SUR LA FRANCE
La France est d’abord une géologie, une géographie, un territoire, une terre, des terroirs avec des frontières la plupart du temps dessinées par la Nature - la mer qui abolit la terre, une haute chaîne de montagnes qui entrave l'avancée des hommes, des forêts impénétrables où la bête dévore son semblable, un fleuve infranchissable qui contraint à rester sur l’une de ses berges.
Ensuite, la France est une histoire produite par cette géologie sur cette géographie : le désert ne génère pas la même culture que la jungle, de même la savane ou la toundra, la montagne ou la vallée, idem avec la calotte glacière ou l’océan : une pensée inuite n’est pas une idée subsaharienne qui n’est pas une vision du monde des forêts ou une raison européenne. Les trois monothéismes sont affaires de désert, l’animisme, une affaire de nature luxuriante.
La chose ne se dit plus, raison de plus pour la réitérer : l'Histoire n’est pas une affaire de concepts ou d’Idées de la raison issus des grandes visions philosophiques allemandes, mais de forces naturelles et culturelles en perpétuel combat, vision que je dirai darwinienne. Depuis Charles Darwin et son Origine des espèces (1859) mais surtout sa Filiation de l'homme (1871), l’éthologie, la science des comportements animaux, dispense de métaphysique - du moins le devrait nous en sommes encore bien loin. Car ce qui concerne les mammifères intéresse tout aussi bien les hommes puisque ces derniers constituent une variation sur le thème fourni par les premiers.
L'histoire de France, des tribus primitives de Lascaux à sa christianisation, est une aventure de plusieurs millénaires. Mais c’est déjà la France, car sur cette terre qui ne se nomme pas encore ainsi se joue déjà ce qui structure ce que nous sommes devenus et ce que nous sommes clairement.
La France est d’abord une géologie, une géographie, un territoire, une terre, des terroirs avec des frontières la plupart du temps dessinées par la Nature - la mer qui abolit la terre, une haute chaîne de montagnes qui entrave l'avancée des hommes, des forêts impénétrables où la bête dévore son semblable, un fleuve infranchissable qui contraint à rester sur l’une de ses berges.
Ensuite, la France est une histoire produite par cette géologie sur cette géographie : le désert ne génère pas la même culture que la jungle, de même la savane ou la toundra, la montagne ou la vallée, idem avec la calotte glacière ou l’océan : une pensée inuite n’est pas une idée subsaharienne qui n’est pas une vision du monde des forêts ou une raison européenne. Les trois monothéismes sont affaires de désert, l’animisme, une affaire de nature luxuriante.
La chose ne se dit plus, raison de plus pour la réitérer : l'Histoire n’est pas une affaire de concepts ou d’Idées de la raison issus des grandes visions philosophiques allemandes, mais de forces naturelles et culturelles en perpétuel combat, vision que je dirai darwinienne. Depuis Charles Darwin et son Origine des espèces (1859) mais surtout sa Filiation de l'homme (1871), l’éthologie, la science des comportements animaux, dispense de métaphysique - du moins le devrait nous en sommes encore bien loin. Car ce qui concerne les mammifères intéresse tout aussi bien les hommes puisque ces derniers constituent une variation sur le thème fourni par les premiers.
L'histoire de France, des tribus primitives de Lascaux à sa christianisation, est une aventure de plusieurs millénaires. Mais c’est déjà la France, car sur cette terre qui ne se nomme pas encore ainsi se joue déjà ce qui structure ce que nous sommes devenus et ce que nous sommes clairement.