Près de deux milliards de dirhams de perte pour la filière agrumicole

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Mauvaise passe pour la filière agrumicole, qui a perdu 2 milliards de dirhams lors de la campagne agricole précédente. Inquiets pour leur futur, les producteurs réclament une intervention du gouvernement.

La Fédération interprofessionnelle marocaine des agrumes (Maroc Citrus) tire la sonnette d’alarme. Malgré une hausse de 15 % des récoltes en 2018-2019 (2,62 millions de tonnes contre 2,28 millions de tonnes en 2017-2018), la filière agrumicole est confrontée à une crise “sans précédent” qui se caractérise par un effondrement des prix sur le marché international. Les premières estimations des professionnels du secteur évaluent les pertes de la campagne précédente à 2 milliards de dirhams.

La faute à une suite d’événements — internes et externes — défavorables. “Cette situation est la conjugaison de plusieurs facteurs, à savoir une production exceptionnelle d’agrumes au niveau de tout le bassin méditerranéen, un retard de maturité de 4 à 5 semaines et des difficultés d’écoulement commercial tant à l’export qu’au niveau du marché local”, relate le communiqué de Maroc Citrus.

Une importante partie de la production d’agrumes a été abandonnée sur arbre. Au-delà des variables météorologiques, le Maroc souffre d’un manque de compétitivité face à ses principaux concurrents internationaux. “L’Espagne bénéficie de sa proximité logistique du marché européen, qui reste le plus gros importateur d’agrumes au monde”, alors que l’Egypte et la Turquie “profitent du faible coût de la main-d’œuvre et des ressources hydriques, et de la forte dévaluation de leur monnaie”, poursuit la Fédération.

Le gouvernement appelé à l’aide

Et la mauvaise passe menace de se prolonger au vu des signaux alarmants de la campagne en cours : “L’ensemble des opérateurs de la filière se trouvent donc actuellement dans une situation conjoncturelle difficile, ne leur permettant ni d’honorer leurs engagements vis-à-vis des fournisseurs ni de financer les charges de l’actuelle campagne qui s’annonce d’ores et déjà difficile, en raison notamment de la baisse inquiétante de la production attendue qui atteindrait -50 % au niveau national et près de 80 % dans les grands bassins de production de petits fruits.”

Maroc Citrus avait alerté le ministère de l’Agriculture sur la crise en cours dès janvier 2019. Au cours de la réunion, des mesures de soutien et d’accompagnement de la filière avaient alors été décidées. Mais aucune aide n’a encore été activée par le gouvernement. “Eu égard au rôle socio-économique prépondérant de la filière agrumicole au sein de l’économie nationale […] les participants à l’Assemblée générale ont interpellé le gouvernement pour activer, dans les meilleurs délais, la signature de la convention instituant les mesures urgentes de redressement de la filière, conclue en juillet dernier entre la Fédération et le Ministère de l’Agriculture.”

La Fédération interprofessionnelle marocaine des agrumes (Maroc Citrus) tire la sonnette d’alarme. Malgré une hausse de 15 % des récoltes en 2018-2019 (2,62 millions de tonnes contre 2,28 millions de tonnes en 2017-2018), la filière agrumicole est confrontée à une crise “sans précédent” qui se caractérise par un effondrement des prix sur le marché international. Les premières estimations des professionnels du secteur évaluent les pertes de la campagne précédente à 2 milliards de dirhams.

La faute à une suite d’événements — internes et externes — défavorables. “Cette situation est la conjugaison de plusieurs facteurs, à savoir une production exceptionnelle d’agrumes au niveau de tout le bassin méditerranéen, un retard de maturité de 4 à 5 semaines et des difficultés d’écoulement commercial tant à l’export qu’au niveau du marché local”, relate le communiqué de Maroc Citrus.

Une importante partie de la production d’agrumes a été abandonnée sur arbre. Au-delà des variables météorologiques, le Maroc souffre d’un manque de compétitivité face à ses principaux concurrents internationaux. “L’Espagne bénéficie de sa proximité logistique du marché européen, qui reste le plus gros importateur d’agrumes au monde”, alors que l’Egypte et la Turquie “profitent du faible coût de la main-d’œuvre et des ressources hydriques, et de la forte dévaluation de leur monnaie”, poursuit la Fédération.



 
salam,
je ne suis pas un expert mais les entreprises marocaines devraient se lancer dans la transformation des agrumes. Ils gagneraient en valeur ajouté et comme c'est industriel ça se conserve plus longtemps donc moins de pertes
 
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