Les Musées du Maroc

Je mettrai plus tard les détails concernant chaque musée.

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Liste des Musées marocains :



On commence par le

Musée la Kasbah des cultures méditerranéennes de Tanger​

Dans le cadre de sa stratégie de rénovation des musées, la Fondation Nationale des Musées (FNM) a élaboré un projet de restauration et de réhabilitation pour le Musée de la Kasbah de Tanger. Après plusieurs mois de travaux, le Musée la Kasbah des cultures méditerranéennes est depuis juillet 2016 un lieu plus accueillant et attractif, avec une nouvelle scénographie qui a permis de rendre toute leur dimension aux collections présentées.

Présentation générale

Le Musée la Kasbah des cultures méditerranéennes représente un lieu patrimonial incontournable et une partie importante de la mémoire collective méditerranéenne. Il compte également parmi les plus anciennes institutions culturelles témoignant de la richesse et de la diversité du bassin méditerranéen.
Il est niché au coeur de la Kasbah de Tanger, ville qui jouit de nombreux atouts géostratégiques. Cette situation lui confère le rôle essentiel d’interface entre l’Afrique et l’Europe, ainsi qu’entre les deux espaces maritimes que sont l’Océan Atlantique et la Méditerranée. Connu auparavant sous le nom du Palais de la Kasbah dit « Dar Al- Makhzen » ou « Palais du Sultan », le Musée occupe la partie Est de la Kasbah de Tanger. Bénéficiant d’une position stratégique, le site avoisinant le palais aurait été utilisé par les Carthaginois et les Romains, comme en témoigne la légende selon laquelle un temple d’Hercule s’y serait dressé autrefois. Pendant la première période de l’occupation musulmane, les sources historiques parlent d’un gouverneur installé à l’emplacement du Palais de la Kasbah de Tanger au XIIème siècle. Cependant, les données archéologiques restent très insuffisantes pour confirmer cela. Plus tard, ce site vit l’édification successive de la résidence des gouverneurs portugais « Domos Praefecti » entre 1471 et 1661, puis d’un château plus important « Upper Castle » qui fut la résidence des gouverneurs anglais de 1662 à 1684.

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Le palais de la Kasbah est l’oeuvre d’Ahmed Ben Ali, fils du Caïd Ali Ben Abdellah El Hamani Errifi, qui chassa l’occupant Anglais en 1684. Une inscription de fondation ciselée
dans le revêtement mural en zellige de la « Qobbat dar el Boukhari » indique la date de 1151 de l’hégire, soit 1737-1738 après J.-C. Depuis, ce monument constitue le siège du pouvoir et le symbole de l’autorité locale. Le bâtiment a connu plusieurs restructurations sous les règnes des sultans Moulay Slimane et Moulay Hassan Ier.

Les collections

Le Musée la Kasbah des cultures méditerranéennes offre à ses visiteurs la découverte d’une exposition exceptionnelle, constituée de collections archéologiques et ethnographiques qui reflètent la diversité et la spécificité de Tanger.
L’exposition se déploie en un parcours flexible : il se décline en trois sections organisées suivant l’acheminement architectural du Palais. Un parcours chronologique éclairé par des arrêts thématiques permet ainsi aux visiteurs de contempler la beauté du bâtiment, mais aussi de reconstituer, de reconstruire et de s’approprier l’histoire de la ville et de ses interactions avec le monde méditerranéen.
 
Première section
La visite s’ouvre sur un focus éclairant les sites archéologiques riches en matériel muséal et se poursuit par un voyage au travers des époques les plus éloignées de la préhistoire, dans un espace intitulé « Des premiers chasseurs aux premiers paysans ». Les objets exposés démontrent la densité et l’ancienneté du peuplement, et ce déjà durant le Paléolithique inférieur (Acheuléen), du Paléolithique moyen (Moustérien, Atérien) et de l’Epipaléolithique. La néolithisation inaugure une époque nouvelle caractérisée par le façonnage de l’argile et le polissage des haches. La pratique d’élevage est bien attestée par la présence de restes d’animaux domestiques, les moules et les galets trahissent un début d’activité agricole.
Le visiteur est ensuite amené à se plonger au cœur des civilisations méditerranéennes préromaines avec un éventail d’objets illustrant l’histoire matérielle de Tanger et de son arrière-pays ; des céramiques, des figurines en terre cuite, des bijoux en argent de tradition phénicienne, des amulettes, des colliers en argent, des coquilles d’œufs d’autruche décorées. La salle suivante est consacrée à la période de romanisation de la région. Un bas-relief représentant une scène de banquet couché ainsi qu’un bloc d’entablement évoquant le thème de la victoire par le sacrifice y sont exposés. Des pièces emblématiques de la diversité iconographique des objets archéologiques romains qui attestent l’appartenance culturelle du Maroc à la grande civilisation méditerranéenne. Par la suite, l’exposition met en lumière une collection d’objets attestant l’islamisation et les grandes dynasties qui se sont succédé au Maroc. Le visiteur pourra admirer la « Koubba K’bira », une grande coupole ornée de plâtre et de bois de cèdre sculpté et peint. Elle recouvre une salle majestueuse, meublée de zelliges et abritant une riche collection d’enluminures et d’écritoires.
A voir dans également dans cette section, des vers de poésies qui décorent les murs, ainsi qu’un magnifique manuscrit de Coran du XIIIème siècle doré et enluminé ainsi que le recueil de prières « Dalil Al Khayrat ».
Un espace est également exclusivement dédié au site de Qsar Sghir, tandis qu’un autre aborde l’occupation portugaise et la libération de Tanger par les Alaouites.

