Le mystère des « portes » d’arabie

madalena

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salam

De récents survols aériens de la péninsule arabique ont permis d’accéder à d’énigmatiques structures jusque-là uniquement repérées par images satellites.

Quatre jours, c'est à peine le temps qu'il aura fallu à David Kennedy, professeur émérite d'archéologie et d'histoire romaine à l'Université occidentale d'Australie, ainsi qu'à l'Université d'Oxford (Angleterre), pour passer du virtuel au réel. Autrement dit, de l'annonce du repérage sur des images satellites Google Earth et Bing Maps de 400 structures artificielles à leur survol réel au-dessus de la péninsule arabique ! En effet, la publication le 17 octobre 2017 d'un article sur ces mystérieuses constructions dans la revue en ligne Live Science a aussitôt entraîné une invitation officielle de la part des autorités saoudiennes.

Depuis deux décennies David Kennedy, âgé de 70 ans s’intéresse aux Harrats, ces étonnants assemblages réalisés à l’aide de murets de pierre que l’on rencontre en Jordanie, au Yémen et en Arabie saoudite.

Avec leurs formes géométriques, dites en « cerf volants », en « trous de serrure », ou en « roues », ces formations ont été repérées par milliers dans ces régions désertiques.
De tailles variées, -certaines très imposantes atteignent jusqu’à 373m de long, sur 80m de large. Ces « ouvrages des Anciens », comme les qualifient les Bédouins, se trouvent dans des champs de lave et sont composés d’alignement de pierres agencées sur le sol, l’Arabie recélant d’anciens volcans ayant eu une importante activité, la dernière éruption remontant par exemple à 670 de notre ère.

Ces constructions à base de roche basaltique intriguent depuis longtemps les chercheurs. Les premières avaient été signalées au cours des années 1920 par des pilotes anglais et français tels qu’Antoine Poidebard (1878-1955) en Syrie, sans que l’on puisse véritablement expliquer quelles étaient leurs fonctions, ni leur âge. Sans parler de l’impossibilité qu’il y avait alors d’accéder à la totalité des 2 millions de Km2 que couvre le territoire de l’Arabie saoudite !

Ces constructions à base de roche basaltique intriguent depuis longtemps les chercheurs. Les premières avaient été signalées au cours des années 1920 par des pilotes anglais et français tels qu’Antoine Poidebard (1878-1955) en Syrie, sans que l’on puisse véritablement expliquer quelles étaient leurs fonctions, ni leur âge. Sans parler de l’impossibilité qu’il y avait alors d’accéder à la totalité des 2 millions de Km2 que couvre le territoire de l’Arabie saoudite !

Depuis, l'archéologue a élaboré des hypothèses sur les fonctions variées qu'auraient pu avoir certaines de ces constructions, liées pour certaines à l'agriculture -comme pourrait en attester la présence de "portes" près d'anciens wadi aujourd'hui asséchés - ou à la chasse, « probablement pour piéger des gazelles ». Certaines pourraient même être des complexes funéraires ou des sépultures individuelles.

« Grâce au récent survol j’ai pu faire des milliers de photos, voir des centaines de ces sites et parfois en visiter quelques-uns quand l’hélicoptère pouvait se poser à proximité », a précisé l'expert dans un article du New York Times daté du 17 novembre 2017. « L'enquête de terrain, en est à ses balbutiements et elle mérite d'être poursuivie de toute urgence par des fouilles archéologiques pour pouvoir procéder à des datations radiocarbones ». Les "portes" d'Arabie vont peut-être s'ouvrir sur de nouveaux horizons.

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Yoel1

VIB
salam

De récents survols aériens de la péninsule arabique ont permis d’accéder à d’énigmatiques structures jusque-là uniquement repérées par images satellites.

Quatre jours, c'est à peine le temps qu'il aura fallu à David Kennedy, professeur émérite d'archéologie et d'histoire romaine à l'Université occidentale d'Australie, ainsi qu'à l'Université d'Oxford (Angleterre), pour passer du virtuel au réel. Autrement dit, de l'annonce du repérage sur des images satellites Google Earth et Bing Maps de 400 structures artificielles à leur survol réel au-dessus de la péninsule arabique ! En effet, la publication le 17 octobre 2017 d'un article sur ces mystérieuses constructions dans la revue en ligne Live Science a aussitôt entraîné une invitation officielle de la part des autorités saoudiennes.

Depuis deux décennies David Kennedy, âgé de 70 ans s’intéresse aux Harrats, ces étonnants assemblages réalisés à l’aide de murets de pierre que l’on rencontre en Jordanie, au Yémen et en Arabie saoudite.

Avec leurs formes géométriques, dites en « cerf volants », en « trous de serrure », ou en « roues », ces formations ont été repérées par milliers dans ces régions désertiques.
De tailles variées, -certaines très imposantes atteignent jusqu’à 373m de long, sur 80m de large. Ces « ouvrages des Anciens », comme les qualifient les Bédouins, se trouvent dans des champs de lave et sont composés d’alignement de pierres agencées sur le sol, l’Arabie recélant d’anciens volcans ayant eu une importante activité, la dernière éruption remontant par exemple à 670 de notre ère.

Ces constructions à base de roche basaltique intriguent depuis longtemps les chercheurs. Les premières avaient été signalées au cours des années 1920 par des pilotes anglais et français tels qu’Antoine Poidebard (1878-1955) en Syrie, sans que l’on puisse véritablement expliquer quelles étaient leurs fonctions, ni leur âge. Sans parler de l’impossibilité qu’il y avait alors d’accéder à la totalité des 2 millions de Km2 que couvre le territoire de l’Arabie saoudite !

Ces constructions à base de roche basaltique intriguent depuis longtemps les chercheurs. Les premières avaient été signalées au cours des années 1920 par des pilotes anglais et français tels qu’Antoine Poidebard (1878-1955) en Syrie, sans que l’on puisse véritablement expliquer quelles étaient leurs fonctions, ni leur âge. Sans parler de l’impossibilité qu’il y avait alors d’accéder à la totalité des 2 millions de Km2 que couvre le territoire de l’Arabie saoudite !

Depuis, l'archéologue a élaboré des hypothèses sur les fonctions variées qu'auraient pu avoir certaines de ces constructions, liées pour certaines à l'agriculture -comme pourrait en attester la présence de "portes" près d'anciens wadi aujourd'hui asséchés - ou à la chasse, « probablement pour piéger des gazelles ». Certaines pourraient même être des complexes funéraires ou des sépultures individuelles.

« Grâce au récent survol j’ai pu faire des milliers de photos, voir des centaines de ces sites et parfois en visiter quelques-uns quand l’hélicoptère pouvait se poser à proximité », a précisé l'expert dans un article du New York Times daté du 17 novembre 2017. « L'enquête de terrain, en est à ses balbutiements et elle mérite d'être poursuivie de toute urgence par des fouilles archéologiques pour pouvoir procéder à des datations radiocarbones ». Les "portes" d'Arabie vont peut-être s'ouvrir sur de nouveaux horizons.

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Intéressant !
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Tout ce qui précède l'avènement de la religion n'intéresse pas les autorités.
Y a-t-il jamais eu des fouilles archéologiques en AS ?

Non, ils sont tellement sûrs d’avoir la vérité absolue qu’ils ne veulent pas la mettre à l’épreuve. :rolleyes:
 
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