dans le passé. Pas au point cependant d’affirmer que l’entente fut parfaite. En 1912 à Fes, le roi offrit protection dans son palais aux Juifs que la foule pourchassait.

Enfin, lorsque l’on fait dire quelque chose à Cromwell ou à « un grand livre français de référence », la rigueur historienne exige une note de référence. Pour être journaliste, on n’est pas historien.

Toute faiblesse a sa source dans l’erreur volontaire.
 

petitbijou

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Première remarque, une revue tronquée du monothéisme : si l’avènement du judaïsme et du christianisme sont marqués, quid de celui de l’islam ?

Deuxième remarque, l’idée de Terre Sainte n’est pas une idée juive, mais une idée catholique. Les idées ont une histoire : On peut revisiter cette histoire. La réviser c’est autre chose.

Troisième remarque, parler de sionisme à propos d’Olivier Cromwell facilite surement la démonstration, mais au prix d’un anachronisme.

Quatrième remarque, sans négliger l’importance de la déclaration (une lettre en fait) Balfour, on ne peut négliger l’avènement réel du sionisme qui précède cette déclaration. On ne peut pas non plus, lorsqu’on se pique d’histoire, négliger ces mots de cette lettre :

« … étant entendu que rien ne sera fait qui pourrait porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non juives en Palestine … ».

Après non pas une revisite mais une révision de l’histoire, on peut en effet proclamer qu’Israël est un Etat fantoche.

Mais ce genre douteux n’est pas nécessaire pour marquer le rôle et la responsabilité historique des Etats occidentaux dans la situation actuelle. Surtout lorsqu’on marque que les motifs de ces Etats sont les sources d’énergie, donc les besoins de leur économie, et non pas des aspirations spirituelles liées à des monothéismes.

C’est encore moins nécessaire pour rappeler que les Musulmans et les Juifs ont su plus que coopérer dans le passé. Pas au point cependant d’affirmer que l’entente fut parfaite. En 1912 à Fes, le roi offrit protection dans son palais aux Juifs que la foule pourchassait.

Enfin, lorsque l’on fait dire quelque chose à Cromwell ou à « un grand livre français de référence », la rigueur historienne exige une note de référence. Pour être journaliste, on n’est pas historien.

Toute faiblesse a sa source dans l’erreur volontaire.
je n'ai rien capté ma parole..le couscous était balaise ce midi :eek:
 
Je suis sûr que le couscous était délicieux. Mais peut-être que ma frugalité me fait comprendre ce qu'une bonne digestion brouille. Cet article est un tissu d'approximations et de mises en relations biaisées.
 
C'est bien connu, un journaliste du Quotidien d'Oran ne saurait souffrir la moindre critique. Alors pourquoi pas un journaliste du Fiagro ou TF1 ? Encore une oie blanche. Combien en y-t-il sur Bladi ?
 

petitbijou

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Je suis sûr que le couscous était délicieux. Mais peut-être que ma frugalité me fait comprendre ce qu'une bonne digestion brouille. Cet article est un tissu d'approximations et de mises en relations biaisées.
dans quel sens tu dis cela, tu as relaté l'histoire depuis un angle différent qui est le tien, tu lui reproche d'être subjectif t'en fais pas moins à mon sens (constat personnel)..
toi comme moi tu sais que chacun voit l'histoire comme bon lui semble et bons nombre d'ouvrages la relate de différentes manières et façons (chacun tire la couverture à son avantage)..cela dit j'ai bien peur que bcp de ce qu'il a dit n'est que vérité historique
 

petitbijou

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« Téhéran est en grande partie responsable de ce qui s'est passé dans la Bande de Gaza », a affirmé lundi le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abou el-Gheit, lors de la rencontre entre les délégués du Fatah et du Hamas au Caire.


« L'Egypte a quant à elle adopté une position forte durant l'offensive israélienne et tous oeuvrent maintenant selon cette position », a-t-il ajouté.

(Guysen.International.News / 2009-01-26 17:56:00 ISRAEL)

:D
 

petitbijou

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Une interview de Gilad Atzmon
samedi 24 janvier 2009 - 12h:18

Kourosh Ziabari

Gilad Atzmon est quelqu’un qui a une position unique, il est sans précédent dans son expression, et sans équivoque dans ses déclarations. Musicien de jazz né en Israël et militant antisioniste, il diffuse et proclame ses contemplations anti-israéliennes de manière explicite, à chaque fois qu’il en trouve l’occasion.

