tinky
Moche ou Bekheir hamdullah
Salam
Attention c'est du lourd ... du très lourd ... vraiment n'importe quoi cet article :
http://www.lemonde.fr/opinions/arti...ssef-jebri_1297292_3232.html#xtor=AL-32280270
Bien que je le trouve malsain par certains de ses aspects quel est, notamment, le dessein de ceux qui l'ont initié ? Comment certains osent-ils présenter l'interdiction de la burqa comme un moyen de lutter contre le terrorisme ? , le débat, qui se déroule actuellement en France, au sujet du port du voile intégral a un mérite que je ne puis lui ôter. En effet, les diverses prises de position affichées et les nombreuses opinions exprimées, ici et là, dans les médias, interpellent le musulman que je suis.
Avant d'aller plus loin dans mon propos, je dois confesser qu'avant mon installation en France, à la fin des années 1990, je ne connaissais pas le mot burqa que l'on présente, par trop souvent et à tort, comme étant l'habit réglementaire des femmes musulmanes. Pourtant, je suis né et j'ai grandi au Maroc, un pays où, depuis le VIIe siècle, l'islam est la religion officielle de l'État. Mes parents m'ont élevé et éduqué dans le respect de la tradition musulmane et des préceptes de la religion du Prophète. Petit, ils m'ont circoncis, non pas pour des raisons d'hygiène, mais pour faire de moi un croyant, un membre de la communauté des fidèles. Devenu adulte, je me déclare musulman.
Toutefois, et bien que cette notion n'existe pas dans l'islam on est musulman ou on ne l'est pas , je me qualifie de croyant non pratiquant. J'atteste qu'Allah est unique et que Mohammad est son Prophète mais n'accomplis pas les cinq prières quotidiennes et ne jeûne pas pendant le mois de ramadan. Je verse la zaqat, donne l'aumône, aux pauvres et aux nécessiteux enfin, quand je peux , mais n'envisage nullement, du moins à l'heure actuelle, de me rendre en pèlerinage à La Mecque. Ainsi des cinq piliers de l'islam, je suis en règle avec deux uniquement. Cependant, je ne mange que de la viande halal, et surtout jamais de porc. Mais ô ! péchés suprêmes, j'apprécie les bons vieux whiskies, aime accompagner mes repas d'un verre de vin et ma vie sexuelle se déroule hors mariage.
Suis-je le seul musulman à boire de l'alcool ? Suis-je le seul musulman à aimer sans vouloir pour autant me marier ? Suis-je le seul à considérer certains hadiths du Prophète obsolètes ? Suis-je le seul à trouver certaines des recommandations et des interdictions énoncées dans le Coran complètement surannées ? Sans hésitation, je réponds non.
Au cours de mon enfance et mon adolescence, je n'ai jamais vu mes parents prier. Ma mère sortait sans se couvrir la tête et encore moins le visage. Maintenant qu'elle est devenue une personne âgée, elle accomplit ses prières réglementaires. Faisant fi des conseils de son médecin, elle continue d'observer le jeûne pendant le mois sacré, verse la zaqat malgré ses faibles revenus et, effectuer le pèlerinage à La Mecque est devenu, depuis quelque temps, son unique rêve dans la vie. Musulmane de cur, fervente et pratiquante, elle continue de sortir cheveux nus, sauf quand il pleut ou il vente. Elle ne s'est jamais sentie tenue de suivre cette fameuse recommandation que le Prophète aurait adressée aux musulmanes : "Dites aux croyantes de baisser leurs regards, de cacher leurs parties intimes et de ne donner à voir que leurs ornements extérieurs."
Mon père, quant à lui, n'a pas changé. Il se qualifie volontiers de fidèle, mais surtout, et avant tout, à lui-même. Il continue de boire et de fréquenter les bars, mais jamais les mosquées. Pourtant, le mois sacré arrivé, il s'abstient de consommer de l'alcool et observe le jeûne.
