Moustique tigre : deux premiers cas de dengue détectés dans les Bouches-du-Rhône

Drianke

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Deux cas autochtones ont été signalés à Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône. La dengue est une maladie d'origine tropicale véhiculée en métropole par le moustique tigre.

La dengue est de retour en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Deux cas autochtones ont été signalés à Gardanne, dans le département des Bouches-du-Rhône, indique l'Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué.

>> VERIFICATION. Les applications anti-moustiques sont-elles vraiment efficaces pour éviter les piqûres ?

Il s'agit des deux premiers cas signalés cette année en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ces cas sont dits "autochtones", c'est-à-dire que les personnes ayant contracté la dengue (en l'occurrence un couple, dorénavant guéri) ont été contaminées sur le territoire national et non en milieu tropical, d'où la dengue est originaire. En métropole, la dengue est véhiculée par le moustique tigre. Une découverte qui apparait quelques jours après la détection de plusieurs cas de virus du Nil occidental en France.

Des opérations anti-moustiques lancées​

A la suite de la détection de ces deux cas de dengue à Gardanne, des opérations de démoustication ont été menées dans un rayon de 200m autour de l'habitation des personnes contaminées.

"Ce sont des protocoles extrêmement rigoureux, souligne Olivier Reilhes, directeur de la santé publique et environnementale à l'Agence régionale de santé. Pour éviter tout contact avec les personnes, les pulvérisations ont lieu de nuit ou le matin."

Ces pulvérisations sont toujours complétées par du porte-à-porte, afin d'informer la population et identifier d'éventuels autres cas.

Une maladie souvent invisible​

Car la dengue n'est pas forcément visible, y compris lorsqu'on est porteur de la maladie : "La majorité des cas sont asymptomatiques, rappelle le professeur Michel Carles, directeur du service Infectiologie au centre hospitalier de Nice. C'est une pathologie qui peut passer inaperçue."

Si des symptômes se présentent, ils ne sont pas sans rappeler un état grippal : fièvre, maux de tête, courbatures. En général, ces signaux apparaissent deux à sept jours après la piqûre. Il n'existe ni vaccin ni traitement.

À de rares occasions (aucune en métropole), la dengue peut virer en forme grave, voire mortelle (2 cas pour 10 000). C'est pour cette raison que les autorités sanitaires mènent des opérations de démoustication à chaque détection de nouveaux cas, afin de ne prendre aucun risque.

Un problème récurrent​

En France, le moustique tigre a fait sa première apparition en 2004, dans les Alpes-Maritimes. Depuis, il a colonisé 67 départements métropolitains. Si le moustique tigre a étendu son territoire (signe du réchauffement climatique), la dengue est pour l'heure circonscrite aux régions méridionales. La maladie est notamment récurrente en Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

"Depuis 2010, on compte neuf vagues de dengue dans la région, précise encore Olivier Reilhes. On a donc des émergences plus ou moins chaque année."

378 cas de dengue ont été recensés l'an dernier sur le territoire national. La région Provence-Apes-Côte d'Azur a été la plus touchée, avec 3 foyers de 51 cas, dont 34 en Alpes-Maritimes. Un record.....


 

Drianke

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Hauts-de-Seine : Face à la prolifération des moustiques tigres, la maire de Châtillon interpelle l’ARS​


Les Châtillonaises et les Châtillonais en ont marre. La maire de la ville Nadège Azzaz a reçu de nombreux signalements concernant les moustiques tigres. Un phénomène particulier vu que la ville de Châtillon (Hauts-de-Seine) ne possède pas d’étang ou de fontaines en nombres, et n’est pas traversée par un cours d’eau.

« Je m’inquiète très vivement des conséquences sanitaires que peut avoir une telle densité de présence de ces insectes sur la population », indique-t-elle dans un courrier envoyé ce lundi à la directrice de l’ARS d’Île-de-France. Nadège Azzaz ajoute que les habitants « outre la nuisance des piqûres, craignent pour leur santé ».

La maire a ainsi demandé à l’ARS de communiquer les dispositions efficaces que l’agence régionale peut engager afin d’éradiquer l’invasion. « Une campagne de démoustification à l’échelle de la ville pourrait-elle être programmée » par l’ARS, interroge la Maire de Châtillon.

A noter que plusieurs mesures ont déjà été prises la ville de Châtillon « en mobilisant ses services » : éliminer les endroits où l’eau peut stagner (déchets verts, pneus usagés, encombrants), vider les récipients contenant de l’eau (arrosoirs, soucoupes), changer l’eau des plantes et fleurs chaque semaine, vérifier le bon écoulement des gouttières, couvrir les réservoirs d’eau (bidons, citernes, bassins) et les piscines hors d’usage.

 
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