En tant que musicien (il joue des saxophones soprano, ténor et baryton, de la clarinette, de la zurna et de la flûte), Atzmon a remporté plusieurs prix internationaux, dont le BBC Jazz Award, en 2003, et il est considéré l’un des artistes les plus doués et créatifs dans sa catégorie.

En tant que militant antisioniste, bien qu’il soit d’origine israélienne, Gilad Atzmon dénonce sans relâche son appartenance à l’Etat juif, et il proclame qu’il n’a fait que naître là-bas, rien de plus, et qu’il ne ressent aucune sympathie, aucune compassion ni aucune nostalgie envers l’Etat occupant qu’est Israël.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5950

[GA] : Tout d’abord, permettez-moi de vous dire que ça n’est pas si terrible que cela, d’être un « traître », dans un pays assassin... Toutefois, je ne me considère pas Israélien. Je suis né là-bas, en Israël, mais cela fait des années que je n’y vis plus, et que je n’y ai même pas remis les pieds. Ayant réalisé que je résidais dans un pays volé, en tant qu’oppresseur, j’ai emballé mes saxos et je me suis tiré. Dans une certaine mesure, je peux être considéré comme « un juif fier de se haïr lui-même ». Je suis mort de honte de moi-même et de ceux qui ont été mes concitoyens. De cette honte, j’en parle ; j’écris des articles à son sujet, et je compose de la musique en essayant de la surmonter.
 
dans quel sens tu dis cela, tu as relaté l'histoire depuis un angle différent qui est le tien, tu lui reproche d'être subjectif t'en fais pas moins à mon sens (constat personnel)..
toi comme moi tu sais que chacun voit l'histoire comme bon lui semble et bons nombre d'ouvrages la relate de différentes manières et façons (chacun tire la couverture à son avantage)..cela dit j'ai bien peur que bcp de ce qu'il a dit n'est que vérité historique

Ce n'est pas une question de subjectivité. Pourquoi l'auteur passe-t-il sous silence que les Musulmans aussi ont fait de Jérusalem une ville sainte ? Pour accréditer l'idée que l'origine des évènements actuels ont leur origine dans le judaïsme et le christianisme.

Pourquoi traite-il Israël d'Etat-fantoche, alors que bien des Palestiniens se satisferaient d'un tel Etat, qui f... sur la g... des Juifs quand ils font ch... ?

Est-ce que c'est ça la vérité historique ? Est-ce que c'est ça l'honnêteté et la lucidité qu'on attend de l'histoire, et accessoirement d'un journaliste ?
 

petitbijou

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Ce n'est pas une question de subjectivité. Pourquoi l'auteur passe-t-il sous silence que les Musulmans aussi ont fait de Jérusalem une ville sainte ? Pour accréditer l'idée que l'origine des évènements actuels ont leur origine dans le judaïsme et le christianisme.

Pourquoi traite-il Israël d'Etat-fantoche, alors que bien des Palestiniens se satisferaient d'un tel Etat, qui f... sur la g... des Juifs quand ils font ch... ?

Est-ce que c'est ça la vérité historique ? Est-ce que c'est ça l'honnêteté et la lucidité qu'on attend de l'histoire, et accessoirement d'un journaliste ?
Pourquoi traite-il Israël d'Etat-fantoche?
parce qu'au jour d'aujourd'hui ce n'est pas un état reconnu de tous les pays du monde.d'un autre côté il a le droit de le traiter même de pays de bo goss et belle gosse c'est son opinion personnelle et non pas une réalité ou mensonge historique

Pourquoi l'auteur passe-t-il sous silence que les Musulmans aussi ont fait de Jérusalem une ville sainte ? Pour accréditer l'idée que l'origine des évènements actuels ont leur origine dans le judaïsme et le christianisme

de part la logique chronologique des événements l'islam vient en 3è position des religions monothéistes donc ce qu'il dit n'est pas faux

Est-ce que c'est ça la vérité historique ?


penses tu en détenir une vérité historique?
 
Ainsi le journalisme ne consiste plus à donner des informations qui, ne pouvant être objectives, se doivent d’être équilibrées et pas trop inexactes, mais à exprimer ses petites opinions personnels. Normal, à l’ère des blogs.

