Merah - Albert Chennouf : "Mon fils est mort pour la France"

MERAH - Albert Chennouf : "Mon fils est mort pour la France"


Le père d'un des soldats tués par Merah estime le soutien de l'État insuffisant et réclame la vérité sur la mort de son fils.

Reçu mercredi matin par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, Albert Chennouf, le père de l'un des soldats assassinés par Mohamed Merah, se confie à Sihem Souid, auteur d'Omerta dans la police et invitée du Point.fr.


Le Point.fr : Vous sentez-vous soutenu par l'État ?


Je ne le suis pas assez ! Je suis chaque fois obligé de me battre pour faire avancer point par point notre dossier. Je me sens ballotté entre les différents ministères et regrette que l'Élysée, en la personne de François Hollande, chef des armées, n'ait pas tranché pour nous mettre à l'abri de toutes les tracasseries administratives. Je n'ai pas encore la protection juridique, Jean-Yves Le Drian m'a indiqué ce matin "qu'elle serait en bonne voie" et que je n'aurais pas à hypothéquer ma maison pour faire face aux différents frais et dépenses auxquels je suis confronté depuis la mort de mon fils Abel. Le ministre m'a dit qu'"il n'a pas encore tranché au sujet de la décoration à titre posthume d'Abel". Je rappelle que mon fils est mort pour la France et n'a été la cible de l'assassin Mohamed Merah que parce qu'il était militaire français dans un contingent qui défend les intérêts de la République en Afghanistan. C'est pour cette unique raison que mon fils a été tué par Mohamed Merah.


Est ce que vous avez l'impression que François Hollande rompt avec la promesse faite par Nicolas Sarkozy d'apporter un soutien absolu de l'État aux familles des victimes de Mohamed Merah ?

Je suis extrêmement choqué par le courrier que mes avocates, Béatrice Dubreuil et Samia Maktouf, ont reçu hier de la présidence de la République en réponse à une demande faite à François Hollande d'être reçus. Nous déplorons également que le président n'ait même pris la peine d'y répondre personnellement. Nous avons mal vécu, mon épouse et moi, que la famille de Florence Cassez ait été reçue par le président de la République sortant en septembre 2011 et le 13 juin par le président de la République actuel, et pas nous, tandis que nous, notre fils est mort, je cite Nicolas Sarkozy, pour la République.

Comment avez vous réagi à la diffusion de l'enregistrement des négociations avec Merah ?

Avec indignation et incompréhension. Indignation, parce que c'est un supplice supplémentaire pour nous, et incompréhension, parce que mes avocates, Mes Béatrice Dubreuil et Samia Maktouf, ainsi que les juges d'instruction m'ont assuré que les enregistrements étaient sous scellés. Nous avions l'assurance par les juges que toutes les mesures avaient été prises afin que rien ne fuite.


Que pensez-vous des révélations du site Le Point.fr sur le fait que la DCRI ait appelé Mohamed Merah deux heures après les assassinats de l'école Ozar-Hatorah ?


Malheureusement, cela me conforte dans mon idée d'avoir eu raison de déposer plainte contre Nicolas Sarkozy et Bernard Squarcini.

Y a-t-il eu des suites de votre plainte contre Nicolas Sarkozy et Bernard Squarcini ?

Non, mais je ne lâcherai pas et je compte sur mes conseils pour m'aider à faire la lumière sur cette affaire.

http://www.lepoint.fr/invites-du-po...ort-pour-la-france-11-07-2012-1484209_421.php

 
MERAH - Albert Chennouf : "Mon fils est mort pour la France"


Le père d'un des soldats tués par Merah estime le soutien de l'État insuffisant et réclame la vérité sur la mort de son fils.

Reçu mercredi matin par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, Albert Chennouf, le père de l'un des soldats assassinés par Mohamed Merah, se confie à Sihem Souid, auteur d'Omerta dans la police et invitée du Point.fr.


Le Point.fr : Vous sentez-vous soutenu par l'État ?




Est ce que vous avez l'impression que François Hollande rompt avec la promesse faite par Nicolas Sarkozy d'apporter un soutien absolu de l'État aux familles des victimes de Mohamed Merah ?

Je suis extrêmement choqué par le courrier que mes avocates, Béatrice Dubreuil et Samia Maktouf, ont reçu hier de la présidence de la République en réponse à une demande faite à François Hollande d'être reçus. Nous déplorons également que le président n'ait même pris la peine d'y répondre personnellement. Nous avons mal vécu, mon épouse et moi, que la famille de Florence Cassez ait été reçue par le président de la République sortant en septembre 2011 et le 13 juin par le président de la République actuel, et pas nous, tandis que nous, notre fils est mort, je cite Nicolas Sarkozy, pour la République.

Comment avez vous réagi à la diffusion de l'enregistrement des négociations avec Merah ?

Avec indignation et incompréhension. Indignation, parce que c'est un supplice supplémentaire pour nous, et incompréhension, parce que mes avocates, Mes Béatrice Dubreuil et Samia Maktouf, ainsi que les juges d'instruction m'ont assuré que les enregistrements étaient sous scellés. Nous avions l'assurance par les juges que toutes les mesures avaient été prises afin que rien ne fuite.


Que pensez-vous des révélations du site Le Point.fr sur le fait que la DCRI ait appelé Mohamed Merah deux heures après les assassinats de l'école Ozar-Hatorah ?


Malheureusement, cela me conforte dans mon idée d'avoir eu raison de déposer plainte contre Nicolas Sarkozy et Bernard Squarcini.

Y a-t-il eu des suites de votre plainte contre Nicolas Sarkozy et Bernard Squarcini ?

Non, mais je ne lâcherai pas et je compte sur mes conseils pour m'aider à faire la lumière sur cette affaire.

http://www.lepoint.fr/invites-du-po...ort-pour-la-france-11-07-2012-1484209_421.php


non,il n'est pas mort pour la soit disant république , il est mort pour des magouilles politique est ce que tu doit chercher monsieur c'est :

qui a tué ton fils et pourquoi ? parce que Mohammed est innocent
 
Il a raison de porter plainte, Merah était suivi par la DCRI, ils savaient qu'il allait passer à l'acte un jour ou l'autre et BINGO c'est ce qui s'est produit, la France de Sarkozy est responsable de la mort du fils de ce monsieur !
 
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