boptitprince
je ne suis qu'un prince..
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/384951/molenbeek-c-est-la-jungle.html#comments
Molenbeek : cest la jungle !
(10/02/2012)
© BAUWERAERTS
Deux bijoutiers attaqués se disent prêts à faire justice eux-mêmes. Ils sont excédés par linsécurité qui règne dans cette commune
MOLENBEEK Nisar et Zaheer Mohamad sont frères. Comme létait leur père, ils sont bijoutiers, une tradition dans la famille. Chacun possède son commerce à Molenbeek. Lun rue du Prado, lautre rue du Comte de Flandre.
Les deux bijouteries sont en fait situées chacune dun côté du commissariat principal de Molenbeek. Quelques mètres à peine les séparent des policiers et pourtant cela na pas empêché que les deux soient victimes de braquages. À quatre reprises au total. Le dernier fait remonte à ce mercredi après midi. Il était environ 14 h 30 lorsque trois individus armés ont fait irruption dans le commerce de Zaheer (rue du Prado). Ils mont menacé avec leur arme et ont emporté la plupart des bijoux, le contenu du coffre et de la caisse, nous précise Zaheer, affirmant pouvoir facilement les reconnaître mais convaincu à la fois que laffaire sera classée sans suite par la police. Ils ont laissé tomber la recherche des braqueurs qui sen sont pris à moi lan dernier. Je suis convaincu que, cette fois, ce sera pareil, regrette Zaheer qui dit songer très sérieusement à sarmer désormais.
Son frère Nisar, bijoutier de la rue du Comte de Flandre, est plus en colère encore face à ce quil qualifie de commune où les criminels sont les maîtres !
Ils font ce quils veulent ! Ils savent quils ne risquent rien ou quasi rien ! Molenbeek, cest devenu la jungle ! Nous sommes juste à côté du commissariat principal et cela ne les empêche pas de nous attaquer. Je suis complètement démoralisé. La bijouterie, cétait une affaire de famille, de père en fils. Mais là, nous serons certainement les derniers, regrette Nisar, complètement à bout. Raison pour laquelle je vous ai contacté. Je nai plus de patience. Et je sais que sil arrive encore quoi que ce soit ou quon ne cherche pas les braqueurs qui sen sont pris à mon frère, je risque de faire justice moi-même. Nous avons toujours travaillé. Jamais nous navons abusé du système. Nous avons également le droit à la sécurité. On en a marre de ces crapules, répète le bijoutier qui ne peut même plus assurer son commerce ! Les assureurs nassurent plus les bijoutiers à Molenbeek. Ou alors à des prix dix fois plus élevés quailleurs.
Nawal Bensalem
Molenbeek : cest la jungle !
(10/02/2012)
© BAUWERAERTS
Deux bijoutiers attaqués se disent prêts à faire justice eux-mêmes. Ils sont excédés par linsécurité qui règne dans cette commune
MOLENBEEK Nisar et Zaheer Mohamad sont frères. Comme létait leur père, ils sont bijoutiers, une tradition dans la famille. Chacun possède son commerce à Molenbeek. Lun rue du Prado, lautre rue du Comte de Flandre.
Les deux bijouteries sont en fait situées chacune dun côté du commissariat principal de Molenbeek. Quelques mètres à peine les séparent des policiers et pourtant cela na pas empêché que les deux soient victimes de braquages. À quatre reprises au total. Le dernier fait remonte à ce mercredi après midi. Il était environ 14 h 30 lorsque trois individus armés ont fait irruption dans le commerce de Zaheer (rue du Prado). Ils mont menacé avec leur arme et ont emporté la plupart des bijoux, le contenu du coffre et de la caisse, nous précise Zaheer, affirmant pouvoir facilement les reconnaître mais convaincu à la fois que laffaire sera classée sans suite par la police. Ils ont laissé tomber la recherche des braqueurs qui sen sont pris à moi lan dernier. Je suis convaincu que, cette fois, ce sera pareil, regrette Zaheer qui dit songer très sérieusement à sarmer désormais.
Son frère Nisar, bijoutier de la rue du Comte de Flandre, est plus en colère encore face à ce quil qualifie de commune où les criminels sont les maîtres !
Ils font ce quils veulent ! Ils savent quils ne risquent rien ou quasi rien ! Molenbeek, cest devenu la jungle ! Nous sommes juste à côté du commissariat principal et cela ne les empêche pas de nous attaquer. Je suis complètement démoralisé. La bijouterie, cétait une affaire de famille, de père en fils. Mais là, nous serons certainement les derniers, regrette Nisar, complètement à bout. Raison pour laquelle je vous ai contacté. Je nai plus de patience. Et je sais que sil arrive encore quoi que ce soit ou quon ne cherche pas les braqueurs qui sen sont pris à mon frère, je risque de faire justice moi-même. Nous avons toujours travaillé. Jamais nous navons abusé du système. Nous avons également le droit à la sécurité. On en a marre de ces crapules, répète le bijoutier qui ne peut même plus assurer son commerce ! Les assureurs nassurent plus les bijoutiers à Molenbeek. Ou alors à des prix dix fois plus élevés quailleurs.
Nawal Bensalem