En quoi le fait que le judaïsme et le christianisme précèdent l’islam éclaire-t-il les évènements actuels plus que le fait que l’islam suit le judaïsme et le christianisme ? C’est quoi cet argument ? Un argument policier, A précède B, donc A est cause de B ?

J’en viens à l’état-fantoche. Qui manipule le fantoche ? Les Etats-Unis, le lobby juif étatsunien ? Les Etats-Unis sont un Etat-fantoche que le lobby juif manipule ? Certainement que l’Etat d’Israël n’existerait pas sans les Etats occidentaux (on sait comment les votes nécessaires ont été obtenus), certainement qu’il n’aurait pas subsisté sans la complicité d’abord active de tous les Etats occidentaux, puis passive, autrement dit la lâcheté des Etats européens. Mais cela suffit-il pour justifier qu’Israël est un Etat-fantoche ?

Non, bien sûr. Il faut encore que les Israéliens ne soient pas une nation, mais seulement des fidèles du judaïsme, thèse fort à la mode chez les islamistes. Mais alors qu’est-ce que le sionisme, dont tout est de sa faute ? Ça serait-y pas le nationalisme juif ? Ce qui a fait des Juifs une nation ? Loin d’être l’opinion personnelle de l’auteur, cet article est sous-tendu par les thèses branlantes et contradictoires qui ont cours chez les islamistes. Mais l’auteur a bien entendu le droit de ne pas avoir d’opinion personnelle et d’avoir celle des islamistes, et même le droit de ne pas savoir ce qui sous-tend son discours. On ne va quand même pas nous la faire avec l’indépendance des media.

Question de vérité historique, que fait donc l'auteur, sinon nous donner la sienne ?
 

petitbijou

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Ainsi le journalisme ne consiste plus à donner des informations qui, ne pouvant être objectives, se doivent d’être équilibrées et pas trop inexactes, mais à exprimer ses petites opinions personnels. Normal, à l’ère des blogs.

En quoi le fait que le judaïsme et le christianisme précèdent l’islam éclaire-t-il les évènements actuels plus que le fait que l’islam suit le judaïsme et le christianisme ? C’est quoi cet argument ? Un argument policier, A précède B, donc A est cause de B ?

J’en viens à l’état-fantoche. Qui manipule le fantoche ? Les Etats-Unis, le lobby juif étatsunien ? Les Etats-Unis sont un Etat-fantoche que le lobby juif manipule ? Certainement que l’Etat d’Israël n’existerait pas sans les Etats occidentaux (on sait comment les votes nécessaires ont été obtenus), certainement qu’il n’aurait pas subsisté sans la complicité d’abord active de tous les Etats occidentaux, puis passive, autrement dit la lâcheté des Etats européens. Mais cela suffit-il pour justifier qu’Israël est un Etat-fantoche ?

Non, bien sûr. Il faut encore que les Israéliens ne soient pas une nation, mais seulement des fidèles du judaïsme, thèse fort à la mode chez les islamistes. Mais alors qu’est-ce que le sionisme, dont tout est de sa faute ? Ça serait-y pas le nationalisme juif ? Ce qui a fait des Juifs une nation ? Loin d’être l’opinion personnelle de l’auteur, cet article est sous-tendu par les thèses branlantes et contradictoires qui ont cours chez les islamistes. Mais l’auteur a bien entendu le droit de ne pas avoir d’opinion personnelle et d’avoir celle des islamistes, et même le droit de ne pas savoir ce qui sous-tend son discours. On ne va quand même pas nous la faire avec l’indépendance des media.

Question de vérité historique, que fait donc l'auteur, sinon nous donner la sienne ?
tu ne répond toujours pas à ma question penses tu détenir cette vérité historique?
 
L’histoire comme activité du genre humain connaît, non pas une vérité, mais des vérités. La mort des uns et la survie des autres est vraie. La défaite des uns et la victoire des autres est vraie. Las Navas de Tolosa ne peut être une défaite des Castillans devant les Almohades ; Anoual ne peut être une victoire espagnole sur les Rifains. Le vainqueur peut avoir plus de morts et le vaincu plus de survivants. Les vérités factuelles de l’activité historique ne sont parfois que des paradoxes.