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Deuxième section
La suite du parcours amène le visiteur à découvrir une section dédiée aux traces matérielles renseignant sur les importantes activités commerciales qui opéraient entre la péninsule tingitane et d’autres civilisations méditerranéennes.
Le sol du patio est pavé d’une mosaïque provenant de Volubilis « Navigum Veneris », représentant la déesse Vénus dans une scène marine. Cette exposition est enrichie d’œuvres exceptionnelles, notamment, un vase à décor de poisson, un Ouchebti égyptien ainsi qu’une Oenochoé étrusque.
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Témoignages des rencontres fécondes entre les civilisations méditerranéennes et les populations autochtones, ces objets confirment la richesse du positionnement géographique de la ville de Tanger, au confluent des routes maritimes.​

Troisième section
L’exposition se termine par un focus thématique sur la « Religion et les rites funéraires », grâce à plusieurs témoins archéologiques exhumés des nécropoles de la région. Dans cette salle, le visiteur peut contempler une maquette grandeur nature du tombeau punique de Mghogha ainsi que son mobilier d’accompagnement, une sépulture d’un enfant inhumé dans une jarre, des sarcophages en plomb, des urnes d’incinération découvertes dans la nécropole de Marchan ou encore des fresques peintes de la nécropole Boukhachkhach.
En dehors de l’exposition, le visiteur peut admirer le « Riad As Sultan ». Ce jardin de style maroco-andalou est doté d’une fontaine. Il présente à ciel ouvert, une collection lapidaire (chapiteaux en marbre, margelles de puits) et des canons.
 

Informations pratiques :

Horaires d’ouvertures : Ouvert toute la semaine, sauf le mardi, de 10h00 à 18h00.
Tarifs d’entrée : 20 dhs pour les adultes – 10 dhs pour les enfants – 5 dhs pour les moins de 12 ans
Vendredi : gratuit pour les nationaux et les résidents étrangers au Maroc
Visites guidés sur RDV.

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Musée ethnographique de Tétouan​


Présentation générale

Inauguré le 29 juillet 1948, le Musée ethnographique de Tétouan est niché sur une forteresse historique construite sur ordre du sultan alaouite Moulay Abderrahmane vers 1830.​

Le Musée et son jardin rappellent les palais et maisons traditionnelles, avec son bassin central, sa fontaine murale recouverte de zellige, et sa terrasse sur laquelle sont exposés de nombreux canons d’origine portugaise.
A travers ses collections, le musée ethnographique de Tétouan illustre certains aspects culturels et ethnographiques de la ville et sa région, à travers deux thématiques principales: « vie publique » au rez-de-chaussée, et « vie privée » à l’étage.

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Collections

Le premier espace fait la part belle aux différentes activités socio-éducatives et religieuses qui se déroulent dans l’espace public (mosquée, zawiya, espace artisanal…). L’occasion de découvrir la production artisanale traditionnelle de Tétouan et sa région, qui couvrait de nombreux métiers importés d’Andalousie à partir du 15ème siècle. Cette partie du musée présente ainsi des métiers propres à la région, à savoir le travail du cuir, la poterie rifaine, et l’art du zellige. Le zellige a d’ailleurs toujours constitué l’un des métiers d’artisanat les plus caractéristiques de Tétouan.
Le second espace, à l’étage, est une plongée dans l’atmosphère des maisons traditionnelles tétouanaises du 19ème siècle. La femme est au cœur de cet espace, avec des objets qui témoignent des différentes phases évolutives de sa vie, depuis sa naissance en passant par les premiers rites visant à son intégration à la vie socioculturelle, à son mariage. Le grand salon reconstitue d’ailleurs la cérémonie du mariage traditionnel de Tétouan. Les visiteurs peuvent y découvrir des coussins brodés de fils de soie, des murs couverts du tissu “Haiti” et des miroirs ornés de “Tenchifa” brodée. A la sortie du salon est exposé le beau caftan porté par la mariée sur sa « Ammaria », ainsi que son trousseau, disposé dans de magnifiques coffres en bois.​

Informations pratiques :

Horaires d’ouvertures : Ouvert toute la semaine, sauf le Mardi, de 9h00 à 16h00.
Tarifs d’entrée : 10 dhs pour les adultes – 3 dhs pour les enfants.
Vendredi : gratuit pour les nationaux.
Visites guidés sur RDV.

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Musée archéologique de Tétouan​


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Présentation générale

Inauguré le 19 juillet 1940, le Musée archéologique de Tétouan est situé en plein centre-ville, à quelques rues de la pittoresque Médina, classée patrimoine mondial de l’humanité en 1997.
Les collections du Musée archéologique de Tétouan sont liées à celle des recherches archéologiques de la région. En effet, la majorité des vestiges et objets exposés proviennent de fouilles entreprises dans le nord du Maroc à partir des années 1930.​

Collections

Le Musée abrite des objets archéologiques préhistoriques, antiques et islamiques provenant de plusieurs sites et monuments du Nord, notamment Kaf Taht L’ghar, M’zora, Lixus, Tamuda ou encore Ksar Es Sghir.
Les collections sont composées d’outils lithiques, de restes humains de la préhistoire, d’éléments architecturaux, de céramiques, de mosaïques, de pièces de monnaies ou encore de statuettes en bronze.
La visite du Musée commence par le jardin, qui abrite cinq mosaïques du 2ème siècle après J.C. découverts à Lixus, une collection de stèles funéraires islamiques provenant du cimetière de Tétouan (16ème et 17ème siècles), ou encore un ensemble d’amphores romaines.
Puis la visite se poursuit dans le vestibule d’entrée, agrémenté par deux magnifiques mosaïques romaines de Lixus représentant les trois grâces et le voyage de Bacchus. Au rez-de-chaussée, le visiteur découvre un espace réservé à la ville de Tétouan et sa région et une autre salle composée de plusieurs mosaïques. Pour finir, à l’étage, la salle ” Tamuda “.

