Nouvelle journée de mobilisation émaillée de violences dans les lycées, mercredi 5 décembre, pour protester contre la réforme du baccalauréat et de Parcoursup mais aussi, pour certains, en soutien aux "gilets jaunes". Dans le Loiret, un élève de seconde du lycée Jacques-Monod de Saint-Jean-de-Braye a été blessé lors d'affrontements avec la police. Il a été hospitalisé mais son pronostic vital n'est pas engagé, selon la préfecture. Un jeune homme de 17 ans a été aussi été blessé au visage mercredi après avoir été touché par un tir de flashball à la tête devant le lycée Simone-de-Beauvoir de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), rapporte France Bleu Paris. La veille, une lycéenne de 16 ans a été atteinte "par un tir de flash-ball venant d'une unité de CRS", selon le témoignage au Dauphiné libéré de sa famille, qui a porté plainte mercredi. Lundi, un lycéen de 18 ans, en terminale, a été touché à l'entrejambe à Meaux, selon Le Parisien, et a lui aussi déposé plainte.
Des facultés perturbées. Deux sites d'universités parisiennes ont été gagnés par les perturbations, mercredi. Des étudiants ont voté un "blocus" des sites de Censier (Paris-3) et Tolbiac (Paris-1), pour protester contre la hausse des frais d'inscription pour les jeunes venus de pays hors de l'Union européenne.
"Ce mouvement est extrêmement violent", s'est inquiété le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer. "Dans certains endroits, à Marseille et à Toulouse, on constate les problèmes les plus forts et surtout avec une violence qu'on n'a jamais vue", a-t-il ajouté.
Des facultés perturbées. Deux sites d'universités parisiennes ont été gagnés par les perturbations, mercredi. Des étudiants ont voté un "blocus" des sites de Censier (Paris-3) et Tolbiac (Paris-1), pour protester contre la hausse des frais d'inscription pour les jeunes venus de pays hors de l'Union européenne.
"Ce mouvement est extrêmement violent", s'est inquiété le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer. "Dans certains endroits, à Marseille et à Toulouse, on constate les problèmes les plus forts et surtout avec une violence qu'on n'a jamais vue", a-t-il ajouté.