Morts en série à la prison de fleury-mérogis

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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En à peine plus d’un mois, six décès - dont quatre suicides - ont été comptabilisés à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Un chiffre inquiétant au-dessus des statistiques habituelles. Deux enquêtes sont ouvertes.

Le chiffre est inquiétant : six détenus sont décédés ces dernières semaines au sein de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Selon plusieurs associations, dont l’Observatoire international des prisons, quatre suicides ont été enregistrés en un mois et demi dans la plus grande maison d’arrêt d’Europe qui compte environ 4 100 détenus. Dont le dernier ce mardi, au bâtiment D3, lorsqu’un homme en détention provisoire depuis la fin d’année 2017 a mis fin à ses jours.

À ces décès s’en ajoutent deux autres qui font l’objet de deux enquêtes distinctes menées au sein de la prison pour en éclaircir les conditions. Un détenu a été frappé à mort en promenade, le second n’aurait pas été pris en charge à temps par les médecins.

lefigaro
 

Drianke

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Violences et mauvais traitements à la prison de Villefranche-sur-Saône : la ministre dans le déni

Interpellée par la sénatrice Esther Benbassa sur les mesures qu’elle comptait prendre face aux allégations de violences et de mauvais traitements exercés par des personnels pénitentiaires sur des personnes détenues à la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône, la ministre de la Justice a répondu bien-être et sécurité des agents. Une réponse ubuesque qui perpétue l’omerta dénoncée par l’OIP sur la situation alarmante de cet établissement.

En avril 2017, l’OIP publiait une enquête édifiante sur la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône. Saisie par de nombreuses personnes détenues se plaignant de mauvais traitements à leur encontre, l’association dénonçait une gestion hyper sécuritaire de l’établissement, des brimades et humiliations quotidiennes (fouilles abusives, cantines écrasées, courriers déchirés, propos déplacés et racistes, etc.) mais également des allégations de violences physiques commises par une minorité de surveillants sur des prisonniers.

Surtout, l’OIP soulignait l’inaction de l’administration face à une situation qui, comme le relevait une source institutionnelle, était pourtant « de notoriété publique ». Il pointait un système qui menait détenus comme fonctionnaires à garder le silence, par peur de faire face à la vindicte de certains agents et par crainte des réactions des syndicats. A l’issue de son enquête, l’OIP concluait : « Devant la passivité des personnes en responsabilité, c’est finalement toute l’institution qui semble devoir être mise en cause dans cet état de fait. En dépit de deux rapports accablants du Contrôleur général [des lieux de privation de liberté] et de nombreuses plaintes de personnes détenues auprès du Défenseur des droits, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre au sérieux cette situation : aucune mesure d’envergure n’a été engagée pour y mettre fin »...............

https://oip.org/communique/violence...lefranche-sur-saone-la-ministre-dans-le-deni/
 

Drianke

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@remake au lieu de polluer tu aurais pu poster sur ce fil le sujet c'est les prisons non? va falloir arrêter ton cirque tes faits divers on s'en fiche un peu, y'a plus grave en ce moment...
 

Drianke

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SÉRIE NOIRE – Un détenu s'est donné la mort à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) samedi. C’est le treizième suicide depuis le début de l’année dans la plus grande prison d’Europe.

La rédaction de LCI

Des chiffres alarmants. Samedi, un détenu a mis fin à ses jours dans la prison de Fleury-Mérogis portant à treize le nombre de suicides depuis le début de l’année. Âgé de 47 ans, le prisonnier s'est pendu avec ses lacets. "Il avait été identifié comme suicidaire et faisait l'objet d'un contrôle particulier", a indiqué le parquet d’Evry à l’AFP.


Lors de sa ronde samedi soir, une surveillante a indiqué que ce prisonnier avait l’air "d’aller mal". "Les surveillants sont allés voir deux minutes après, ils l'ont trouvé pendu dans sa cellule. Ils l'ont décroché, mais il n'a pas pu être réanimé", a précisé le parquet, qui a ouvert une enquête, comme pour chaque détenu qui se suicide. L'homme, qui a laissé une lettre, se trouvait au quartier des nouveaux arrivants et était incarcéré depuis trois semaines, dans l'attente de son procès à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour des faits de violences volontaires et outrages.
 
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