Informations pratiques :

Horaires d’ouvertures : Ouvert toute la semaine, sauf le Mardi, de 9h00 à 16h00.
Tarifs d’entrée : 10 dhs pour les adultes – 3 dhs pour les enfants.
Vendredi : gratuit pour les nationaux.
Visites guidés sur RDV.

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Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain RABAT​

Présentation générale

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Inauguré par S.M le Roi Mohammed VI en octobre 2014, le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) est la première institution muséale dans le Royaume à se consacrer entièrement aux arts moderne et contemporain, et également la première institution publique à répondre aux normes muséographiques internationales.
L’architecture du MMVI est intimement liée à la ville où il est bâti. Situé au cœur de la capitale dont l’architecture est à la fois empreinte d’une identité spécifique mais aussi d’une riche diversité culturelle, le bâtiment est né d’une volonté d’intégration dans ce tissu urbain. Pour se faire, une démarche conceptuelle consistant à harmoniser les processus de création moderne avec le patrimoine séculaire assimilé a été adoptée. Les motifs traditionnels ont ainsi été réinvestis et stylisés, afin d’apporter une touche contemporaine à l’édifice.

Les collections

Le MMVI ambitionne de couvrir l’évolution de la création artistique marocaine dans les arts plastiques et visuels, du début du XXème siècle à nos jours.
La collection permanente (à l’étage) présente un panorama historique de l’évolution de l’art moderne et contemporain marocain. Un découpage chronologique en quatre périodes principales a été adopté pour articuler le parcours de cette exposition inaugurale où sont exposés des artistes comme Mohammed Ben Ali R’bati, Ahmed Louardiri, Meriem Meziane, Ahmed Cherkaoui, Farid Belkahia, Mohamed Chebaa, Mohamed Melehi, Fouad Bellamine, Mahi Bine Bine, Mounir El Fatmi ou encore Lalla Saydi.
Par ailleurs, le MMVI accueille régulièrement des expositions temporaires, comme par exemple “Le Maroc Médiéval : un empire de l’Afrique à l’Espagne”, “César, une histoire méditerranéenne”, “Rétrospective Giacometti”, “Volumes Fugitifs. Faouzi Laatiris et l’INBA de Tétouan”, “Femmes, Artistes Marocaines de la Modernité, 1960-2016”, “L’Afrique en Capitale” ou encore “Face à Picasso”.​


Informations pratiques :

Horaires d’ouvertures : Ouvert toute la semaine, sauf le Mardi, de 10h00 à 20h00.
Tarifs d’entrée : 40 dhs pour les adultes deplus de 18 ans – 20 dhs pour les jeunes de plus de 12 ans et 5 dhs pour les enfants
Vendredi : Gratuit pour les nationaux et les résidents étrangers au Maroc

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Adresse : Angle avenue Moulay El Hassan et Avenue Allal Ben Abdellah
10 000, Quartier Hassan, Rabat
Téléphone : +212(0) 5 37 76 90 47
Fax : +212(0) 5 37 73 57 74
www.museemohammed6.ma
 
Dernière édition:

Musée de l’histoire et des civilisations Rabat​

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Présentation générale

L’histoire des collections du musée commence en 1915 avec le lancement d’une série de fouilles archéologiques sous le Protectorat français, à l’initiative du fameux général Lyautey. Les plus célèbres et les plus riches de ces fouilles furent celles du site romain de Volubilis, placées sous la direction de Louis Chatelain. Les découvertes nombreuses d’objets exceptionnels nécessitèrent l’organisation d’un service des Antiquités, qui fut créé officiellement en 1918.​
Comme l’administration du service des antiquités était basée à Rabat, dans un bâtiment flambant neuf (construit dans les années 20), il fut décidé en 1930 de transférer les objets de Volubilis à Rabat, afin de créer un musée archéologique de grande envergure en plein centre de la capitale. Les salles d’expositions furent construites autour du bâtiment administratif, et le musée pris sa forme architecturale définitive en 1952, avec l’achèvement de la grande salle ovale (salle des bronzes).
En 2014, le Musée national d’archéologie de Rabat, comme 13 autres musées marocains, est confié à la Fondation nationale des musées. Il est alors décidé de rénover le bâtiment, de réorganiser légèrement l’exposition permanente, et de rouvrir le musée en avril 2017 sous le nom de « Musée de l’histoire et des civilisations ».

Collections

La vocation du Musée de l’histoire et des civilisations de Rabat est de présenter, à travers les vestiges qu’il renferme, l’Histoire du Maroc depuis la Préhistoire jusqu’à l’époque islamique.
Le Musée présente une exposition permanente dédiée exclusivement aux collections archéologiques selon un parcours chronologique commençant par la préhistoire, puis l’époque punique, l’époque romaine et enfin l’époque islamique.
Lors de leur visite, les férus d’histoire auront l’occasion de découvrir des outils d’hommes préhistoriques, du mobilier néolithique, des statuettes en bronze ou en marbre de divinités romaines ou encore des céramiques des premières cités de l’époque islamique.
Les objets les plus emblématiques du musée sont sans aucun doute les célèbres bustes en bronze de Juba II et de Caton. Sans oublier des chefs d’œuvres tels que la statue de l’éphèbe couronné, le vieux pêcheur, ou encore le chien de Volubilis. Ces bronzes ont été exposés pour la première fois en dehors du Maroc au Musée des civilisations d’Europe et de Méditerranée (MUCEM) en 2014.

