Migration et formation des enfants sahraouis vers Cuba

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Oumshyrine
  • Date de début Date de début

Oumshyrine

TANJA AL 3ALYA
Migration et formation des enfants sahraouis

des camps de Tindouf à Cuba



A. MEKKAOUI *

Des milliers d’enfants sahraouis ont été déportés à Cuba dès l’âge de 7 ou 9 ans, sous couvert d’éducation et avec la complicité de l’Algérie, sans l’assentiment de leurs parents dont ils sont séparés pendant 10 à 15 ans. Le « kidnapping » de ces enfants a concerné ces dernières années entre 1300 et 1700 enfants.

Ces techniques de déportation, permettent aux dirigeants du FP de faire pression, sur les parents qui ne peuvent rien entreprendre qui puisse déplaire, par peur que cela ne se répercute sur leurs enfants.
Pris en otage, les parents sont à la merci des séparatistes du FP qui les instrumentalisent à leurs fins. Les enfants sont donc arrachés à leurs parents pour être embrigadés à Cuba par des hommes qui viennent annoncer un jour aux parents que leur enfant a été choisi pour « aller en vacances ».

L’itinéraire emprunté pour atteindre Cuba à pour point de départ Tindouf et comme villes relais, Alger et Madrid.

A leur arrivée, tous les passeports des enfants enrôlés sont réquisitionnés par « la représentation diplomatique de la pseudo-RASD » à la Havane. Les enfants sont divisés en trois groupes que l’on répartit sur trois îles :
§ Isla de Juventud (île de la jeunesse)
§ Camaguez au Sud de la Havane
§ Santa Clara

Les enfants se retrouvent dans des baraquements spécifiques. Les instructeurs qui sont sahraouis et cubains leurs enseignent l’espagnol, l’idéologie marxiste-léniniste, l’instruction militaire avec maniement des armes aussi bien pour les filles que pour les garçons et l’apprentissage de la guérilla. D’autres encore sont choisis pour être envoyés dans des casernes militaires afin de recevoir une formation accélérée pour renforcer les effectifs militaires du FP. Les parents qui essayent d’avoir des informations de leurs enfants et qui envoient des lettres ou de l’argent restent sans nouvelles et ignorent tout du sort qui leur est réservé.
 
Cette prétendue scolarisation de ces enfants, à peine commencé est vite interrompue pour les exploiter dans les champs de canne à sucre (ou plusieurs cas de viols ont été répertoriés). Les enfants suivent des cours le jour à l’école et travaillaient en fin d’après-midi dans les champs pour apprendre les « vertus du travail ».

L’économie Cubaine profite ainsi de cette main d’œuvre enfantine gratuite utilisée dans les fabriques de cigares, et les maisons particulières ou les petites filles servent de domestiques et parfois livrée à la prostitution. Ceux parmi eux qui arrivent au baccalauréat, sont autorisés à quitter leurs internats pour entrer à l’Université (celle de pina de Rio, la plus fréquentée).

Enfin, vers l’âge adulte, (environ 22 ans) les enfants déportés sont renvoyés à Tindouf. A leur retour, ils subissent une discrimination qui se situe au niveau des circonstances de ralliement de leurs parents aux camps de Tindouf. Divisés en catégories, les jeunes adultes ne sont pas traités de la même manière. Généralement, ils se voient confisquer leurs diplômes ce qui empêche toute possibilité d’embauche et lie leur sort et avenir aux camps du FP.

A noter, que le 26 mars 2004, le Collectif des Associations de défense des droits de l’Homme au Sahara, qui a participé à Genève aux travaux de la 60ème session de la commission des Droits de l’Homme a rencontré les responsables du Haut Commissariat de l’ONU aux Réfugiés (HCR), pour l’informer de la situation dramatique des populations séquestrées dans les camps de Tindouf et des déportations d’enfants à Cuba et leur utilisation pour maintenir leurs familles dans les camps.

Aujourd’hui plus de 5000 enfants continuent à vivre à Cuba, contre la volonté de leurs parents.

A noter également, le cas de la sahraouie Fatima Mansour qui retrace un parcours atypique que connaissent les plus chanceux de ses enfants. Native de la ville de Dakhla, Fatima Mansour qui est issue d’une noble famille des Ouled Dlim, fut kidnappée par les guérilleros du Front Polisario à l’âge de 6 ans avec les membres de sa famille alors qu’ils campaient quelque part dans la région de Oued Eddahab. La jeune enfant est alors envoyé à Cuba ou elle séjourne pendant dix ans. Au cours de cette période elle poursuit tout son cursus scolaire et obtient une licence en anglais, langue qu’elle enseigna plus tard dans les lycées cubains. Après son retour à Tindouf, la jeune femme travaillait dans l’appareil de communication du FP et fut aussi pendant une brève période chargée d’accompagner les délégations étrangères en visite dans les camps de Lahmada.