Suite ...
Attention c'est du lourd ... du très lourd ... vraiment n'importe quoi cet article :
http://www.lemonde.fr/opinions/arti...ssef-jebri_1297292_3232.html#xtor=AL-32280270
Bien que je le trouve malsain par certains de ses aspects quel est, notamment, le dessein de ceux qui l'ont initié ? Comment certains osent-ils présenter l'interdiction de la burqa comme un moyen de lutter contre le terrorisme ? , le débat, qui se déroule actuellement en France, au sujet du port du voile intégral a un mérite que je ne puis lui ôter. En effet, les diverses prises de position affichées et les nombreuses opinions exprimées, ici et là, dans les médias, interpellent le musulman que je suis.
Avant d'aller plus loin dans mon propos, je dois confesser qu'avant mon installation en France, à la fin des années 1990, je ne connaissais pas le mot burqa que l'on présente, par trop souvent et à tort, comme étant l'habit réglementaire des femmes musulmanes. Pourtant, je suis né et j'ai grandi au Maroc, un pays où, depuis le VIIe siècle, l'islam est la religion officielle de l'État. Mes parents m'ont élevé et éduqué dans le respect de la tradition musulmane et des préceptes de la religion du Prophète. Petit, ils m'ont circoncis, non pas pour des raisons d'hygiène, mais pour faire de moi un croyant, un membre de la communauté des fidèles. Devenu adulte, je me déclare musulman.
Toutefois, et bien que cette notion n'existe pas dans l'islam on est musulman ou on ne l'est pas , je me qualifie de croyant non pratiquant. J'atteste qu'Allah est unique et que Mohammad est son Prophète mais n'accomplis pas les cinq prières quotidiennes et ne jeûne pas pendant le mois de ramadan. Je verse la zaqat, donne l'aumône, aux pauvres et aux nécessiteux enfin, quand je peux , mais n'envisage nullement, du moins à l'heure actuelle, de me rendre en pèlerinage à La Mecque. Ainsi des cinq piliers de l'islam, je suis en règle avec deux uniquement. Cependant, je ne mange que de la viande halal, et surtout jamais de porc. Mais ô ! péchés suprêmes, j'apprécie les bons vieux whiskies, aime accompagner mes repas d'un verre de vin et ma vie sexuelle se déroule hors mariage.
Suis-je le seul musulman à boire de l'alcool ? Suis-je le seul musulman à aimer sans vouloir pour autant me marier ? Suis-je le seul à considérer certains hadiths du Prophète obsolètes ? Suis-je le seul à trouver certaines des recommandations et des interdictions énoncées dans le Coran complètement surannées ? Sans hésitation, je réponds non.
Au cours de mon enfance et mon adolescence, je n'ai jamais vu mes parents prier. Ma mère sortait sans se couvrir la tête et encore moins le visage. Maintenant qu'elle est devenue une personne âgée, elle accomplit ses prières réglementaires. Faisant fi des conseils de son médecin, elle continue d'observer le jeûne pendant le mois sacré, verse la zaqat malgré ses faibles revenus et, effectuer le pèlerinage à La Mecque est devenu, depuis quelque temps, son unique rêve dans la vie. Musulmane de cur, fervente et pratiquante, elle continue de sortir cheveux nus, sauf quand il pleut ou il vente. Elle ne s'est jamais sentie tenue de suivre cette fameuse recommandation que le Prophète aurait adressée aux musulmanes : "Dites aux croyantes de baisser leurs regards, de cacher leurs parties intimes et de ne donner à voir que leurs ornements extérieurs."
Mon père, quant à lui, n'a pas changé. Il se qualifie volontiers de fidèle, mais surtout, et avant tout, à lui-même. Il continue de boire et de fréquenter les bars, mais jamais les mosquées. Pourtant, le mois sacré arrivé, il s'abstient de consommer de l'alcool et observe le jeûne.
Suite ...