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Informations pratiques :
Horaires d’ouvertures : ouvert tous les jours, sauf le Mardi, de 10h00 à 18h00.
Tarifs d’entrée : 20 dhs pour les adultes – 10 dhs pour les enfants jeunes de 15 à 18 ans – 5 dhs pour les moins de 14 ans et les groupes
Réduction de 50% pour les étudiants sur présentation de la carte d’étudiant
Vendredi : gratuit pour les nationaux et les résidents étrangers au Maroc

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Adresse : 23, rue Brihi, Rabat, Maroc,
Téléphone : 0537 20 03 98
 
Dernière édition:

Musée national des bijoux RABAT​

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Présentation générale

Le Musée national des bijoux est situé dans la mythique Kasbah des Oudayas, ancien fort édifié par la dynastie des Almoravides entre le 10ème et le 12ème siècle, sur la pointe d’une falaise dominant le fleuve Bouregreg.
Le palais abritant le Musée était à l’origine la demeure du Sultan Moulay Ismaïl à Rabat, construite à partir de 1672. Ce bijoux architectural est représentatif des palais marocains de style arabo-andalou.
Transformé en musée en 1915, ce palais expose aujourd’hui un ensemble ethnographique de pièces artisanales marocaines : bijoux et parures traditionnelles, vêtements, armes ou encore astrolabes.
Aujourd’hui, le Musée des Oudayas et son magnifique jardin andalou constituent indéniablement l’un des plus beaux sites historiques de la ville de Rabat.

Collections

Le Musée présente une exposition permanente autour de l’orfèvrerie du Maroc, de la préhistoire jusqu’à nos jours.
Le parcours de la visite est chronologique, allant de la protohistoire, aux époques puniques, romaines et enfin islamiques. Les objets exposés sont façonnés à base de métaux nobles comme l’or et l’argent mais aussi de métaux vils tels que le cuivre et de diverses matières organiques (des coquilles, matériaux lapidaires…).
Les visiteurs peuvent découvrir différents objets nés de l’industrie des métaux précieux au Maroc, comme des accessoires d’apparat masculins (poignards, étuis de coran et cornes à poudre) ou encore des bijoux de cérémonie féminins.
Parmi les objets incontournables du Musée, un sublime costume de la mariée de Rabat, un costume de cavalier accompagné de deux selles en cuir brodé, et différents accessoires féminins d’apparat selon une thématique régionale regroupant huit régions différentes du Royaume (Fès, Meknès, Tétouan, Essaouira, Marrakech, Anti-Atlas, Sahara et Rabat).
La quatrième salle de l’exposition permanente est plutôt originale. Elle est logée dans l’ancien hammam du palais, et les visiteurs pourront admirer plusieurs objets relatifs à la cérémonie du hammam.​


Informations pratiques :

Horaires d’ouvertures : Fermé pour rénovation
Tarifs d’entrée : 10 dhs pour les adultes – 3 dhs pour les enfants
Vendredi : gratuit pour les nationaux
Visites guidés sur RDV

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Adresse :
Kasbah des Oudayas, Rabat
0537 72 64 61
 
Dernière édition:

Musée Al Batha de Fès​


Présentation générale

A l’origine, le Musée Al Batha est un palais d’audience et une résidence estivale, construite à la fin du 19ème siècle par le Sultan Moulay Hassan Ier. Son successeur, Moulay Abdelaziz, va compléter et embellir cet édifice, de style arabo-andalou.
En 1915, le palais est transformé en Musée des arts et traditions populaires, et quelques années plus tard, en 1924, il est classé comme monument du patrimoine national.
Actuellement, le Musée abrite une exposition permanente archéologique et ethnographique, reflétant les arts et les traditions de la capitale spirituelle du Maroc.
Le Musée conserve également les plus anciennes pièces d’art islamique du royaume, comme la poutre Idrisside et le minbar de la Mosquée du quartier des Andalous.

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Collections

Le Musée propose un parcours thématique qui permet au visiteur de découvrir l’art de vivre et les métiers et traditions de Fès et de sa région à travers plus de 6.500 objets. Parmi eux, des pièces d’exceptions, comme des Corans et des livres de prières, des broderies, des instruments de musique, des astrolabes, des bijoux ou encore des tapis…
Sans oublier plusieurs poteries – considérées comme les plus belles du royaume – ainsi qu’une collection de céramiques traditionnelles de la région, décorées d´entrelacs floraux stylisés couleur « bleu de Fès ».
Mais le Musée Batha, ce n’est pas seulement sa collection. C’est également son jardin, aménagé par l’architecte paysagiste Jean-Claude Nicolas Forestier en 1915, pensé en continuité avec le palais. Avec ses mosaïques colorées, sa fontaine de style arabo-musulman et ses palmiers, hibiscus et jacarandas, cet endroit dégage un sentiment de sérénité unique en son genre.​

Informations pratiques :

Horaires d’ouvertures : Ouvert toute la semaine, sauf le Mardi, de 9h00 à 16h00.
Tarifs d’entrée : 10 dhs pour les adultes – 3 dhs pour les enfants.
Vendredi : gratuit pour les nationaux.
Visites guidés sur RDV.

