PRECARITE - En 2018, le collectif Les morts de la rue a dénombré 612 personnes mortes dans la rue, soit 15 % de plus que l’année précédente
Les SDF décédés en 2018 avaient, en moyenne, moins de 50 ans, soit « trente ans plus tôt que la moyenne de la population », a annoncé le Collectif les morts de la rue, qui analyse le nombre de décès des sans-abri chaque année, ce mardi.
« Les personnes sans domicile continuent à mourir de manière très anticipée par rapport à la moyenne nationale », a déploré la coordinatrice du collectif, Cécile Rocca. « Ils meurent trente ans plus tôt que la moyenne de la population, en été comme en hiver. Ce n’est pas une histoire de saison, mais les conditions de vie à la rue qui sont en cause. »
Un nombre de morts six fois plus important que celui estimé
En 2018, le collectif, qui recense les décès en s’aidant de signalements de ses partenaires et des médias, a dénombré 612 personnes mortes dans la rue, 15 % de plus que l’année précédente. Mais « on est très loin de l’exhaustivité », a mis en garde Cécile Rocca. De précédentes recherches avaient ainsi estimé que le nombre réel des SDF décédés était six fois plus important que celui recensé par le collectif.
L’analyse des conditions de ces décès montre aussi la violence de la vie à la rue : ces SDF sont morts en moyenne à « 48,7 ans contre 82,18 ans en population générale », et 27 % des morts sont liées à « des accidents, des agressions ou des suicides », 36 % à des maladies. « Les personnes “SDF” décédées sont majoritairement des hommes jeunes qui ont vécu de (...)
20minutes
Et combien de suicides ?
Les SDF décédés en 2018 avaient, en moyenne, moins de 50 ans, soit « trente ans plus tôt que la moyenne de la population », a annoncé le Collectif les morts de la rue, qui analyse le nombre de décès des sans-abri chaque année, ce mardi.
« Les personnes sans domicile continuent à mourir de manière très anticipée par rapport à la moyenne nationale », a déploré la coordinatrice du collectif, Cécile Rocca. « Ils meurent trente ans plus tôt que la moyenne de la population, en été comme en hiver. Ce n’est pas une histoire de saison, mais les conditions de vie à la rue qui sont en cause. »
Un nombre de morts six fois plus important que celui estimé
En 2018, le collectif, qui recense les décès en s’aidant de signalements de ses partenaires et des médias, a dénombré 612 personnes mortes dans la rue, 15 % de plus que l’année précédente. Mais « on est très loin de l’exhaustivité », a mis en garde Cécile Rocca. De précédentes recherches avaient ainsi estimé que le nombre réel des SDF décédés était six fois plus important que celui recensé par le collectif.
L’analyse des conditions de ces décès montre aussi la violence de la vie à la rue : ces SDF sont morts en moyenne à « 48,7 ans contre 82,18 ans en population générale », et 27 % des morts sont liées à « des accidents, des agressions ou des suicides », 36 % à des maladies. « Les personnes “SDF” décédées sont majoritairement des hommes jeunes qui ont vécu de (...)
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