Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités françaises
Mort de zyed et bouna : relaxe définitive des deux policiers
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Fitra, post: 13732786, member: 340003"] [B][I][url="http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111019.OBS2802/policiers-en-banlieue-un-imaginaire-de-la-guerre.html"]Policiers en banlieue : "un imaginaire de la guerre"- 18 novembre 2011 - L'Obs[/url] Didier Fassin, professeur de sciences sociales, publie "La Force de l'ordre. Une anthropologie de la police des quartiers" (Ed. Seuil).[/I][/B] [I] > Vous affirmez qu'il existe une police qui s'exerce de manière spécifique dans les quartiers ? Depuis plusieurs décennies, une police des quartiers est née, dont le fer de lance est la BAC, brigade anti-criminalité. Son mode d'action dans ces territoires et à l'égard de leurs populations serait impensable ailleurs. La plupart des polices du monde ont évolué vers une répression ciblée sur les populations les plus vulnérables, les immigrés et les minorités, en développant des méthodes d'intervention spécifiques, de type paramilitaire, en marge de la légalité, créant ainsi de petits états d'exception.[B] La France a ceci de particulier que la Police nationale n'est pas au service de la population, mais de l'Etat, en principe garant de neutralité. Or l'évolution récente tend plutôt à en faire le bras armé du gouvernement.[/B] > Vous dites que "la police des quartiers ne ressemble pas à ses habitants". C'est-à-dire ? [B]Ces policiers sont des jeunes qui sortent de l'école. Issus de zones rurales et de petites villes, ils n'ont pas d'expérience personnelle des zones urbaines sensibles (ZUS), qu'on leur présente comme une "jungle" hostile. S'ils sont aussi d'origine modeste, ils ont en général passé leur jeunesse dans des milieux très différents.[/B] Les rares membres de la BAC qui ne considèrent pas les jeunes des cités comme des ennemis et ne les traitent pas de "bâtards" ont eux-mêmes vécu dans des cités. > Comment conçoivent-ils leur mission ? Ils disent avoir choisi ce métier pour "attraper des voleurs et des voyous".[B] La réalité est tout autre : la criminalité a baissé ; les auteurs des délits les plus fréquents, comme les atteintes aux biens, sont difficiles à confondre, à moins de les prendre la main dans le sac. La profession est sous pression, les policiers doivent "faire du chiffre". Et ils se rabattent sur des "délits faciles à faire" : arrêter ceux qu'ils appellent les "shiteux", et les sans-papiers.[/B] Ils sont loin de l'idée qu'ils se faisaient de leur métier. > Vous dites que les policiers, déçus par les magistrats, règlent des comptes dans la rue. [B]Bien que les faits prouvent le contraire, les policiers croient que les juges sont laxistes. Et ils ont tendance à faire justice eux-mêmes. En pratiquant sur des jeunes des contrôles d'identité illégaux, dans des conditions humiliantes. Ou en réalisant des interpellations arbitraires au sein d'un groupe. Le but, comme ils disent, est de leur "pourrir la vie".[/B] Les publics les plus habituels des forces de l'ordre sont donc exposés à une double peine, judiciaire et policière. ... > Pensez-vous qu'une guerre sourde est à l'oeuvre entre la police et cette population ? [B]Il y a du côté des forces de l'ordre et des responsables politiques un imaginaire de la guerre : un vocabulaire pour désigner les ennemis de l'intérieur, des expéditions punitives pour sanctionner l'acte d'un individu, la mobilisation de technologies militaires lors de confrontations, des références à la guerre d'Algérie comme matrice des tensions actuelles.[/B] Une oppression que ressentent fortement les habitants des quartiers en tant que victimes. Lorsqu'un jeune meurt, renversé par un véhicule de police ou abattu dans un commissariat, un sentiment de révolte peut les submerger. C'est ainsi que des émeutes surviennent. Imaginaire de la guerre des uns et sentiment de révolte des autres me paraissent donc profondément distincts.[/I] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités françaises
Mort de zyed et bouna : relaxe définitive des deux policiers
Haut