Municipales 2020... c'est parti!

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Toulouse. Municipales : deux "stars" toulousaines de la musique dans le bain

Les élections municipales ne sont plus réservées aux "professionnels" de la politique. C’est probablement une grande tendance actuelle, avec une montée en puissance des colistiers non-encartés à un parti politique, issus de la société civile. De nombreuses listes (sur 12) le revendiquent. Parmi eux, des artistes connus ont choisi de s’engager et faire entendre leur voix.

Sauf que tout est relatif. Les deux "stars" de la campagne électorale – Magyd Cherfi (68e) sur la liste Une nouvelle énergie de Nadia Pellefigue (PS) et Mamadou Camara (19e) sur la liste Toulouse belle et forte de Franck Biasotto – n’occupent pas tous deux des places éligibles en cas de victoire. L’un n’empêche pas l’autre.

De nombreuses aspirations

Le chanteur, écrivain et acteur toulousain, ex-membre fondateur du groupe Zebda, Magyd Cherfi, âgé de 57 ans, avoue s’être très tôt engagé dans le débat politique, à la fin des années quatre-vingt-dix avec les Motivés. Mais il n’a jamais siégé au conseil municipal de Toulouse. Pourtant, ses aspirations sont nombreuses et son désir de retrouver "la gauche au pouvoir à Toulouse" est intact. Après avoir raconté avec humour et tendresse son enfance dans son quartier des Izards, "Ma part de Gaulois" (Actes Sud), il s’apprête à sortir "Ma part de Sarrazin".

Pour sa part, Mamadou Camara, âgé de 46 ans et natif de Marseille, se dit séduit par l’élu dissident de la majorité municipale Frank Biasotto. La carrière de ce rappeur français n’a pas débuté hier, mais en 1994 avec le groupe KDD dont il devient rapidement le leader à 18 ans. Après un premier album avec le groupe, Opte pour le K. Après la séparation du groupe, Dadoo se lance dans une carrière solo et publie son premier album, France History X, qui atteint la 27e place des classements français. Entre-temps, il collabore avec le gratin du rap : Akhenaton, Kool Shen, Rohff, Oxmo Puccino, Vitaa, Diam’s, Joeystarr et Jean-Michel Jarre.

Magyd Cherfi
Magyd CherfiMagyd Cherfi - DDM - NATHALIE SAINT-AFFRE
57 ans, chanteur, écrivain et acteur

Ce n’est pas la première fois que vous vous engagez en politique ?


Je me suis toujours engagé aux élections municipales. Depuis très longtemps, avec les Motivés à l’époque où Philippe Douste-Blazy se présentait à Toulouse. Mais je ne veux pas être élu.

Quelle est la nature de votre combat au côté de Nadia Pellefigue ?

En fait, j’ai un rêve originel à Toulouse : celui de faire passer la ville à gauche. J’ai envie d’une politique culturelle de gauche, j’ai envie de solidarité, d’une ville symbole de la diversité. Sur les listes de Pierre Cohen (Pour la cohésion, L’autre choix !) et d’Archipel Citoyen, il y a des gens qui portent ces valeurs de gauche.

La liste Une nouvelle énergie incarne-t-elle vos désirs ?

Nadia Pellefigue est une femme jeune qui a une envie terrible de gagner. Je me retrouve dans ce côté chaleureux. Toulouse a beaucoup changé. Je prends l’exemple de Nantes qui a fait un effort incroyable pour la culture : des événements partout et dans tous les genres. Je rêve d’un Toulouse exemplaire aussi en matière sociale, pour le transport, pour la diversité qui manque de représentativité.

Mamadou Camara
Mamadou CamaraMamadou Camara - Photo DR
46 ans, chanteur de rap


L’aventure des élections municipales, c’est une première pour vous ?

Je me suis toujours intéressé à la vie de la société, à l’intelligence populaire, à la connexion entre les quartiers dans lesquels j’ai vécu à Toulouse. D’une manière très naturelle, je me suis toujours indigné quant aux municipales, car c’est un bel apprentissage de la démocratie. C’est une proximité humaine avec un exécutif qu’on met en place. Et puis, il est sain d’avoir des débats dans la ville pour la faire progresser dans l’échange.

Comment voyez-vous votre engagement ?................

 

Drianke

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"Rachida, c’est la France du peuple" : Sarkozy, retrouvailles d’un soir autour de Dati
Par Louis Hausalter

Candidate LR aux municipales à Paris, Rachida Dati tenait meeting lundi avec l'ex-président en invité vedette. Une soirée aux airs rétro, où l'on a croisé nombre de grognards des grandes heures du sarkozysme.
Ils sont là, squattant les premiers rangs de la très chic salle Gaveau, dans le VIIIe arrondissement de Paris, ce soir du lundi 9 mars. Eric Woerth, Michèle Alliot-Marie, Eric Ciotti, Hervé Morin ou encore Henri Guaino sont venus applaudir Rachida Dati, qui tient meeting à six jours du premier tour des municipales. Pour un peu, on pourrait presque reformer un ancien gouvernement de Nicolas Sarkozy ! Quelques sièges plus loin, on croise Frédéric Péchenard, ami de longue date de Sarkozy, qui en avait fait le patron de la police nationale, ou Michel Gaudin, lui aussi un habitué des milieux policiers, aujourd’hui directeur de cabinet de l’ex-président. Ces sarkozystes de choc côtoient d’autres personnalités de droite qui le sont moins. Comme Jean-François Copé, qui chahute avant le début du meeting avec le chiraquien Renaud Muselier. Ou Gérard Larcher, le président du Sénat, pas du genre à rater ces grandes réunions de famille.

