Mre: les transferts de fonds en baisse

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) au cours des six premiers mois de cette année se sont élevés à 30,96 milliards de DH, en baisse de 2,8% par rapport à la même période de l’année dernière. C’est l’un des premiers enseignements à tirer de la récente note semestrielle de l’Office de Changes.

Au premier semestre de 2018, les envois de fonds se sont élevés à 31,85 milliards de DH, soit le niveau le plus élevé des cinq dernières années selon l’Office de Changes. L’établissement public table sur la saison estivale avec l’important retour des membres de la diaspora marocaine au pays pour combler la différence constatée. Un renflouement qui pourra notamment être constatée dans le secteur du tourisme.

Dans l’évolution semestrielle, les transferts de fonds des MRE ont augmenté de 3% en juin par rapport à mai, passant de 5,55 milliards à 5,39 milliards de DH. Mais ces sommes d’argent en devises étrangères ont atteint leur plus bas niveau depuis avril, atteignant 5,51 milliards de DH, à savoir le plus haut niveau a été enregistré en mai 2018, où il avait atteint les 5,62 milliards de DH.

Globalement, toujours selon les statistiques de l’Office de Changes, les transferts des MRE au cours de l’année 2018 ont atteint 64,92 milliards de DH, contre 65,89 milliards de dirhams l’année précédente. S’agissant de la provenance, la France a représenté en 2018 une part de 35,5% du total transféré, suivis par l’Italie (9,4%) et de l’Espagne (8,6%).

Les transferts de fonds des Marocains vivant dans les pays du Golfe se sont élevés, l’année dernière, à environ 11,6 milliards de DH, ce qui représente environ 18% du total enregistré par l’établissement à caractère administratif. Les envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger contribuent à fournir des ressources financières à leurs familles dans le Royaume et contribuent à soutenir le solde du pays en devises, ce qui devrait couvrir environ cinq mois d’importations selon l’Office des changes.

hespress
 
On demande au rme de transférer de l argent mais la carte bourgeoise elle ne se prive pas de sortir bien plus d argent du Maroc vers l extérieur.... rien que les touristes marocain qui passent leur vacances hors du Maroc dépensent bien plus que ce que les rme transfèrent...
 
Et les marocains comme tous consommateurs recherchent le moins cher et je sais que bcp d habitants de nador par exemple vont faire leur course au LIDL de melilla plutot que marjane de nador...
 
Je pense que les 3 ème et 4 ème générations d'européens d'origine marocaine dépensent leur argent en Europe principalement...ça construit leurs maisons etc.....et ça coûte cher une maison....c'est pareil pour les jeunes générations de français d'origine subsaharienne ils investissent principalement chez eux en Europe....



Et les marocains comme tous consommateurs recherchent le moins cher et je sais que bcp d habitants de nador par exemple vont faire leur course au LIDL de melilla plutot que marjane de nador...
 
Transferts des MRE : Comment les pays du Golfe ont sauvé la mise

Depuis la crise internationale de 2008, les transferts des MRE sont en ralentissement. Ils auraient pu chuter à cause de la baisse des envois des Marocains d’Europe, mais les transferts provenant des pays du Golfe ont permis d’éviter le pire.


Les transferts des MRE représentent l’équivalent en devises de quelques 65 milliards de DH en 2018 (chiffre provisoire de l’Office des changes). Ils constituent une ressource financière stratégique pour le pays.

D’une part, ils représentent un soutien important au pouvoir d’achat de millions de familles, notamment en milieu rural et régions pauvres. Ce qui est un facteur de croissance économique et de cohésion sociale.

Surtout, ces envois permettent, avec les recettes touristiques, de préserver les équilibres macroéconomiques, l’impact du déficit commercial du Maroc étant important sur les réserves en devises, qui ne couvrent que 5 mois d’importations de biens et services.