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Adresse : Médina de Fès
Téléphone : 0555 63 41 16
 

Musée Dar Jamaï MEKNES​

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Présentation générale

Le Musée Dar Jamaï est à l’origine une résidence privée construite en 1882. De type hispano-mauresque, ce majestueux palais constitue un spécimen des demeures des “familles du makhzen” marocaines de la fin du 19ème siècle.​

Appartenant à Mohamed Ben Larbi Jamaï, grand vizir du Sultan Moulay Hassan 1er (1873 – 1894), cette vaste demeure a fini par être vendue au Glaoui de Marrakech, qui ne vint jamais y habiter. En 1912, les Français récupèrent la bâtisse, mais non pas pour y faire un musée. Ils aménagent un hôpital militaire dans sa partie centrale.
Ce n’est qu’en 1920 que le bâtiment est attribué dans sa totalité à l’Inspection régionale des Beaux-Arts qui le transforme en Musée, avec une importante galerie d’artisanat.
Depuis, Dar Jamaï est classé monument historique, et la majeure partie de sa collection est constituée d’objets datant du 19ème et du 20ème siècle.

Les collections

Les collections de Dar Jamaï sont constituées d’objets ethnographiques réalisés dans différents matériaux (bois, textile, céramique, métal, cuire, papier). Les premiers fonds datent de 1917, et ont été enrichi par l’acquisition de quelques tapis entre 1980 et 1990, qui témoignent du savoir-faire artisanal de Meknès et de sa région.
Le parcours de visite thématique se déploie sur deux niveaux. Dès l’entrée, les visiteurs ont un avant-goût de l’exposition permanente, composée d’armes, de broderies, de boiseries, de damasquineries ou encore de céramiques. L’une des salles principales est à l’origine la Mosquée du palais, où se trouve aujourd’hui un magnifique Minbar du 17ème siècle en bois peint et sculpté. Dans les autres pièces du rez-de-chaussée, des broderies et des costumes traditionnels, des bijoux citadins et ruraux, ou encore de la dinanderie et de la ferronnerie traditionnelle de Meknès sont exposés.
Enfin, à l’étage, un couloir donne accès à la Qobbat, salle de réception ou d’apparat, où sont exposés des Corans et des Manuscrits.​

Informations pratiques :

Horaires d’ouvertures : Ouvert toute la semaine, sauf le Mardi, de 9h00 à 16h00.
Tarifs d’entrée : 10 dhs pour les adultes – 3 dhs pour les enfants.
Vendredi : gratuit pour les nationaux.
Visites guidés sur RDV.

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Adresse : Place Hadim, Meknès​
 

Musée Borj Bel Kari MEKNES​

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Présentation générale

Le Musée Borj Bel Kari, consacré à la poterie du Rif et du Pré-Rif, a ouvert ses portes en 2004. Le Musée tient son nom de Borj Bel Kari, bastion alaouite dans lequel il est situé, qui fait partie de la célèbre muraille Ismaélienne construite par le Sultan Moulay Ismail (1672-1727) qui a eu un rôle important dans le système défensif de la ville. Vu son importance historique et architecturale, le bastion de Borj Bel Kari a été classé monument historique dès 1932.
Le Musée abrite une très importante collection de poterie du Rif et du Pré-Rif, constituée en 2003 grâce à des échanges entre d’autres musées et des acquisitions auprès d’ateliers de poterie.
La collection permanente est composée de poteries préhistoriques, antiques et islamiques, venues des quatre coins du royaume.

Les collections

Le parcours de la visite est à la fois thématique et chronologique. Il permet au public d’avoir une idée claire de l’évolution des techniques et des procédures de fabrication de la poterie rifaine et pré-rifaine, de la préhistoire jusqu’à nos jours.​
L’exposition commence donc par la céramique archéologique, pour finir avec la poterie actuelle, dans les dernières salles du Musée.
Le public a donc tout d’abord l’occasion de se familiariser avec les caractéristiques de la céramique préhistorique, à travers l’observation d’objets de plusieurs formes modelés ou confectionnés au colombin et enrichis de décors. Puis dans une deuxième salle, il pourra découvrir la poterie datant de la période préislamique, et enfin une troisième salle, celle de la période islamique.
La visite s’achève par une reconstitution d’ateliers de poterie actuels où des objets provenant de cinq régions du Maroc (Zerhoun et Meknès, Oued Laou, Ouazzane et Sless, Kariat Ba Mohamed, et enfin Tsoul) sont exposés.

Informations pratiques :

Horaires d’ouvertures : Ouvert toute la semaine, sauf le Mardi, de 9h00 à 16h00.
Tarifs d’entrée : 10 dhs pour les adultes – 3 dhs pour les enfants.
Vendredi : gratuit pour les nationaux.
Visites guidés sur RDV.​

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Adresse : Borj Bel Kari, Meknès
Téléphone : 0535 53 08 63
 

Musée Dar El Bacha de Marrakech​

Dar El Bacha – Musée des Confluences​

Depuis 2014, Dar El Bacha à Marrakech, comme 13 autres musées marocains, a été confié à la Fondation nationale des musées (FNM). Dans le cadre de sa stratégie de rénovation, la FNM a élaboré un projet de restauration et de réhabilitation de Dar El Bacha. Rebaptisé Dar El Bacha – Musée des Confluences, ce nouvel espace muséal a ouvert ses portes partiellement le 18 décembre 2017.
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Présentation générale

