didadoune
VIB
Les placards «dorés», c’est du passé. Aujourd’hui, l’ostracisation d’un salarié a pour but de le pousser vers la sortie. Sachez quel comportement adopter si cela vous arrive.
Christophe est tombé de haut. Directeur des systèmes d’information d’une entreprise industrielle depuis dix-sept ans, il a été mis sur une voie de garage à l’arrivée d’un nouveau directeur général. «Il m’a confié l’obscure mission d’“éclairer l’entreprise sur les pistes possibles de développement pour l’ave-nir”.
Je ne m’y attendais pas et me suis senti dépossédé de façon injuste», raconte-t-il. A 56 ans, ce manager se retrouve seul dans un bureau tout juste équipé d’un téléphone et d’un ordinateur. Après avoir encadré plus de 500 personnes dans le monde, le choc est rude.
La mise au placard n’épargne personne, et surtout pas les cadres. «80% des harcelés sont des managers», souligne Sophie Aubard, cofondatrice de l’Institut du salarié, un cabinet d’accompagnement des personnes en difficulté. Mais elle a changé de physionomie : «Auparavant, le placard pouvait être “doré”.
Il avait quelque chose de bienveillant. Avec la crise, il vise purement et simplement à pousser vers la sortie.»
Vous aussi, après des années où vous n’avez jamais ménagé votre temps ni vos efforts, avez été soudain mis à l’écart, privé de messagerie professionnelle, de réunions, voire de travail ? Ne vous laissez pas abattre et reprenez la situation en main.
Se mettre hors d’atteinte : installez-vous dans la lumière
Dès qu’ils atteignent 50, voire 40 ans, les managers sont dans le collimateur.
Objectif de l’entreprise : les faire partir en vidant leur poste de tout intérêt. Les spécialistes des ressources humaines appellent cela le «job vacuum».
A part l’âge, certains épisodes de la vie de l’entreprise sont propices aux placardisations : une restructuration, un rachat, une fusion avec une autre entité, un changement de direction ou de N+1…
Le comble, c’est qu’un parcours sans faute et un professionnalisme éprouvé ne protègent pas. «La mise au placard concerne aussi les cadres perfectionnistes et impliqués dans leur travail», prévient la coach Sandra Sadat.
Si les compétences et la motivation ne mettent pas à l’abri d’une ostracisation, pourquoi et comment se retrouve-t-on en ligne de mire ? «Le point commun des placardisés est de n’avoir pas fait assez de “marketing personnel” en participant, par exemple, à des projets emblématiques qui leur auraient permis de se faire connaître dans l’entreprise.»
Christophe est tombé de haut. Directeur des systèmes d’information d’une entreprise industrielle depuis dix-sept ans, il a été mis sur une voie de garage à l’arrivée d’un nouveau directeur général. «Il m’a confié l’obscure mission d’“éclairer l’entreprise sur les pistes possibles de développement pour l’ave-nir”.
Je ne m’y attendais pas et me suis senti dépossédé de façon injuste», raconte-t-il. A 56 ans, ce manager se retrouve seul dans un bureau tout juste équipé d’un téléphone et d’un ordinateur. Après avoir encadré plus de 500 personnes dans le monde, le choc est rude.
La mise au placard n’épargne personne, et surtout pas les cadres. «80% des harcelés sont des managers», souligne Sophie Aubard, cofondatrice de l’Institut du salarié, un cabinet d’accompagnement des personnes en difficulté. Mais elle a changé de physionomie : «Auparavant, le placard pouvait être “doré”.
Il avait quelque chose de bienveillant. Avec la crise, il vise purement et simplement à pousser vers la sortie.»
Vous aussi, après des années où vous n’avez jamais ménagé votre temps ni vos efforts, avez été soudain mis à l’écart, privé de messagerie professionnelle, de réunions, voire de travail ? Ne vous laissez pas abattre et reprenez la situation en main.
Se mettre hors d’atteinte : installez-vous dans la lumière
Dès qu’ils atteignent 50, voire 40 ans, les managers sont dans le collimateur.
Objectif de l’entreprise : les faire partir en vidant leur poste de tout intérêt. Les spécialistes des ressources humaines appellent cela le «job vacuum».
A part l’âge, certains épisodes de la vie de l’entreprise sont propices aux placardisations : une restructuration, un rachat, une fusion avec une autre entité, un changement de direction ou de N+1…
Le comble, c’est qu’un parcours sans faute et un professionnalisme éprouvé ne protègent pas. «La mise au placard concerne aussi les cadres perfectionnistes et impliqués dans leur travail», prévient la coach Sandra Sadat.
Si les compétences et la motivation ne mettent pas à l’abri d’une ostracisation, pourquoi et comment se retrouve-t-on en ligne de mire ? «Le point commun des placardisés est de n’avoir pas fait assez de “marketing personnel” en participant, par exemple, à des projets emblématiques qui leur auraient permis de se faire connaître dans l’entreprise.»
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