L’histoire comme discours sur cette activité ne peut connaître une vérité qui n’existe pas dans cette activité. Il n’y a pas de vérité historique, de vérité unique et de vérité tout court de ce discours. Il n’y a que compréhensions, incompréhensions, falsifications, interprétations, mensonges, révisions. L’activité fait le discours et le discours fait aussi l’activité. Mais lorsque ce discours se veut discipline, quelques règles s’imposent à qui s’adonne à cette discipline et à qui s’en sert.

Faire de l’élection de Hughes Capet la cause de la Révolution française ne retiendrait même pas l’attention de ceux qui s’imposent ces règles. Faire du judaïsme et du christianisme antiques et médiévaux la cause de la barbarie israélienne à Gaza ne peut pas faire rire alors que c’est risible. Faire de la Déclaration Balfour une cause de cette barbarie est consternant quand on sait que les Britanniques furent tellement favorables aux sionistes que ceux-ci firent sauter le King David.

Aucun de ces liens de causalité inventés n’était nécessaire pour démontrer la complicité des Etats occidentaux avec l’Etat d’Israël. En revanche, ils étaient nécessaires pour accréditer l’idée que cet Etat est fantoche, qu’il n’est qu’un instrument de ses complices, qui, depuis les Croisades, ourdissaient sa création. Pour accréditer l’idée que cet Etat n’a pas de réalité humaine, donc pas de réalité nationale, que ce n’est qu’un Etat-outil. Or, cet Etat ne se caractérise pas son obéissance à ses complices.

Rien n’est plus faux historiquement que cette thèse de l’Etat-fantoche. Je doute que soutenir le faux fasse avancer la cause arabe en général et la cause palestinienne en particulier. Ce dont je ne doute pas, c’est que ces liens de causalité inventés attisent une haine qui ne circule déjà que trop bien. A défaut d’atteindre une vérité qui n’existe pas, je dénonce ceux qui font circuler la haine, même s’ils n’ont pas conscience de le faire.
 

petitbijou

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L’histoire comme activité du genre humain connaît, non pas une vérité, mais des vérités. La mort des uns et la survie des autres est vraie. La défaite des uns et la victoire des autres est vraie. Las Navas de Tolosa ne peut être une défaite des Castillans devant les Almohades ; Anoual ne peut être une victoire espagnole sur les Rifains. Le vainqueur peut avoir plus de morts et le vaincu plus de survivants. Les vérités factuelles de l’activité historique ne sont parfois que des paradoxes.

L’histoire comme discours sur cette activité ne peut connaître une vérité qui n’existe pas dans cette activité. Il n’y a pas de vérité historique, de vérité unique et de vérité tout court de ce discours. Il n’y a que compréhensions, incompréhensions, falsifications, interprétations, mensonges, révisions. L’activité fait le discours et le discours fait aussi l’activité. Mais lorsque ce discours se veut discipline, quelques règles s’imposent à qui s’adonne à cette discipline et à qui s’en sert.

Faire de l’élection de Hughes Capet la cause de la Révolution française ne retiendrait même pas l’attention de ceux qui s’imposent ces règles. Faire du judaïsme et du christianisme antiques et médiévaux la cause de la barbarie israélienne à Gaza ne peut pas faire rire alors que c’est risible. Faire de la Déclaration Balfour une cause de cette barbarie est consternant quand on sait que les Britanniques furent tellement favorables aux sionistes que ceux-ci firent sauter le King David.

Aucun de ces liens de causalité inventés n’était nécessaire pour démontrer la complicité des Etats occidentaux avec l’Etat d’Israël. En revanche, ils étaient nécessaires pour accréditer l’idée que cet Etat est fantoche, qu’il n’est qu’un instrument de ses complices, qui, depuis les Croisades, ourdissaient sa création. Pour accréditer l’idée que cet Etat n’a pas de réalité humaine, donc pas de réalité nationale, que ce n’est qu’un Etat-outil. Or, cet Etat ne se caractérise pas son obéissance à ses complices.

Rien n’est plus faux historiquement que cette thèse de l’Etat-fantoche. Je doute que soutenir le faux fasse avancer la cause arabe en général et la cause palestinienne en particulier. Ce dont je ne doute pas, c’est que ces liens de causalité inventés attisent une haine qui ne circule déjà que trop bien. A défaut d’atteindre une vérité qui n’existe pas, je dénonce ceux qui font circuler la haine, même s’ils n’ont pas conscience de le faire.