Situé au cœur de la médina de Marrakech, Dar El Bacha est considéré comme l’un des plus beaux palais de la ville ocre.
Construite au début du 20ème siècle en 1910, Dar El Bacha a été la résidence de Thami El Glaoui, nommé pacha de Marrakech par le Sultan Moulay Youssef en 1912.
A l’entrée principale, un long couloir s’offre aux visiteurs qui découvrent le plafond aux zelliges multicolores et une architecture de style andalou. Une porte en bois de cèdre est gravée d’une étoile symbolique du Maroc. En avançant vers la droite, les premières portes en cèdre travaillé, les chapiteaux sculptés et peints à l’aide de pigments naturels (coquelicot, indigo ou safran) s’offrent aux regards.
Le plafond rivalise de couleurs et de formes : en bois de cèdre, aux poutres et solives apparentes ou à caissons aux motifs géométriques et floraux qui rappellent par leurs dessins et leurs couleurs les tissus tendus sur les banquettes originelles. Zelliges et stucs ciselés revêtent les colonnes ; géométrie rigoureuse de polygones étoilés, frises à fleurons en forme de losange ou en « griffes de lion » recouvrent les colonnes.​

Informations pratiques :

Horaires d’ouvertures : Le musée est ouvert toute la semaine, sauf le lundi, de 10h00 à 18h00
Tarifs d’entrée : 30dhs pour les nationaux, 60 dhs pour les étrangers et gratuit pour les enfants et étudiants
Vendredi : gratuit pour les nationaux et les résidents étrangers au Maroc
Visites guidés sur RDV

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Adresse : Sidi Bou Ameur, Marrakech​
 

Musée Dar si Saïd de Marrakech​

Présentation générale​

Le palais de Dar Si Said fut édifié au cours de la seconde moitié du XIXème siècle par le ministre de la guerre Si Saïd B. Moussa. En 1930, sous le Protectorat français le palais est transformé en musée des Arts Indigènes, et accueille également des ateliers d’artisans faisant démonstration de leurs techniques traditionnelles.

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Après l’indépendance, les locaux de Dar Si Saïd furent répartis entre le service de l’artisanat et le musée. Ce dernier occupe la moitié du palais, notamment le grand Riad avec ses quatre salles, le petit Riad, deux étages et de nombreuses annexes. Cette partie du palais présente une architecture typique du XIXème siècle marocain, et constitue un très beau témoignage de cette époque architecturale, tant par sa structure que par son décor.

Les collections​

Ce musée accueille des collections provenant de la région de Marrakech, en particulier du Tensift, du Sous, du Haut Atlas, de l’Anti Atlas, du Bani, du Tafilalet. Il s’agit d’ensembles homogènes de boiseries, de bijoux, de poterie et céramique, d’armes, de tapis et tissages et quelques pièces archéologiques dont une formidable cuve en marbre du début du XIème siècle.

Informations pratiques​

Adresse: Derb El Bahia, Riad Zitoun Jdid, Marrakech, Maroc.
Horaires d’ouvertures : Ouvert toute la semaine, sauf le Mardi, de 10h00 à 18h00.
Tarifs d’entrée : 20 dhs pour les adultes – 10 dhs pour les enfants de plus de 12 ans – 5 dhs pour les enfants de moins de 12 ans.
Vendredi : gratuit pour les nationaux et les résidents étrangers au Maroc.
Mercredi: gratuit pour les étudiants sur présentation de leur carte d’étudiant.
Visites guidés sur RDV: 05 24 389 564​
 

Musée national de la céramique SAFI​

Présentation générale

Les sources historiques et les témoins archéologiques sont unanimes sur le fait que Safi est le réceptacle d’une activité potière très enracinée dans l’histoire. En effet, les habitants de cette ville ont combiné, depuis leur existence, entre les ressources maritimes et la fabrication d’objets utilitaires en poterie grâce à la disponibilité d’une matière première de grande qualité offerte par les gisements environnants. La découverte d’énormes quantités de céramique archéologique dans le site de Lalla Hniya Hamriya, en 1994, constitue une grande preuve scientifique que Safi ait connu l’industrie de la céramique, au moins, depuis l’époque almoravide (11ème siècle). Cette activité a duré tout au long du Moyen Âge avant qu’elle soit suspendue à cause de la colonisation portugaise (1508 – 1541).

Par ailleurs, un document historique, datant de 1821, confirme que Safi est redevenue un centre de production de la céramique, au moins au début du 18ème siècle, c’est-à-dire un siècle avant l’avènement du céramiste Boujemaa Lamali. L’installation de ce maâllem à Safi a bouleversé l’histoire de la céramique non pas uniquement sur la ville, mais dans tout le Maroc. C’est grâce à l’école qu’il a fondée dans son atelier (la première en son genre au Maroc et même en Afrique), que Safi est devenue la capitale de la céramique au Maroc depuis un siècle déjà.
En outre, l’esprit créatif de Lamali lui a permis de créer plus de 450 objets entre forme et décor. C’est également à travers le port de la ville que la céramique de Safi est connue aux quatre coins du monde. Après ce succès au niveau national et international, l’État marocain a décidé, en 1990, de fonder un Musée National de la Céramique dont le siège choisi n’est autre que la ville de Safi.
Depuis 1990, le Musée était installé à la Casbah de Dar Sultan, un monument historique fondé par les Almohades au 12ème siècle. Suite à son état de dégradation qui menaçait la collection, la FNM a décidé, en 2014, de déplacer celle-ci à la Cité des Arts, à quelques encablures seulement de Dar Sultan. Ce nouveau bâtiment a permis de réaliser une nouvelle scénographie qui respecte les normes internationales en matière d’exposition et de conservation.
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Collections

Le Musée National de la Céramique regroupe une importante collection d’objets en poterie et céramique du Maroc. Ces objets de nature archéologique et ethnographique proviennent en grande partie des musées nationaux de la FNM : Musée archéologique de Tétouan, Musée de la Casbah à Tanger, Musée d’Histoire & Civilisations, et Musée des Oudayas à Rabat, Dar Jamaï de Meknès, Dar Si Said de Marrakech, et Al Batha de Fès. La collection a été également enrichie par des acquisitions locales sous forme de donations qui proviennent notamment de : la Municipalité de Safi, quelques céramistes de Safi et un collectionneur français résident à Safi.

