Les élèves se mobilisent pour leur camarade afghane
Bruxelles Une manifestation a eu lieu hier matin devant l’Institut des Ursulines de Molenbeek, en soutien à Anmetkwor, une jeune Afghane qui a reçu l’ordre de quitter le territoire belge.
Lorsque la sonnerie de l’Institut des Ursulines a retenti pour annoncer le début des cours du matin, seuls les garçons ont fait mine de rentrer dans l’établissement. Les élèves et professeurs de sexe féminin sont restés à l’extérieur, comme dans une école afghane où les femmes n’ont pas le droit d’entrer.
Pendant plus d’une heure, les élèves ont mené cette action symbolique en soutien à leur camarade d’origine afghane qui risque d’être expulsée.
Anmetkwor a en effet reçu, la semaine dernière, un deuxième ordre de quitter la Belgique avec sa famille. < "On l’epêche de continuer son éducation au péril de sa vie"
La jeune fille de 18 ans est issue de la communauté religieuse sikhe. Dans sa région d’origine, des conflits religieux subsistent. Après avoir perdu plusieurs membres de sa famille, elle a fui clandestinement vers la Belgique en 2007. < "Je ne veux pas retourner en Afhanistan. Ma famille est en danger dans ce pays. Mon petit frère a été tué sous mes yeux. Si j’y retourne, je serai obligée de vivre cachée. Je ne pourrai pas aller à l’école."
Derrière elle, quelque 200 filles scandaient le slogan
Puis, à 10 h 30, l’assemblée a observé une minute de silence. < "Cela représente le retour en Afhanistan. La Belgique, terre d’accueil, était pour elle la possibilité de vivre bien. Et à nouveau, on lui demande de retourner en enfer"
Depuis trois ans, Anmetkwor fréquente cet établissement. Ici, elle a appris à parler le français, le néerlandais et l’anglais. < "Elle s’est très ben intégrée dans notre école. C’est une fille bosseuse et qui n’a qu’une ambition : réussir son parcours scolaire. Ça nous a bouleversés d’apprendre qu’elle risquait d’être expulsée"
Bernard De Vos , le délégué général aux Droits de l’enfant, était également venu prêter main-forte aux manifestants : "C’est captal d’être là. Mes demandes au cabinet de Maggie De Block, la secrétaire d’État à l’Intégration sociale, restent sans réponse. Je pense que c’est très efficace qu’élèves et professeurs se mobilisent."
source : http://www.dhnet.be/regions/bruxell...eur-camarade-afghane-5286f7a73570aa4f7906f53b
Bruxelles Une manifestation a eu lieu hier matin devant l’Institut des Ursulines de Molenbeek, en soutien à Anmetkwor, une jeune Afghane qui a reçu l’ordre de quitter le territoire belge.
Lorsque la sonnerie de l’Institut des Ursulines a retenti pour annoncer le début des cours du matin, seuls les garçons ont fait mine de rentrer dans l’établissement. Les élèves et professeurs de sexe féminin sont restés à l’extérieur, comme dans une école afghane où les femmes n’ont pas le droit d’entrer.
Pendant plus d’une heure, les élèves ont mené cette action symbolique en soutien à leur camarade d’origine afghane qui risque d’être expulsée.
Anmetkwor a en effet reçu, la semaine dernière, un deuxième ordre de quitter la Belgique avec sa famille. < "On l’epêche de continuer son éducation au péril de sa vie"
La jeune fille de 18 ans est issue de la communauté religieuse sikhe. Dans sa région d’origine, des conflits religieux subsistent. Après avoir perdu plusieurs membres de sa famille, elle a fui clandestinement vers la Belgique en 2007. < "Je ne veux pas retourner en Afhanistan. Ma famille est en danger dans ce pays. Mon petit frère a été tué sous mes yeux. Si j’y retourne, je serai obligée de vivre cachée. Je ne pourrai pas aller à l’école."
Derrière elle, quelque 200 filles scandaient le slogan
Puis, à 10 h 30, l’assemblée a observé une minute de silence. < "Cela représente le retour en Afhanistan. La Belgique, terre d’accueil, était pour elle la possibilité de vivre bien. Et à nouveau, on lui demande de retourner en enfer"
Depuis trois ans, Anmetkwor fréquente cet établissement. Ici, elle a appris à parler le français, le néerlandais et l’anglais. < "Elle s’est très ben intégrée dans notre école. C’est une fille bosseuse et qui n’a qu’une ambition : réussir son parcours scolaire. Ça nous a bouleversés d’apprendre qu’elle risquait d’être expulsée"
Bernard De Vos , le délégué général aux Droits de l’enfant, était également venu prêter main-forte aux manifestants : "C’est captal d’être là. Mes demandes au cabinet de Maggie De Block, la secrétaire d’État à l’Intégration sociale, restent sans réponse. Je pense que c’est très efficace qu’élèves et professeurs se mobilisent."
source : http://www.dhnet.be/regions/bruxell...eur-camarade-afghane-5286f7a73570aa4f7906f53b