Le ministre de l'Education nationale veut faire de la dictée quotidienne "une réalité" à l'école primaire
C'est la réponse du ministre de l'Education nationale aux mauvais résultats des élèves français dans une nouvelle étude internationale.
Jean-Michel Blanquer a annoncé, mardi 5 décembre, la mise en place d'une dictée quotidienne à l'école primaire. L'idée n'est pas nouvelle – Najat Vallaud-Belkacem le promettait dès 2015 – mais elle doit désormais "devenir une réalité", insiste-t-il.
Cette dictée fait partie d'une série de recommandations qui visent à "souligner le caractère quotidien et central de la lecture, ainsi que l’importance d’un apprentissage systématique du vocabulaire, de la grammaire et donc de l’orthographe", développe le ministère dans un communiqué.
Cette annonce a été faite dans la foulée de la publication des résultats de l'étude Pirls.
Dans cette enquête, qui compare les systèmes éducatifs de 50 pays, les écoliers français se classent 34e en compréhension en lecture.
L'étude Pirls existe depuis 2001, et en quinze ans, avec les Pays-Bas, la France est le seul pays qui a régressé dans ce classement.
EN EFFET,
Ecole : le niveau de lecture des élèves français baisse... dangereusement
Après les maths, les conclusions de l'enquête Pirls montrent brutalement le déclin des compétences en lecture des jeunes Français.
Le système scolaire français, cette machinerie complexe, qu’on a longtemps pris pour la huitième merveille du monde, se voit cloué au pilori.
L’enquête Pirls 2016 marque toutefois une nouvelle étape dans notre dégringolade éducative.
Cette fois-ci, nous ne sommes plus confrontés à un problème d’injustice sociale, mais bien à un dysfonctionnement massif de l’Education nationale.
Contrairement aux dernières études Pisa (menées auprès des jeunes de 15 ans),
qui mettaient en avant le décrochage entre une minorité de bons élèves – performants au niveau international – et une majorité d’élèves médiocres,
Pirls, en effet, ne fait pas de détail parmi nos chères têtes blondes. Filles ou garçons, "mauvais éléments" ou têtes de classe, élèves de centre-ville ou de REP…
Les plus de 4.000 écoliers, dont les experts ont testé les compétences de lecteurs à la fin de leur quatrième année d’instruction primaire (le CM1), sous-performent tous, et ce, quels que soient les exercices qui leur sont proposés.
suite sur
https://actus.nouvelobs.com/educati...ia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20171205
mam
ps et encore il n'y avait pas encore l"écriture inclusive
C'est la réponse du ministre de l'Education nationale aux mauvais résultats des élèves français dans une nouvelle étude internationale.
Jean-Michel Blanquer a annoncé, mardi 5 décembre, la mise en place d'une dictée quotidienne à l'école primaire. L'idée n'est pas nouvelle – Najat Vallaud-Belkacem le promettait dès 2015 – mais elle doit désormais "devenir une réalité", insiste-t-il.
Cette dictée fait partie d'une série de recommandations qui visent à "souligner le caractère quotidien et central de la lecture, ainsi que l’importance d’un apprentissage systématique du vocabulaire, de la grammaire et donc de l’orthographe", développe le ministère dans un communiqué.
Cette annonce a été faite dans la foulée de la publication des résultats de l'étude Pirls.
Dans cette enquête, qui compare les systèmes éducatifs de 50 pays, les écoliers français se classent 34e en compréhension en lecture.
L'étude Pirls existe depuis 2001, et en quinze ans, avec les Pays-Bas, la France est le seul pays qui a régressé dans ce classement.
EN EFFET,
Ecole : le niveau de lecture des élèves français baisse... dangereusement
Après les maths, les conclusions de l'enquête Pirls montrent brutalement le déclin des compétences en lecture des jeunes Français.
Le système scolaire français, cette machinerie complexe, qu’on a longtemps pris pour la huitième merveille du monde, se voit cloué au pilori.
L’enquête Pirls 2016 marque toutefois une nouvelle étape dans notre dégringolade éducative.
Cette fois-ci, nous ne sommes plus confrontés à un problème d’injustice sociale, mais bien à un dysfonctionnement massif de l’Education nationale.
Contrairement aux dernières études Pisa (menées auprès des jeunes de 15 ans),
qui mettaient en avant le décrochage entre une minorité de bons élèves – performants au niveau international – et une majorité d’élèves médiocres,
Pirls, en effet, ne fait pas de détail parmi nos chères têtes blondes. Filles ou garçons, "mauvais éléments" ou têtes de classe, élèves de centre-ville ou de REP…
Les plus de 4.000 écoliers, dont les experts ont testé les compétences de lecteurs à la fin de leur quatrième année d’instruction primaire (le CM1), sous-performent tous, et ce, quels que soient les exercices qui leur sont proposés.
suite sur
https://actus.nouvelobs.com/educati...ia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20171205
mam
ps et encore il n'y avait pas encore l"écriture inclusive