Mort d'un interpellé dans le doubs

La Cour européenne des droits de l'Homme a condamné jeudi la France pour les traitements inhumains et dégradants infligés par 4 policiers à une personne atteinte de troubles psychiatriques, mort d'une défaillance cardiaque dans un fourgon de police fin 2009 à Valentigney (Doubs).
Les agents de police avaient été appelés par un pharmacien, inquiet de "l'état d'énervement extrême" de Mohamed Boukrourou, ressortissant marocain de 41 ans, qui protestait contre la qualité des médicaments vendus et souffrait de problèmes psychiatriques.
L'homme avait été conduit de force dans un fourgon, où les policiers l'avaient maîtrisé en se plaçant sur ses épaules, ses mollets et ses fesses, après l'avoir attaché à une partie fixe de l'intérieur du véhicule.
Malgré l'intervention des sapeurs-pompiers et d'un médecin urgentiste, prévenus rapidement par les policiers, Mohamed Boukrourou était décédé d'une défaillance cardiaque, favorisée par son état de stress et d'agitation, avaient conclu les expertises médico-légales.
Les juges de la CEDH ont estimé que les policiers, n'ayant pas connaissance des antécédents cardiaques de M. Boukrourou, "ne pouvaient pas envisager l'existence du danger encouru" par celui-ci.
En outre, "la demande rapide d'assistance des policiers (...) permet d'exclure tout manquement quant à leur obligation de protéger la vie de Mohamed Boukrourou", ont-t-il affirmé.
Toutefois, "deux coups de poings" portés au plexus de M. Boukrourou lors de son évacuation de la pharmacie et le maintien "sur le ventre" et "avec 3 policiers debout et pesant de tout leurs poids sur les différentes parties de son corps" ont eu pour effet "d'amplifier l'agitation et la résistance de M. Boukrourou", a expliqué la CEDH.
"Ce traitement, infligé a une personne vulnérable (...) n'était ni justifié, ni strictement nécessaire", ont estimé les juges. Par conséquent, "ces gestes, violents, répétés et inefficaces (...) sont constitutifs d'une atteinte à la dignité humaine".
La CEDH a condamné l'État français à verser de 4.000 à 6.000 euros pour dommage moral aux requérants, 6 membres de la famille de Mohamed Boukrourou.
La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait estimé, dans un rapport en décembre 2011, que la police avait fait un "usage disproportionné de la force" lors de l'interpellation de Mohamed Boukrourou.
Mais en 2013, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Besançon avait confirmé le non-lieu pour les policiers mis en cause pour homicide involontaire.

yahoo

PS:C'est la vraie justice de ce qu'il attendait . Elle fut confiée aux hommes jadis mais pas
de cette manière
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Les juges de la CEDH ont estimé que les policiers, n'ayant pas connaissance des antécédents cardiaques de M. Boukrourou, "ne pouvaient pas envisager l'existence du danger encouru" par celui-ci.
Mais d’après les médicaments qu’il venait chercher, peut‑être que la pharmacien aurait put s’en douter, ou non ? Peut‑être que ça aurait dut aussi lui faire comprendre que c’est une ambulance ou les pompiers qu’il fallait appeler, pas la police (les pompiers n’ont été appelés que plus tard). Dommage que le pharmacien ne semble pas avoir été mis en cause.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Mais d’après les médicaments qu’il venait chercher, peut‑être que la pharmacien aurait put s’en douter, ou non ? Peut‑être que ça aurait dut aussi lui faire comprendre que c’est une ambulance ou les pompiers qu’il fallait appeler, pas la police (les pompiers n’ont été appelés que plus tard). Dommage que le pharmacien ne semble pas avoir été mis en cause.

Je suis du coin ....je vois qui est le pharmacien ....ça m étonné pas que face a l'énervement d un arabe il aie appelé les flics et pas l ambulance.... Je vois le style ....un vrai Conn***rd....
J ai mis une fois les pieds chez lui ....pas 2.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Condamnation pour traitements inhumains et dégradants... de la France, hein, pas la police.
Et c'est pas la première fois.

Dire qu'y en a qui veulent la peau de la CEDH

Ça les arrangerais bien que ce genre de méfaits restent impunis
 
A

AncienMembre

Non connecté

Les anglais, et ils l'ont eue, en ce qui les concerne, avec le Brexit - effet collatéral

En France surtout des personnalités de droite sous couvert de souverainisme, alors qu'il est question de la protection des droits et libertés fondamentaux des gens!
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Les anglais, et ils l'ont eue, en ce qui les concerne, avec le Brexit - effet collatéral

En France surtout des personnalités de droite sous couvert de souverainisme, alors qu'il est question de la protection des droits et libertés fondamentaux des gens!
Pas toutes, j’imagine. Tu sais lesquelles ?
 
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