"C'EST TON CÔTÉ SARKOZYSTE !"

Bref, la salle Gaveau semble abriter ce soir-là une reconstitution de ligue dissoute. « C’est ici que Sarko a prononcé son premier discours de président », rappelle d’ailleurs à la cantonade un journaliste vétéran du service public. Mais chut, voilà Christian Jacob, le patron des Républicains, qui ouvre le bal : « Je suis ravi que vous ayez bravé le coronavirus… »

Quelques discours d’usages s’ensuivent, puis voilà la star, qui entre sur scène avec Dati. C’est lui qui sera le plus acclamé de la soirée : « Nicolas ! Nicolas ! » Sarkozy prend la parole, sourire gourmand aux lèvres : « Mes chers amis, vous imaginez mon émotion de revenir ici ! » Micro en main, il ne délivre pas un discours. Plutôt un court sketch qui ravit les fans. « Rachida c’est quelqu’un de fidèle. Dans la politique, dire de quelqu’un qu’il est fidèle, wow... c’est un truc énorme ! C’est une maladie extrêmement rare ! » Lui aussi est fidèle... à lui-même. Notamment quand il vante les qualités de son ex-garde des Sceaux tout en s’envoyant des fleurs, l’air de rien : « Elle a une énergie inépuisable. Et ça, c’est quand même ton côté sarkozyste ! » Le public adore.

PETIT MESSAGE À LA DROITE...........

 

Drianke

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Municipales 2020 à Paris : « On n’est pas à Koh-Lanta là ! », assène Rachida Dati à Agnès Buzyn

PUNCHLINE Les sept principaux candidats à la mairie de Paris étaient réunis pour un débat sur France 3 hier soir, et la candidate LR a lâché les chevaux

« On n’est pas à Koh-Lanta, là c’est pas des alliances entre vous et à qui vous donnez le collier d’immunité ! » Rachida Dati n’a pas épargné Agnès Buzyn, hier soir sur le plateau de France 3 à l’occasion du deuxième débat des municipales. A l’origine de cette réplique cinglante, une question des journalistes sur une éventuelle alliance LR et LREM, Agnès Buzyn ayant ouvert la porte au niveau des arrondissements samedi dernier sur BFM Paris.....

 

Drianke

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Municipales : après avoir envisagé leur report, Emmanuel Macron maintient finalement les élections

Selon l’Elysée, le choix du chef de l’Etat n’a été dicté que par des arguments « scientifiques » et non politiques.

Toute la journée, Emmanuel Macron a hésité. Avant de se raviser, au dernier moment : finalement, les élections municipales auront bien lieu comme prévu les 15 et 22 mars. « Il est important (…) d’assurer la continuité de notre vie démocratique et de nos institutions », a déclaré le chef de l’Etat lors d’une allocution télévisée, jeudi 12 mars, à 20 heures.

Le président de la République a dit avoir pris cette décision, en s’appuyant sur l’avis de « scientifiques » pour qui « rien ne s’oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes » malgré l’épidémie due au coronavirus. Pour autant, lors des jours de scrutin, « il conviendra de veiller au respect strict des gestes barrières contre le virus et des recommandations sanitaires », a-t-il souligné, assurant faire « confiance aux maires et au civisme de chacun ».

M. Macron a encore précisé que « des consignes renforcées seront données » dès vendredi, « afin que nos aînés n’attendent pas longtemps, que des files ne se constituent pas, que les distances soient aussi tenues et que ces fameuses mesures barrières soient bien respectées ». « Les médecins nous ont dit qu’il n’y avait pas plus de danger à aller voter que d’aller à la boulangerie ou d’acheter des carottes pour la soupe. La vie sociale limitée ne remet pas en cause les élections », justifie-t-on à Matignon.

« Le sujet Trump, cela change la donne »

Jeudi, en début d’après-midi, un report des municipales a pourtant bien été envisagé par l’exécutif. Après avoir répété ces derniers jours qu’il était « hors de question » d’ajourner l’organisation de ce scrutin, plusieurs macronistes ont laissé penser qu’une telle option était désormais possible. « Le président ne l’exclut pas », a indiqué un proche du chef de l’Etat. « Ce n’est pas impossible », a expliqué un autre. Un cadre de La République en marche (LRM) a pris moins de gants : « L’option du report est sur la table. »

Selon certains proches du chef de l’Etat, c’est la quasi-déclaration de guerre économique à l’Europe de Donald Trump, qui a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi l’interdiction pour trente jours de tous les vols en provenance de l’espace Schengen, qui avait décidé M. Macron à bouger. « Ce qui a changé, c’est que la politique est entrée dans le débat sanitaire, notamment au niveau international », soufflait jeudi un familier de l’Elysée. « Le sujet Trump, cela change la donne », abondait un ministre.

https://www.lemonde.fr/planete/arti...tient-finalement-le-scrutin_6032902_3244.html
 

Drianke

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Municipales 2020: comment les maires de zones rurales tentent d'attirer de nouveaux agriculteurs

 
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