Mettre en concurrence les mutuelles étudiantes avec les autres complémentaires santé

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Pensez à mettre en concurrence les mutuelles étudiantes avec les autres complémentaires santé
Source : Capital.fr

On l’oublie souvent : mais si les étudiants doivent systématiquement souscrire une mutuelle spécialisée
pour le volet sécurité sociale, ils peuvent s’adresser à n’importe quel organisme pour la couverture
complémentaire.
Une option souvent gagnante

Comme chaque année, en cette période de rentrée universitaire, nombre d’étudiants ont besoin
de souscrire une complémentaire santé.
Et comme tous les ans, les stands vantant les mérites des mutuelles spécialisées - LMDE au niveau national
et les dix autres au niveau local : MEP, MGEL, SMEREP, VITTAVI…) - envahissent les campus.

Ne vous engagez pas trop vite.
En effet, ces organismes, chargés à la fois de gérer la sécu des étudiants et de leur proposer une complémentaire santé, sont régulièrement pointés du doigt par les associations de consommateurs.

Dans son dernier rapport annuel sur la sécurité sociale, la Cour des comptes, elle-même,
souligne la qualité très insuffisante du service en matière de remboursement et des relations
avec les assurés.
La LMDE est particulièrement visée pour ses retards de traitement des feuilles de soins,
ses délais de réponse aux courriers, son impossibilité à être jointe par téléphone…

> Faîtes jouer la concurrence, avec les mutuelles généralistes

Ces critiques sont d’autant plus importantes à prendre en compte, que vous n’êtes absolument pas obligés de vous engager avec ces spécialistes.

Les étudiants l’ignorent souvent, mais s’ils doivent systématiquement passer par une mutuelle étudiante
pour le volet sécurité sociale, la souscription à ces organismes pour le volet complémentaire
n’a absolument rien d’obligatoire.
En faisant jouer la concurrence avec les mutuelles généralistes, vous pourrez même réaliser
de belles économies.
Dans une récente enquête, l’UFC-Que Choisir montrait , en effet, que pour des prestations similaires,
les complémentaires classiques sont souvent plus compétitives que les mutuelles étudiantes.
Jusqu’à 30% moins chères même pour celles offrant leurs services en ligne !

Des écarts que confirme le comparateur en ligne, Misterassur.com.
Selon ce site spécialisé dans l’assurance, un étudiant de 20 ans peut souscrire une complémentaire
de base, à partir de 20 euros par mois.
Soit, effectivement 30% moins cher qu’un contrat LMDE, par exemple.
« A cet âge où les problèmes de santé sont souvent rares, ce type de contrat suffit », commente Sylvain Pasquier, directeur général du site.

Et si le jeune assuré veut adjoindre un forfait prévention (contraception, vaccins...) ou une couverture
plus large des soins dentaires, par exemple, il peut dégotter des contrats à partir d’une trentaine d'euros,
voire de 40 euros par mois.

« Une astuce pour faire baisser la note, exclusivement quand on a une bonne vue,
est de choisir une assurance qui exclut les remboursements des équipements optiques... »,
suggère Sylvain Pasquier.

A contrario, si l'étudiant envisage d’effectuer un stage longue durée à l'étranger,
celui-ci devra vérifier que ses soins sont correctement pris en charge par sa complémentaire,
au-delà des frontières de l’Hexagone

> Des clés pour comparer

Bon à savoir :
pour vous aider à comparer les contrats entre eux et choisir le meilleur
rapport qualité/prix, sac l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire
(Unocam) a mis en ligne ( www.unocam.fr) un petit guide
« Bien comprendre et bien choisir votre complémentaire santé ».
On y découvre, entre autres, comment sera calculé le remboursement d’une complémentaire santé
selon que ses garanties sont exprimées forfaitairement (par exemple, 150 euros pour une couronne dentaire)
ou en pourcentage (150 %, 400 %..., de la base de remboursement de la Sécurité sociale).

Chantal Masson

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