Merci, le ciné marocain va bien

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Le 5 février 2013, une journée à marquer d’une pierre blanche pour le cinéma marocain. A Casablanca, le public a eu à apprécier le dernier long métrage du réalisateur Nabil Ayouch, «Les Chevaux de Dieu». Un film qui revient sur les tristes attentats de mai 2003 qui ont frappé la capitale économique.

Les adolescents d’un misérable bidonville de Sidi Moumen dont il raconte le parcours sont autant victimes que les personnes qui ont péri aux attentats. L’enrôlement dont ils ont fait l’objet de la part de mouvements extrémistes a changé le cours de leur vie, avant de leur être fatal.

Un malaise sociétal qui relate un thème d’actualité pour tant de pays. (Voir également page 15).
Le même jour, une autre projection aura également marqué les esprits, c’est celle du documentaire «De Tinghir à Jérusalem : les échos du mellah» et qui a eu lieu dans le cadre de la compétition officielle du 14ème Festival national du film à Tanger, au grand dam de tous ceux qui ont multiplié les protestations pour obtenir l’annulation de sa projection.

Le prétexte affiché est que ce documentaire véhiculerait quelque message de normalisation avec Israël. Rien n’est moins vrai, cependant.
D’ailleurs, le réalisateur franco-marocain Kamal Hachkar n’a pas manqué de le préciser, déplorant au passage un triste amalgame.

«De Tinghir à Jérusalem» relate tout simplement l’histoire de juifs marocains habitant Al-Qods, très nostalgiques de leurs années passées, dans ce village du sud marocain où ils vivaient en parfaite harmonie avec leurs voisins musulmans.


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