En 1988, suite à la sanglante répression de la révolte de la population des camps, désireuse de regagner le Maroc, la jeune femme réussit à regagner le Royaume après un détour par la Mauritanie.
Aujourd’hui, Fatima Mansour, comme beaucoup d’autres, dénonce énergiquement les déportations d’enfants sahraouis à Cuba et leur utilisation pour maintenir leurs familles dans les camps. Elle fut récemment nommée conseillère à l’ambassade du Royaume à Genève, chargée du dossier du Sahara.

http://www.omifvp.org/enfants_1.htm
 
Un rapport européen accuse le Polisario

Les enfants sahraouis livrés à la prostitution à Cuba
L'économie Cubaine profite de cette main d'œuvre enfantine et gratuite; dans les fabriques de cigares; dans les champs, dans les maisons particulières où les petites filles servent de domestiques et sont livrées à la prostitution.

Abdellatif Mansour

http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHin...501/sahara.jpg
• Des enfants sahraouis dans le camp de Tindouf. Triste avenir.

L'un des aspects les plus pénibles de “l’affaire du Sahara”, est celui des milliers d’enfants sahraouis déportés à Cuba dès l'âge de 7 ou 9 ans, sous couvert d'éducation et sans l'assentiment de leurs parents dont ils sont séparés pendant 10 à 15 ans.
Sur les conditions de déportation et de séjour de ces enfants, Mme Marie-Françoise Mirot, présidente du groupe “petite fille" à l'UNESCO, a rédigé un document accablant, au terme de ses nombreux déplacements, où elle fut accompagnée de Mme Francine Henrich, ancienne ambassadrice de la Communauté européenne et représentante permanente de l’Alliance internationale des femmes (AIS) auprès de l'UNESCO.
D'entrée de jeu, la délégation informe ses interlocuteurs qu'ils doivent éviter de parler des problèmes politiques entre le Maroc et le Polisario. Seuls leurs témoignages sur leurs circonstances de départ et leurs conditions de vie à Cuba sont pris en compte par les membres de la délégation.
Il est dit explicitement dans ce rapport que “dans les camps de Tindouf règne un régime de terreur, contraignant et spartiate", avant de livrer les récits qui confirment les faits relatés.


Viols
Mais pire est le sort des enfants déportés à Cuba. À leur arrivée les frères et sœurs sont séparés et envoyés sur “l'île de la Jeunesse" où ils se retrouvent dans des baraquements spécifiques.
Les instructeurs sont sahraouis et cubains: ils enseignent l'espagnol, l'idéologie marxiste-léniniste, l'instruction militaire avec maniement des armes pour les filles comme pour les garçons, l'apprentissage de la guérilla. Par ailleurs, l'économie Cubaine profite de cette main d'œuvre enfantine et gratuite; dans les fabriques de cigares; dans les champs, pour la récolte des fruits et légumes et de la canne à sucre; dans les maisons particulières où les petites filles servent de domestiques, et sont livrées à la pédophilie et à la prostitution.
Il arrive souvent qu’elles soient violées dans les champs par des Cubains.
Le rappot cite des cas précis: “Deux jolies petites filles de 10 ans avaient subi l'école n°3, c'est à dire: enfermées seules, sans nourriture pendant plusieurs jours dans une pièce, un gentil monsieur vient leur apporter à manger et passe la nuit avec elles, le lendemain un autre homme et ainsi de suite pendant 3 mois”.
L’une des deux petites filles a eu droit à un paragraphe différencié sur son clavaire: “Deux accompagnatrices, l'une sahraouie, l'autre cubaine, l'ont emmenée dans des hôtels et des boîtes de nuit à Santa Clara et à La Havane, où enivrée et droguée pour la rendre plus docile elle a été obligée de danser nue sur les tables devant des touristes espagnols, allemands, canadiens, américains, car certaines agences touristiques proposent dans le “package" de leur séjour à Cuba la possibilité de la mise à disposition de 3 enfants par jour”.
 
À 22 ans, les enfants déportés sont enfin renvoyés à Tindouf. Pour les petites filles, c’est déjà un âge trop avancé pour qu’elles soient livrées à la prostitution.
Le rapport révèle que des garçons et des filles sont morts, contaminés par la syphilis et le sida. Les parents essaient en vain d'avoir des nouvelles de leurs enfants, ils envoient des lettres et de l'argent qui ne leur parviennent jamais.
Discrimination
Le rapport revient sur la vie quotidienne des séquestrés de Tindouf. Ils ne sont pas logés à la même enseigne. La discrimination se situe au niveau des circonstances de ralliement des camps.

