Mobilisation en france pour empêcher l'expulsion d'un homosexuel guinéen

belgika

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Moussa, âgé de 28 ans, risque d'être expulsé dans son pays d'origine où l'homosexualité est passible d'une peine allant jusqu'à trois ans de prison.

Des rassemblements se sont tenus dans toute la France pour contester la décision des autorités françaises.



Moussa, 28 ans, est un homosexuel guinéen au cœur d'une polémique en France.


Le jeune homme, arrivé en France en 2015 avec une autorisation temporaire de travail, a vu sa demande d'asile déboutée en 2017.


Depuis, cet artiste acrobate était donc considéré comme un immigrant illégal.


Fin mars, il a été interpellé et placé dans un centre de rétention administrative (CRA) à Nîmes, dans le Gard, en attendant d'être expulsé vers son pays d'origine.


Mais Moussa est homosexuel. Un crime puni d'une peine de trois ans d'emprisonnement en Guinée. Il affirme que son compagnon a été lynché à mort par sa famille dans son pays natal.


Il a donc choisi de quitter la Guinée pour fuir les persécutions contre les homosexuels. Son expulsion le conduirait «vers une mort quasi-certaine», s'inquiète Aides, qui demande que son dossier soit réexaminé par l'Office de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).



À ce stade, «on n'a pas été saisi d'une demande de réexamen et on cherche à en savoir plus», indique l'Ofpra, rappelant qu'une telle demande est possible après un premier rejet de l'Ofpra, confirmé par la Cour d'appel (CNDA), «si un élément nouveau est versé au dossier».


L'Ofpra «est très mobilisé» et «attentif à protéger les personnes en raison de leur orientation sexuelle, dès lors que celle-ci est avérée et les craintes dans le pays d'origine sont établies», a-t-on ajouté de même source.


«Sa garde à vue a été prolongée et il devrait faire l'objet vendredi d'une comparution immédiate pour soustraction à l'exécution d'une obligation de quitter le territoire», a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête jeudi soir.


De nombreux rassemblements



Le cas de Moussa a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux. «Son compagnon a déjà été assassiné en raison de son homosexualité.


Son expulsion serait un scandale», a affirmé le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. «Il est temps que le gouvernement fasse preuve de l'humanité qu'il évoque si souvent. Messieurs Macron et Collomb, mettez fin à cette procédure», lançait pour sa part Emmanuelle Cosse, ancienne ministre du Logement et ex-présidente de l'association Act-Up, en interpellant le président français et le ministre de l'Intérieur.




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http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...echer-l-expulsion-d-un-homosexuel-guineen.php
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Macron n’avait pas dit que le droit d’asile doit être accordé à ceux qui sont menacés dans leurs pays ? Ou j’ai mal compris ? Parce que sinon, c’est bizarre, cette expulsion.
 
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