Mort d'un garçon de 11 ans qui s'était suicidé chez lui par pendaison

Un garçon de 11 ans, qui ne présentait pas de signe inquiétant mais avait reçu un avertissement scolaire au premier trimestre, est décédé mercredi après un suicide par pendaison la veille au domicile familial à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis.



AFP/Archives
L'enfant, un fils unique, avait été retrouvé par sa mère mardi soir vers 18 heures, pendu à l'aide de deux ceintures à son lit superposé. Transporté dans un état critique à l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), où il avait été plongé dans un coma artificiel, il est mort à 10H15 mercredi, a-t-on indiqué de source préfectorale.

L'enfant était en classe de 6ème, en classe sport-étude, au collège Edouard Herriot de Livry-Gargan.

Il n'y a eu aucun signe permettant d'envisager le drame, selon les auditions de ses enseignants et de ses camarades de classe.

Il "avait fait l'objet d'un avertissement pour conduite au premier trimestre, mais il n'y avait rien de particulièrement inquiétant", a dit à l'AFP l'inspecteur d'académie Daniel Auverlot. Le garçon "ne posait pas de problème particulier" et avait "des résultats scolaires normaux", a-t-il ajouté.

Selon RTL, un courrier de l'école sur sa conduite et la discipline a été retrouvé sous son lit. Une source policière a indiqué à l'AFP qu'"un rappel à l'ordre qui datait de décembre était sur son bureau" mais a affirmé que cela n'avait "aucun lien" avec le drame.

L'enquête a été confiée au commissariat de Livry-Gargan.

Le recteur de l'Académie de Créteil William Marois et l'inspecteur d'académie ont fait part dans un communiqué commun de "leur profonde émotion". Ils expriment "leur soutien à la famille" de la victime et assurent "la communauté éducative de (leur) solidarité la plus totale face à (sa) profonde tristesse".

Une cellule de soutien psychologique a été mise en place dans l'établissement et une équipe mobile de sécurité a été dépêchée sur place.

"Livry-Gargan est en deuil", a indiqué la mairie à l'AFP. "Les premières pensées vont à la famille", a ajouté cette source. "On s'interroge sur le sens à donner à tout ça, et sur le mal-être de la jeunesse qui s'exprime à travers ce tragique événement", a poursuivi la mairie.

Le 27 janvier, à Vaujours, en Seine-Saint-Denis, une adolescente de 14 ans avait tenté de mettre fin à ses jours dans son collège, en sautant du 4ème étage. "Opérée de plusieurs fractures, elle est sortie d'affaire", selon l'inspection d'académie.

Le 26 janvier, à Saint-Laurent-en-Grandvaux, dans le Jura, un garçon de 11 ans était mort par pendaison. Ce décès n'était cependant pas un suicide selon la famille, mais la conséquence tragique du "jeu du foulard".

http://news.fr.msn.com/m6-actualite/article.aspx?cp-documentid=156086545
 
Comment peut -on penser à mourir à 11 ans ?? c'est dingue ça !!

Et les parents ?? ils n'ont rien vu ?? Je pense que c'est la non-communication entre parents et enfants qui fait que le fossé se creuse entre eux, l'enfant se sent seul dans son monde et appréhende le pire quand il a un inverstissement au point d'en finir avec sa vie !!

Allah ya7fed w safi !!
 
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