Nous sommes en 1975. Il y a ceux qui y sont allés de leur propre gré. Et ceux qui ont été enlevés et conduits de force dans Lahmada.
Les deux catégories ne sont pas traitées de la même manière. Les premiers ont droit à une nourriture convenable, à des soins médicaux et des médicaments; les femmes des dirigeants des structures de base du Polisario s'offrant même le luxe d'accoucher à l'étranger.
Sur le traitement réservé aux Sahraouis de la deuxième catégorie, particulièrement les femmes, voici quelques échantillons des témoignages recueillis par la délégation et cités dans le rapport:

“Levée à 4 heures du matin, elle devait déposer son bébé dans une crèche après l'avoir nourri, l'autre enfant de 5 ans dans une école très éloignée, avant de rejoindre son lieu de travail jusqu'à la nuit. Son lait tournait, elle avait des abcès aux seins et ne pouvait nourrir le bébé alors que la nourriture est très rare. Elle n'avait que quelques heures de repos avant de recommencer le lendemain, même très fatiguée et souffrant d'anémie après son accouchement”.
Il y a beaucoup de décès de mères et d'enfants pendant les accouchements car il n'y a peu de médecins.
On compterait, d’après le rapport, une moyenne de 7 décès de bébés par jour et par dyssentrie, car on leur donne souvent du lait périmé.
Sévices


Pour cause de mauvais équilibre nutritif, les enfants sont rachitiques. Il n'y a pas de vaccinations contre les maladies infantiles. Les médicaments distribués sont périmés, les soins médicaux ne sont pas adaptés. Les dons de sang sont imposés. En cas de désobéissance, les récalcitrants s’exposent à des sévices corporels relevés et décrits dans le rapport:

“Être attachée les mains dans le dos à un poteau en plein soleil pendant 18 heures consécutives.
Subir la fellga: les pieds attachés sur une planchette, la tête en bas durant huit heures, on frappe sur les pieds avec un bâton. Ensuite on ne peut plus se tenir debout.
Pour les filles, c’est le viol collectif quelques fois devant toute la famille, père, mère, frères, sœurs”.

Les Khmers rouges du sinistre Pol-Pot n’auraient pas fait mieux. Etre marié à une jolie femme est un gros risque, surtout si celle-ci plaît à un dirigeant du Polisario. Lorsque le malheureux mari fait de la résistance, la sanction tombe sans autre forme de procès: la prison, la torture et le divorce forcé.
L’idéologie du Polisario veut que les femmes soient avant tout des reproductrices. Les méthodes contraceptives sont interdites, pour trois objectifs: augmenter les effectifs du Polisario; gonfler les chiffres des réfugiés; quémander plus d’aide humanitaire. Laquelle aide est détournée pour maintenir le train de vie des pachas du Polisario.
 
c'est du formatage de cerveaux de jeunes enfants. On leur apprend a desteter leur pays d'origine, le Maroc. Tous les regimes totalitaires ont utilise ces techniques, dont les fascistes, les Nazis,... tous ont fini par perdre ou se decomposer, le Polizario n'echappera pas a son funeste destin.
 
c'est du formatage de cerveaux de jeunes enfants. On leur apprend a desteter leur pays d'origine, le Maroc. Tous les regimes totalitaires ont utilise ces techniques, dont les fascistes, les Nazis,... tous ont fini par perdre ou se decomposer, le Polizario n'echappera pas a son funeste destin.


On te fait avaler n'importe quoi, tu es vraiment naïf, regarde la source, c'est comme si on publierait des infos d'el watan ou du matin.ma :D

Il faut vraiment être naïf, si cette info s'était avérée, ne t'inquiète pas, le monde entier en aurait parlé.

Tout ça pour faire réagir les pseudos guéguerre, bon il faut bien amuser la galerie ;)
 
On te fait avaler n'importe quoi, tu es vraiment naïf, regarde la source, c'est comme si on publierait des infos d'el watan ou du matin.ma :D

Il faut vraiment être naïf, si cette info s'était avérée, ne t'inquiète pas, le monde entier en aurait parlé.

Tout ça pour faire réagir les pseudos guéguerre, bon il faut bien amuser la galerie ;)

si tu veux savoir les crimes du Polizario ne m'amusent pas mais pas du tout. maintenant que les points evoques ne soient pas tous vrais ou exageres c'est tout a fait possible, mais ce qui est certain c'est que le Polizario est une entreprise de destruction de l'identite marocaine des sahraouis, avec une rigidite de pensee a la cubaine ou version sovietique des annees 70. Les sahraouis vivent dans l'arbitraire, la pensee unique et la misere.
 
Retour
Haut