Jusqu’en 2007 (+15%), les transferts des MRE pouvaient évoluer à deux chiffres chaque année. Mais la crise internationale de 2008 a changé la tendance : depuis cette année, on enchaîne les baisses et les petites hausses.


Un taux de croissance annuel moyen de 1,5% entre 2007 et 2018

Entre 2007 et 2018, le taux de croissance annuel moyen des envois des MRE est d’à peine 1,5%. On est passé de 55 milliards de DH à 65 milliards, soit 10 milliards de plus en 11 ans.

Les MRE à l’origine de ce ralentissement sont ceux établis dans les pays d’Europe dont les envois ont carrément baissé. Ces pays d’accueil sont les destinations traditionnelles qui génèrent le plus gros des recettes : Espagne (-34% en 11 ans), Italie (-10%), Pays-Bas (-9,6%), Royaume-Uni (-20,9%). La France, premier contributeur aux recettes MRE, a pu limiter sa baisse à 1,4% depuis 2007.

Pertes d’emplois, conditions de travail difficiles, dégradation du pouvoir d’achat, manque de visibilité…, tous ces facteurs liés à la crise internationale et ses conséquences peuvent expliquer cette situation. Le lien avec d’autres facteurs d’ordre socio économique (changement générationnel, préférence pour l’investissement dans le pays d’accueil…) est difficile à établir faute d’étude à grande échelle.

En tous les cas, l’effondrement des transferts depuis ces pays d’Europe aurait pu avoir des conséquences lourdes sur le Maroc si les MRE d’autres pays n’avaient pas pris le relais.

Il s’agit de ceux de l’Arabie Saoudite dont les envois ont plus que quadruplé, passant de 1 milliard de DH en 2007 à 4,5 milliards en 2018.

Il y a aussi ceux des Emirats Arabes Unis dont les transferts sont passés de 1,5 milliards de DH à 4,2 milliards.

Le Qatar et le Koweït montent également en puissance, passant de moins de 200 MDH chacun en 2007 à plus de 1 milliard de DH en 2018.

Ces économies pétrolières ont enregistré une forte croissance entre 2009 et 2014 à cause de l’envolée des prix du brut. Après un ralentissement en 2015 et 2016, la croissance est repartie depuis 2017.

D’autres pays d’accueil occidentaux ont contribué à amortir la baisse des envois des MRE même si la crise internationale les a touchés : les Etats-Unis (+29%), la Belgique (+46%), l’Allemagne (+32%) et la Suisse (59%).

Aujourd’hui, la France représente toujours le pays qui contribue le plus avec 35,5% du total des transferts. Mais les pays du Golfe sont montés à 18%. L’Arabie Saoudite est sur le point d’écarter l’Espagne de la troisième place.

Graphe-MRE-3.jpg
 
Je pense que les 3 ème et 4 ème générations d'européens d'origine marocaine dépensent leur argent en Europe principalement...ça construit leurs maisons etc.....et ça coûte cher une maison....c'est pareil pour les jeunes générations de français d'origine subsaharienne ils investissent principalement chez eux en Europe....
C'est normal. Ils y vivent. C'est difficile d'avoir des residences dans 2 pays.
 
Je sais je vis avec des français d'origine marocaine...des enfants et petits enfants n'envoient plus d'argent là bas sauf si leurs parents français d'origine marocaine retraités y sont retournés ...et puis malheureusement les anciennes générations disparaissent et leurs enfants et petits enfants sont toujours en Europe ils y construisent leur présent et leur avenir ainsi que pour leurs enfants...ma grande soeur qui vit à Casa' n'a pas d'enfants qui veut vivre au Maroc malgré qu'il y a la maison familiale, ils ont tous construit ici et ils sont 7 en France et ont tous des enfants majeurs pour certains déjà....même pour les vacances ils n'y vont pas tous les ans ils font venir leur mère en France quelques semaines et en profite...ils vont en vacances à la montagne, en espagne, Sud de la france etc....

C'est normal. Ils y vivent. C'est difficile d'avoir des residences dans 2 pays.
 
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