ce n'est pas une question de pub, mais d'information et de sensibilisation !
http://www.yabiladi.com/articles/details/7184/greffes-d-organes-diagnostic-severe-pour.html
Au cours des 20 dernières années, moins de 250 interventions ont été pratiquées, soit une moyenne de moins de 3 greffes par an, alors quil y aurait actuellement pas moins de 10 000 demandeurs. Labsence de donneurs pose donc un gros problème.
Une procédure bcp trop lourde :
Comment être donneur ?
Selon ce que nous a expliqué le Pr Ramdani, les personnes désirant faire don de leurs organes doivent se rendre aux tribunaux de première instance de leurs villes de résidence, où deux registres sont mis à leur disposition. Lun qui atteste quils sont bien disposés à faire don de leurs organes en cas de décès ou de mort cérébrale. Le deuxième est un registre de refus. Le signer implique que même en cas de décès, les organes ne seront pas prélevés.
« Lorsquun admet un patient qui na signé aucun registre, ou qui est inscrit sur le registre des admissions, il faut demander lavis de la famille avant deffectuer le prélèvement. Lorsquil est inscrit sur le registre de refus, on ce nest même pas la peine de soumettre une demande à la famille, car il sy est déjà opposé de son vivant. » Pour le Pr Ramdani, sil est important de sinscrire sur les registres de don, il est encore plus important de faire part de sa position à sa famille.
Un tabou à briser
Le Pr Ramdani nous a également confié que ce nest quen 2010 quont eu lieu les premières greffes à partir de donneurs en état de mort cérébrale. Jusquà présent, seuls 4 patients ont pu en bénéficier, daprès le quotidien Aufait. Dans de nombreux cas, « les familles veulent préserver lintégrité du corps », nous explique le Pr Amal Bourquia, néphrologue, et fondatrice de l'Association REIN de lutte contre les maladies rénales.
Pour beaucoup, poursuit-elle, il est surtout question que la dépouille du défunt soit bien présentée. « Beaucoup pensent que le prélèvement dorganes va à lencontre de la religion. Il faut donc prendre le temps de leur expliquer » précise le Pr Bourquia.