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VIB
Rabat, 26 juin (EFE) .- Les militants du mouvement Rifain, Hirak, ont mené au cours des 10 derniers jours au moins 3 incidents au cours desquels ils ont tenté de "faire éclater" différentes activités animées par certains ministres marocains en Europe.
Selon les informations recueillies ces derniers jours par plusieurs médias rifains, ces actes de boycott auraient été enregistrés à Strasbourg (France), Montpellier (France) et Mülheim (Allemagne).
Le premier acte a été organisé le 14 juin dans une salle fermée à Strasbourg par le ministre des Relations avec la société civile et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi qui avait prévu de rendre compte de ses activités au sein de l'exécutif.
Un public nombreux essaie de réprimander le ministre sur la politique de son gouvernement dans le Rif, mais lorsqu'il prononce le mot "occupation", le public se lève contre lui et finit par l'expulser de la salle, comme il l'a enregistré et posté sur Youtube.
Le cas se répète presque de la même manière samedi dernier dans un autre acte dans une salle fermée à Montpellier, lors d’une conférence du ministre des Transports, Mohamed Najib Boulif Au milieu de la conférence, un groupe d'au moins 4 rifains l'interrompt et lui reproche de fournir de faux chiffres sur la réalité dans le Rif.
Accusés par le ministre et son environnement de "séparatistes", les Rifains sont outrés et crient avec colère: "Nous ne sommes pas des séparatistes, nous sommes des Marocains", comme on peut le voir dans une autre vidéo mise en ligne par un portail rifain.
Le 3éme incident s'est produit à Mülheim un jour plus tard, dimanche, alors que le ministre de l'Agriculture, Aziz Akhanouch, l'un des plus puissants du gouvernement actuel, allait tenir une autre conférence.
Dans ce cas, les militants rifains, venus avec des drapeaux de la "République du Rif" éphémère proclamée par Abdelkrim el khattabi, n’ont pas accès à la salle mais l’ont reçue à l’entrée avec des slogans tels que "Vive le Rif" ou "Dite à votre maitre que les rifains ne sont pas vos esclaves ".
Tous ces incidents ont été précédés par d'intenses campagnes dans les réseaux pour encourager les militants rifains à participer aux actions de boycott, bien qu'il ne soit pas clair s'il y a eu une coordination entre eux.
Traduit par Rachid Oufkir
https://www.lavanguardia.com/intern...Qc-uPG7pa5ckF5IXMbxqsIopN2QGDCY5Im2J4uKa1r3Vs
Selon les informations recueillies ces derniers jours par plusieurs médias rifains, ces actes de boycott auraient été enregistrés à Strasbourg (France), Montpellier (France) et Mülheim (Allemagne).
Le premier acte a été organisé le 14 juin dans une salle fermée à Strasbourg par le ministre des Relations avec la société civile et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi qui avait prévu de rendre compte de ses activités au sein de l'exécutif.
Un public nombreux essaie de réprimander le ministre sur la politique de son gouvernement dans le Rif, mais lorsqu'il prononce le mot "occupation", le public se lève contre lui et finit par l'expulser de la salle, comme il l'a enregistré et posté sur Youtube.
Le cas se répète presque de la même manière samedi dernier dans un autre acte dans une salle fermée à Montpellier, lors d’une conférence du ministre des Transports, Mohamed Najib Boulif Au milieu de la conférence, un groupe d'au moins 4 rifains l'interrompt et lui reproche de fournir de faux chiffres sur la réalité dans le Rif.
Accusés par le ministre et son environnement de "séparatistes", les Rifains sont outrés et crient avec colère: "Nous ne sommes pas des séparatistes, nous sommes des Marocains", comme on peut le voir dans une autre vidéo mise en ligne par un portail rifain.
Le 3éme incident s'est produit à Mülheim un jour plus tard, dimanche, alors que le ministre de l'Agriculture, Aziz Akhanouch, l'un des plus puissants du gouvernement actuel, allait tenir une autre conférence.
Dans ce cas, les militants rifains, venus avec des drapeaux de la "République du Rif" éphémère proclamée par Abdelkrim el khattabi, n’ont pas accès à la salle mais l’ont reçue à l’entrée avec des slogans tels que "Vive le Rif" ou "Dite à votre maitre que les rifains ne sont pas vos esclaves ".
Tous ces incidents ont été précédés par d'intenses campagnes dans les réseaux pour encourager les militants rifains à participer aux actions de boycott, bien qu'il ne soit pas clair s'il y a eu une coordination entre eux.
Traduit par Rachid Oufkir
https://www.lavanguardia.com/intern...Qc-uPG7pa5ckF5IXMbxqsIopN2QGDCY5Im2J4uKa1r3Vs