Des milliers de personnes étaient rassemblées dimanche 26 janvier à Mexico, devant le Zocalo, le palais national, contre la violence et l’impunité qui gagnent toujours plus de terrain au Mexique. Les proches des victimes dénoncent les promesses non tenues du président.
Dans le cortège, parti de Cuernavaca à quelque 60 kilomètres de la capitale jeudi, Maria Hernandez brandit un portrait de son fils de cinq ans avec détermination. La Mexicaine est sans nouvelle de son enfant depuis 2012. Aujourd’hui, elle se sent trahie par le président.
« Quand la nouvelle administration est arrivée, on m’a dit que le cas de mon fils était une cause perdue, que ça faisait trop longtemps et qu’ils ne pouvaient plus rien faire. Pourtant, j’avais placé beaucoup d’espoir dans ce président. J’avais même réuni des familles de mon quartier pour qu’elles aillent voter pour lui. On a fait tout ça pour lui car on avait confiance, et maintenant qu'ils sont au pouvoir, il nous tourne le dos », raconte-t-elle.
Un drapeau comme un symbole de l’état du pays
L’année écoulée a été particulièrement sanglante au Mexique. En 2019, 35 000 personnes ont été assassinées et 5 000 autres portées disparues: un bilan dramatique pour la première année au pouvoir du chef de l’État. C’est au nom de tous les proches de victimes que le poète et militant Javier Sicilia -dont le fils a été assassiné en 2011- s’exprime devant le Palais national, alors qu’un drapeau mexicain tâché de sang et criblé de balles flotte derrière lui.
« Ce drapeau est un symbole de l’état du pays : ensanglanté, plein de douleur, dit-il. Il s’agit d’une réalité qui dépasse les institutions ordinaires. Si vous ne prenez pas la mesure de cette urgence nationale, de cette tragédie humaine, elle submergera tout le bien que vous voulez accomplir. »
Un message qui se heurte au silence du président, qui est resté enfermé dans son palais, dénonçant un « show » de la part des manifestants. Andrés Manuel Lopez Obrador s’était engagé à faire de la lutte contre la violence et les disparitions une priorité de son mandat.
http://www.rfi.fr/fr/amériques/20200127-mexique-violence-marche-paix-palais-présidentiel
Dans le cortège, parti de Cuernavaca à quelque 60 kilomètres de la capitale jeudi, Maria Hernandez brandit un portrait de son fils de cinq ans avec détermination. La Mexicaine est sans nouvelle de son enfant depuis 2012. Aujourd’hui, elle se sent trahie par le président.
« Quand la nouvelle administration est arrivée, on m’a dit que le cas de mon fils était une cause perdue, que ça faisait trop longtemps et qu’ils ne pouvaient plus rien faire. Pourtant, j’avais placé beaucoup d’espoir dans ce président. J’avais même réuni des familles de mon quartier pour qu’elles aillent voter pour lui. On a fait tout ça pour lui car on avait confiance, et maintenant qu'ils sont au pouvoir, il nous tourne le dos », raconte-t-elle.
Un drapeau comme un symbole de l’état du pays
L’année écoulée a été particulièrement sanglante au Mexique. En 2019, 35 000 personnes ont été assassinées et 5 000 autres portées disparues: un bilan dramatique pour la première année au pouvoir du chef de l’État. C’est au nom de tous les proches de victimes que le poète et militant Javier Sicilia -dont le fils a été assassiné en 2011- s’exprime devant le Palais national, alors qu’un drapeau mexicain tâché de sang et criblé de balles flotte derrière lui.
« Ce drapeau est un symbole de l’état du pays : ensanglanté, plein de douleur, dit-il. Il s’agit d’une réalité qui dépasse les institutions ordinaires. Si vous ne prenez pas la mesure de cette urgence nationale, de cette tragédie humaine, elle submergera tout le bien que vous voulez accomplir. »
Un message qui se heurte au silence du président, qui est resté enfermé dans son palais, dénonçant un « show » de la part des manifestants. Andrés Manuel Lopez Obrador s’était engagé à faire de la lutte contre la violence et les disparitions une priorité de son mandat.
http://www.rfi.fr/fr/amériques/20200127-mexique-violence-marche-paix-palais-présidentiel