Informations pratiques :

Adresse
Angle Av. Idriss 1er & Rue Al Madina
Monawwara, la Cité des Arts, Safi
46000, Maroc
Tel : +212 5 24 46 39 67
Horaires
Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi.
Tarifs
Adultes: 20 DHS
Jeunes entre 12 et 18 ans: 10 DHS
Enfants de moins de 12 ans: 5 DHS
Groupes scolaires autorisés: 2 DHS
Réduction de 50% pour les étudiants, sur présentation de leur carte d’étudiant.
Accès gratuit le vendredi pour les nationaux et les résidents étrangers au Maroc.

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Musée des arts sahariens de Laâyoune​


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Présentation générale

Le Musée des arts sahariens occupe un espace situé à l’étage de la Maison de la culture de Laâyoune. Le bâtiment construit en 2001 abrite également le Musée de la résistance, la direction régionale du ministère de la Culture, un conservatoire de musique, ainsi qu’une salle polyvalente au rez-de-chaussée.​

Collections

Le Musée des arts sahariens est un musée ethnographique qui a pour objectif de faire découvrir aux visiteurs des objets qui témoignent de la richesse des traditions et du savoir-faire des régions du Sahara.
L’exposition suit un parcours thématique, et les œuvres exposées sont réalisées à partir de différents matériaux locaux, comme le cuir, le bois, le textile et le métal.
La première salle du Musée abrite les photographies de quelques sites archéologiques, des selles et autres accessoires de dromadaires, des tablettes en bois, une reconstitution d’une école coranique et d’une tente sahraouie. On y trouve également des bijoux, des costumes et des instruments de musique.
Le deuxième espace est sous forme d’une petite salle où sont exposés des objets d’artisanat local, notamment les objets en cuir.​

Informations pratiques :

Conservateur : Mme Loubna Oudina
Horaires d’ouvertures : Fermé pour rénovation
Tarifs d’entrée : 10 dhs pour les adultes – 3 dhs pour les enfants.
Vendredi : gratuit pour les nationaux.
Visites guidés sur RDV.

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Adresse : Place oum Saâd Laâyoune
Téléphone : 0548 99 33 99
 
musée Sidi-Mohammed-ben-Abdellah ESSAOUIRA

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Aperçu historique​

La bâtisse abritant le musée Sidi-Mohammed-ben-Abdellah, date du XIXe siècle. Sa structure initiale a subi plusieurs changements. Étant une demeure seigneuriale composée de plusieurs chambres s'ouvrant sur un patio doté d'une fontaine, la bâtisse est devenue pendant le protectorat le siège de l'hôtel de ville. Après l'indépendance, le monument a abrité les services municipaux avant de devenir la maison des jeunes.
Le 20 octobre 1980, le monument a été choisi pour abriter le musée de la ville et de sa région, avec comme objectif majeur de conserver et présenter le patrimoine culturel de la province d'Essaouira.

Rez-de-chaussée​

Présente au visiteur des informations générales sur l'histoire de la ville et de sa région depuis les époques préhistorique, antique (phénicienne, mauritanienne, romaine et romaine tardive) et médiévale jusqu'à la fondation de l'actuelle médina au XVIIIe siècle par le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah et sa déclaration patrimoine universel de l'humanité.
Le patrimoine naturel de la ville d'Essaouira et de sa région est présenté à travers des panneaux illustrant la richesse du potentiel naturel : la faune et la flore. Une vitrine murale présente notamment les différentes étapes d'extraction de l'huile d'argan.
Une série de photos anciennes retracent le mode de vie et l'évolution architecturale de la médina.

220px-Phenician_plate_with_red_slip_7th_century_BCE_excavated_in_Mogador_island.jpg Assiette phénicienne, VIIe siècle av. J.-C., retrouvée sur l'île de Mogador, et exposée au musée.

