Un ministre israélien achève une visite au Maroc, colère d'Alger

non mais le culot ces généraux mdrrrr!!!!!


Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a conclu jeudi sa première visite au Maroc, concrétisée par un accord de coopération sécuritaire "sans précédent" avec le royaume chérifien, qui a déclenché la fureur du voisin algérien.

"Nous avons achevé une visite historique (...) qui va contribuer à la sécurité de l'Etat d'Israël et à ses relations étrangères", a indiqué un communiqué du bureau de M. Gantz.

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Avant son départ, l'ancien chef de l'armée israélienne a rencontré jeudi le patron du contre-espionnage marocain et visité, visiblement ému, la synagogue Talmud Torah, la dernière de Rabat.

Ce déplacement de 48 heures au Maroc, le premier par un ministre israélien de la Défense, s'est matérialisé par la signature d'un accord sécuritaire bilatéral qui "permettra une coopération industrielle, militaire et dans le domaine du renseignement", s'est félicité M. Gantz.

Il s'agit du premier accord du genre entre Israël et un pays arabe, qui devrait faciliter l'acquisition par le Maroc de technologies de l'industrie de défense israélienne. Même si aucun contrat d'achat d'armement n'a été confirmé pendant la visite.

Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz lors d'une visite à la synagogue Talmud Torah à Rabat le 25 novembre 2021
© Jonah MANDEL Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz lors d'une visite à la synagogue Talmud Torah à Rabat le 25 novembre 2021
L'Etat hébreu est l'un des principaux exportateurs au monde de drones armés et de logiciels de sécurité comme le très controversé Pegasus de la société NSO.

- "Le Mossad à nos frontières" -

Un an à peine après la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, cette entente militaire survient dans un contexte régional tendu.

Au cours de son séjour, M. Gantz a mentionné à plusieurs reprises les "menaces et défis grandissants dans la région".

Alger a rompu, en août, ses relations avec Rabat en raison "d'actions hostiles" du royaume, sur fond de rivalité régionale et de querelle sur la question du Sahara occidental, qui oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario soutenus par l'Algérie.
 
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