Bonjour
Au nom de tous ceux qui ont vécu personnellement des crises d’anxiété, je m’adresse à vous, gens zen, pour vous dire :
Arrêtez d’imaginer que nos crises d’anxiété arrivent parce qu’on pense à des choses angoissantes et qu’il suffirait de penser à autre chose ou de se raisonner et de se contrôler. L’anxiété dont je vous parle est une expérience bien distincte du stress normal qu’on ressent à l’école avant un examen, au travail sous la pression, ou avant une rencontre ou un exposé importants. J’ai vécu cela aussi, et je vous assure qu’il y a aucun risque de les confondre.
C’est facile pour vous de nous dire de nous changer les pensées, ô non-anxieux, mais vous ne comprenez pas ce qu’on ressent vraiment durant une crises, le flot torrentiel de pensées angoissées et d’émotions négatives qui vient subitement, et brise la digue des résistances psychologiques ordinaires. Mais surtout, comprenez qu’on n’a pas de contrôle impérial sur nos pensées quand cela nous tombe dessus. On n’est pas des Césars ou des Louis XIV commandant souverainement et calmement. C’est davantage comme le petit bateau qui est surpris par une tempête.
Autre chose : on ne décide pas quand une crise se déclenche. Certaines circonstances favorisent les crises, d’autres les minimisent, mais cela reste une question de hasard, ou du moins, je n’en comprends pas très bien la logique causale. À posteriori, je peux essayer d’imputer telle crise à tel événement, mais ça peut être des fabulations et non une intuition lucide. Il y a quelque chose d’obscur dans le cerveau.
Et finalement, les thérapies et exercices proposés sont pas toujours utiles pour tout le monde. Perso, la marche a tendance à me rendre anxieux, mais elle fait du bien à d’autres. Les cachets ont une efficacité variable. J’ai essayé la tisane et le yoga sans succès. Curieusement, la tablette semble très efficace pour me relaxer, mais elle pourrait nuire à d’autres.
Au nom de tous ceux qui ont vécu personnellement des crises d’anxiété, je m’adresse à vous, gens zen, pour vous dire :
Arrêtez d’imaginer que nos crises d’anxiété arrivent parce qu’on pense à des choses angoissantes et qu’il suffirait de penser à autre chose ou de se raisonner et de se contrôler. L’anxiété dont je vous parle est une expérience bien distincte du stress normal qu’on ressent à l’école avant un examen, au travail sous la pression, ou avant une rencontre ou un exposé importants. J’ai vécu cela aussi, et je vous assure qu’il y a aucun risque de les confondre.
C’est facile pour vous de nous dire de nous changer les pensées, ô non-anxieux, mais vous ne comprenez pas ce qu’on ressent vraiment durant une crises, le flot torrentiel de pensées angoissées et d’émotions négatives qui vient subitement, et brise la digue des résistances psychologiques ordinaires. Mais surtout, comprenez qu’on n’a pas de contrôle impérial sur nos pensées quand cela nous tombe dessus. On n’est pas des Césars ou des Louis XIV commandant souverainement et calmement. C’est davantage comme le petit bateau qui est surpris par une tempête.
Autre chose : on ne décide pas quand une crise se déclenche. Certaines circonstances favorisent les crises, d’autres les minimisent, mais cela reste une question de hasard, ou du moins, je n’en comprends pas très bien la logique causale. À posteriori, je peux essayer d’imputer telle crise à tel événement, mais ça peut être des fabulations et non une intuition lucide. Il y a quelque chose d’obscur dans le cerveau.
Et finalement, les thérapies et exercices proposés sont pas toujours utiles pour tout le monde. Perso, la marche a tendance à me rendre anxieux, mais elle fait du bien à d’autres. Les cachets ont une efficacité variable. J’ai essayé la tisane et le yoga sans succès. Curieusement, la tablette semble très efficace pour me relaxer, mais elle pourrait nuire à d’autres.