Étage​

Met en scène le patrimoine immatériel de la province d'Essaouira, à travers plusieurs collections :
  • La bijouterie traditionnelle met en valeur des œuvres artistiques, synthèse de différentes cultures (amazighe, juive, arabes).
  • Les armes sont représentées par une série d'armes à feu et d'armes blanches avec leurs accessoires.
  • Une collection de monnaies frappée à Essaouira au XVIIIe siècle.
  • La collection de costumes exposée est le reflet d'un art vestimentaire propre à la société marocaine, en particulier Essaouira, durant le XIXe et le XXe siècles.
  • Des instruments de musique traditionnelle et profane associés à des objets de rituel à savoir la musique des Gnaoua, Hmadcha, Melhoun, la musique andalouse et amazighe.
  • Des œuvres artistiques de bois de thuya dont les coffres, les coffrets et les tables traduisent, avec toute générosité, le savoir-faire du mâalem souiri quant au travail du bois de thuya, exclusivité de la ville.
  • des plafonds et des parties de plafonds en bois peint témoignant la création et la finesse du mâalem Zouaq.
  • Des tapis provenant d'Essaouira et sa région qui doivent leur production à deux importantes tribus : les Oulad Bou Sbaa et les Chiadma.
  • Des amphores romaines en excellent état (Agora K109) et (Pompei VII), des pêcheurs d’algues opérant dans la baie d’Essaouira, ont découvert deux magnifiques amphores romaines, immergées par 15 mètres de fond. Ces céramiques de grande valeur, dont les pêcheurs n’avaient qu’une notion toute relative, ont été acquises par Monsieur Kamal Ottmani de la Galerie Othello qui en a fait don à la délégation de la culture pour le compte du Musée Sidi Mohammed Ben Abdellah d’Essaouira. Des recherches ont permis de savoir que ces amphores romaines étaient de type Agora K 109 et Pompei VII et qu’elles dataient de 2400 ans environ. Elles avaient été manufacturées en mer Égée et servaient au transport de l’huile et du vin.
 
Le musée Bert Flint (ou musée Tiskiwin) est situé dans la Médina à Marrakech au sud de la place Jemaa el Fna près du palais de la Bahia

Bert Flint est né à Utrecht aux Pays-Bas en 1931. Ses études d’histoire de l’art l’encourage à voyager.
La découverte de l’Alhambra à Grenade et de la civilisation d’Al Andalus (l’Espagne musulmane médiévale) sont un émerveillement pour lui.
En 1954, lors de sa première visite du Maroc, Bert Flint retrouve dans le pays une tradition artistique inspirée de l’art arabo-andalou. C’est le coup de foudre pour l’élégance et le raffinement de la vie urbaine héritée d’Al Andalous et des cités de Cordoue, Grenade ou Séville.
En 1957, le futur collectionneur s’installe à Marrakech.
Au fil de les pérégrinations à travers le Maroc notamment les montagnes de l’Atlas, Bert Flint va progressivement se transformer « en défenseur passionné de la culture rurale marocaine« .

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Portes en bois finement sculptées


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Tissu dans la collection du musée


Sa collection retrace ses années de recherche, d’acquisitions, de questionnements autour des traditions et savoir-faire.

Passionné des arts populaires marocains, la collection de Bert Flint tend autant vers le musée d’art, d’art déco, d’artisanat ou d’ethnologie.
En plus des objets d’une grand valeur esthétique et patrimoniale, les explications et le contexte sont donnés avec précision et dans un français admirable. C’est réellement passionnant.

Extraits :
Pas de motifs centraux pour le tapis des transhumants, le nomade n’expérimente pas l’espace à partir d’un habitat fixe. Sans cadre, ni motif central le décor se déroule par une juxtaposition de motifs variés sans commencement, ni climax ou fin comme le rhytme de l’ahaidous. L’art du tissage est en effet proche de la musique et de la danse par les gestes réguliers pendant son exécution.

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Tapis et mobilier d’une tribu nomade du sud Maroc


La collection comprend des instruments de musique, des costumes, des bijoux, des parures, des meubles, des tapis, des vieux ustensiles et artisanat d’art berbère, provenant principalement de la vallée du Souss et de la région saharienne.

Au travers de ses collections, c’est l’apport africain et sub-saharien que Bert Flint a mis en exergue.

Le goût de la parure chez les hommes se traduit par des objets en cuir. Les bijoux en argent et en or sont réservées aux femmes.

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Le cuir de ce sac est verdi au cuivre


Les Juifs ont amené la tradition punico romaine (héritière des étrusques ?) dans l’orfèvrerie à travers le filigrane.33498189510_a47b6c4cd7_b.jpg

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Le Musée d’artisanat et d’ethnologie se trouve dans la Médina de Marrakech.
Adresse :
8 Rue de la Bahia, Marrakech, Maroc
Accès, horaires et prix d’entrée : http://www.tiskiwin.com/


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musée d’art décoratif de Mouassine à Marrakech [Medina]​

Le musée se trouve dans la Médina de Marrakech dans le quartier de Mouassine près de la mosquée du même nom, à proximité de la Médersa Ben Youssef et du « Jardin secret ».
Plusieurs expositions permettent de se familiariser avec l’élégance, le raffinement marocain et le savoir faire des artistes et artisans locaux.

Vous y apprendrez les subtilités de la décoration sous la dynastie saadienne (16e et 17e siècle, l’âge d’or de Marrakech) à travers de belles photos de lieux accessibles ou non à non-musulmans :

  • Les losanges largement utilisés par la dynastie des Mérinides continuent à être utiliser par les Saadiens,
  • Le motifs étoilés devient aussi un motif phare des saadiens,
  • La grappe de raisin se transforme en pomme de pin,
  • L’architecture s’oriente vers l’utilisation de 3 matériaux : céramique sur la partie inférieure, platre sur la partie médiane, cèdre sur la partie supérieure.
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Des objets du quotidien riches et variés vous sera présenté pour apprivoiser le subtil art de vivre des familles bourgeoises marocaines.
L’espace domestique comporte peu de meubles : Tapis et coussin au sol, coffre et étagères. Les Marocains vivait au sol, le regard porté vers le plafond décoré.

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Le musée se trouve dans la Médina dans le quartier de Mouassine.
Adresse :
Derb El Hammam, Rue Mouassine, Marrakesh, Maroc
Tarif : L’entrée est payante.
Site officiel : http://www.museedemouassine.com/
 
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