Un bon moyen pour diminuer le nombre des huit millions de femmes sans marie au Maroc. C'est simple et facile d'apres les jeunes femmes du Senegal.
Des hommes beaucoup plus âgés
Comment la polygamie, perçue comme rétrograde par ces premières élites d’après l’indépendance, est-elle devenue acceptable pour nombre de femmes issues des milieux bourgeois et intellectuels ? « Faute de travail, les jeunes hommes instruits n’ont plus les moyens de fonder une famille. Les femmes de leur classe d’âge ayant fait de longues études épousent donc des hommes beaucoup plus âgés mais avec une bonne situation matérielle et, très souvent, mariés. La pression sociale autour du mariage contraint les femmes à choisir la polygamie par dépit très souvent », explique Fatou Sow Sarr, qui observe cette tendance parmi ses étudiantes en thèse.
Mais la chercheuse constate un autre bouleversement dans les rapports conjugaux. Apparue au Sénégal avant l’arrivée de l’islam, mais codifiée par la religion, la polygamie était inscrite dans une organisation sociale. « Il fallait des bras pour cultiver la terre et remplir son grenier. L’homme se devait d’être équitable et respectueux envers ses épouses. Chacune avait un statut spécial. Ce qui a changé, c’est qu’aujourd’hui, en milieu urbain, on assiste à une forme d’exploitation des femmes. Pour rester mariées, certaines sont prêtes à tout, quitte à inverser les rôles en étant celles qui entretiennent leur mari. Ce dernier joue sur les rivalités entre les coépouses. Ces rivalités épuisent les femmes, détournent leur énergie et les empêchent de prendre leur place dans la société », regrette Fatou Sow Sarr.
Source.
http://www.lemonde.fr/afrique/artic...-peur-aux-femmes-instruites_5297654_3212.html
Des hommes beaucoup plus âgés
Comment la polygamie, perçue comme rétrograde par ces premières élites d’après l’indépendance, est-elle devenue acceptable pour nombre de femmes issues des milieux bourgeois et intellectuels ? « Faute de travail, les jeunes hommes instruits n’ont plus les moyens de fonder une famille. Les femmes de leur classe d’âge ayant fait de longues études épousent donc des hommes beaucoup plus âgés mais avec une bonne situation matérielle et, très souvent, mariés. La pression sociale autour du mariage contraint les femmes à choisir la polygamie par dépit très souvent », explique Fatou Sow Sarr, qui observe cette tendance parmi ses étudiantes en thèse.
Mais la chercheuse constate un autre bouleversement dans les rapports conjugaux. Apparue au Sénégal avant l’arrivée de l’islam, mais codifiée par la religion, la polygamie était inscrite dans une organisation sociale. « Il fallait des bras pour cultiver la terre et remplir son grenier. L’homme se devait d’être équitable et respectueux envers ses épouses. Chacune avait un statut spécial. Ce qui a changé, c’est qu’aujourd’hui, en milieu urbain, on assiste à une forme d’exploitation des femmes. Pour rester mariées, certaines sont prêtes à tout, quitte à inverser les rôles en étant celles qui entretiennent leur mari. Ce dernier joue sur les rivalités entre les coépouses. Ces rivalités épuisent les femmes, détournent leur énergie et les empêchent de prendre leur place dans la société », regrette Fatou Sow Sarr.
Source.
http://www.lemonde.fr/afrique/artic...-peur-aux-femmes-instruites_5297654_3212.html