à partir de là ce qu'il a écrit dans son article est une vérité aussi

bonne journée à toi ;)
 
Tu ne m’as pas bien lu. A partir de ce que j’ai écrit, il y des vérités de l’activité historique des êtres humains, mais il n’y a pas de vérités historiennes, de vérités dans les discours sur l’activité historique. Ce qu’écrit Boubakeur ne peut pas être une vérité ; c’est une interprétation. Ce qu’il veut démontrer, la responsabilité des Etats occidentaux dans la création de l’Etat d’Israël est admis de longue date par les historiens, y compris par les historiens israéliens. Mais l’interprétation qu’il fait de cette responsabilité, en la faisant remonter à l’Antiquité et au Moyen Age, n’est pas plausible.

Le sionisme est apparu dans les dix dernières années du siècle 19. Sans sionisme, pas d’Etat d’Israël. Et si l’on cherche la responsabilité de l’apparition du sionisme, Herzl raconte que c’est l’affaire Dreyfus qui l’a persuadé de la nécessité d’un Etat pour les Juifs. On pourrait donc dire que ce sont les Français, des Français, qui sont responsables de l’existence d’Israël. Mais on peut aussi penser que ce sont les pogroms de Pologne, de Lituanie et Russie qui l’ont persuadé de cette nécessité. C’est d’ailleurs à partir du pogrom de Kichinev (1903) que Herzl, qui bien entendu rêvait de la Palestine, s’est posé la question du territoire de cet Etat. Et il a proposé l’Ouganda aux Britanniques, qui n’ont pas donné suite.

De plus, à ses débuts, le sionisme n’a eu aucun succès parmi les Juifs d’Europe. Un mois après le congrès de Bâle (1907), le congrès de Vilnius fondait le Bund, syndicat des Juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie, résolument anti sioniste. A côté du Bund, le parti sioniste était moins qu’un groupuscule. Les Bolcheviks ont liquidé le Bund ; le sionisme a survécu à la Première Guerre mondiale. Si l’on retient maintenant la responsabilité de l’Allemagne, on rencontre un de ces paradoxes dont j’ai parlé. S’il y eut à la fin du siècle 19 des Etats occidentaux bienveillants envers les Juifs, c’est l’Allemagne de Bismarck et l’empire de François-Joseph. Einstein et Freud en témoignent.

Les Etats occidentaux (Empires centraux, France, Grande-Bretagne) intégraient si bien les Juifs que ceux-ci s’entre combattirent pendant la Première Guerre mondiale. Un spectacle qui doit en faire en jouir, que celui de Juifs s’entretuant. En 1918, les Juifs allemands, autrichiens, britanniques et français avaient payé le prix du sang. On peut comprendre qu’ils vécurent comme une trahison l’antisémitisme nazi et vichyste. Et ceux qui émigrèrent avant qu’il ne soit trop tard n’émigrèrent pas en Palestine, mais en Amérique.

Ainsi l’Allemagne qui avait objectivement œuvré contre le sionisme devint responsable de sa réalisation. La responsabilité des Etats occidentaux est indéniable, mais on ne peut pas la faire remonter au-delà de la fin du siècle 19.
 
dimanche 18 janvier 2009 - 14h:56

Boubekeur Z. - Le Quotidien d’Oran

Même les croisés s’en mêlèrent pour récupérer, à leur tour, les lieux saints devenus, entre-temps musulmans.

J'aime bien cette phrase. Comme si Jérusalem avait été conquise dans la paix et l'amour. Quand on gagne quelque chose par la violence, on peut la perde par la violence. L'argument historique ici ne tient pas la route.

Dois-je vous rappelez que la première croisade (1095) a débuté parce que les Seldoukides refusaient le pelrinage des Chrétiens. Imaginez si la Mecque était prise par les américians et que ceux-ci refusaient l'accès aux musulmans, je crois qu'il aurait aussi une croisade.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
J'aime bien cette phrase. Comme si Jérusalem avait été conquise dans la paix et l'amour. Quand on gagne quelque chose par la violence, on peut la perde par la violence. L'argument historique ici ne tient pas la route.

Dois-je vous rappelez que la première croisade (1095) a débuté parce que les Seldoukides refusaient le pelrinage des Chrétiens. Imaginez si la Mecque était prise par les américians et que ceux-ci refusaient l'accès aux musulmans, je crois qu'il aurait aussi une croisade.
:rolleyes: :rolleyes:
 
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