La naissance de bébés dans la rue augmente de manière alarmante

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les dispositifs d'hébergements sont à saturation en île de France et dans les grandes métropoles. Résultats : nombreuses son tles femmes enceintes à accoucher dans la rue.

"Nous estimons à 146 le nombre de bébés nés dans la rue cette année, alors qu’ils n’étaient que 100 en 2018 et 49 en 2017. La progression est fulgurante" C'est ce qu'a déclaré Gilles Petit-Gats, directeur de la Coordination de l’accueil des familles demandeuses d’asile. On constate un nombre croissant de femmes, sans abri, accouchant dans la rue. Cela inclut une croissance sans nom du nombre de femmes enceintes venues de pays en guerre jusqu'en France. Une fois arrivées en Ile-de-France ou dans une autre grande ville de l'Hexagone, ces femmes sont livrées à elle-même. Si l'appel à l'aide des hébergements d'urgence a lieu, ces derniers sont pleins à craquet et, souvent, ne peuvent plus accueillir personne. Des effectifs qui témoignent d'une crise sans précédent.

"Une crise humanitaire"

Cet hiver, le manque de place est d'autant plus alarmant. Les associations sont dépourvues de solutions pour pouvoir aider ces femmes : "Depuis quelques semaines, on a de plus en plus de mamans qui dorment dehors avec leurs bébés." explique Samra Seddik, sage-femme et présidente de l'association Un petit bagage d’amour au journal Le Monde.

Il y a quelques temps déjà, on découvrait que certains hopitaux accueillaient des mères sans abri avec leurs nouveau-né. Mais le manque de moyens de certains hopitaux ont obligé certaines mamans à dormir à même le sol avec leurs bébés dans les bras. C'est le cas de l’hôpital Lariboisière, dans le 10e arrondissement de Paris. Cette situation de précarité extrême dure depuis un an maintenant au sein de cet établissement hospitalier. A tout ceci, s'ajoute donc la problématique des accouchements dans la rue, engendrant également l'augmentation des enfants grandissant sans domicile fixe. Depuis plusieurs mois maintenant, nombreuses sont les associations demandant à l'Etat de faire face à cette "crise humanitaire"......................

https://www.aufeminin.com/news-soci...76.html#utm_medium=Social&utm_source=Facebook
 
A

AncienMembre

Non connecté
c'est vraiment incroyable qu'en France en 2019 on laisse des mères accoucher dans la rue,
ou dormir avec des nouveaux nés par terre sur le trottoir !!!!

il fait un froid de canard,

et on n'a pas de pitié ????
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Heu c'est parce qu'on en parle aujourd'hui sinon hier c'était déjà comme ça.....quand tu cotoies des sans pap's et/ou des migrants tu es au courant après chacun fait comme il peut pour aider....


c'est vraiment incroyable qu'en France en 2019 on laisse des mères accoucher dans la rue,
ou dormir avec des nouveaux nés par terre sur le trottoir !!!!

il fait un froid de canard,

et on n'a pas de pitié ????
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Nantes. Nourrissons sans abri bloqués à l’hôpital

Si le CHU et des Nantais inquiets ne se démenaient pas pour leur éviter la rue, de jeunes mères dormiraient dehors. Les institutions se font tirer l’oreille pour remplir leurs obligations d’hébergement.
Pourtant, ils en ont vu d’autres. Les squats insalubres et surpeuplés. Les familles réfugiées dans des caves. « Mais là, s’indigne Yacine Yazami, un bébé qui vient de naître à la rue ? C’est violent. »

Cheville ouvrière de la Maison du peuple, il n’est pas le seul Nantais à s’alarmer, en cette fin janvier. « Depuis la mi-décembre, analyse une femme qui milite dans les réseaux d’hébergement solidaire, on a eu une dizaine de cas de jeunes mères sans abri compliqués à gérer. Jamais je n’avais vu ça ! C’est vraiment la catastrophe. »

Enceinte et à la rue
Ces accouchées sont souvent exilées, presque toujours demandeuses d’asile. À ce titre, elles devraient être hébergées via l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Offi), qui dépend du ministère de l’Intérieur. Le hic, c’est que faute de centres d’accueil (1) en nombre suffisant, un demandeur d’asile sur deux est sans abri, en France. Les plus vulnérables sont logés les premiers. Les jeunes mères, logiquement, devraient être considérées comme telles.

Uyi (prénom d’emprunt), Nigériane de 28 ans, est l’une d’elles : « Je suis restée vingt-six jours à la maternité. Ma fille, Sources, a juste un mois. Avant sa naissance, je dormais dans la rue. J’appelai le 115 (numéro d’appel d’urgence des sans-abri, NDLR). Sans arrêt. Mais pas une fois je n’ai eu droit à une chambre. »

Après l’accouchement, pas mieux. « À l’hôpital, ils me disaient qu’ils ne pouvaient pas me garder. Qu’il fallait que je parte, avec mon bébé. Je faisais le 115, je n’avais rien. Alors je restais, quand même. Je n’étais pas la seule dans ce cas, au CHU. » Au vingt-sixième jour, enfin, Uyi a obtenu une nuitée d’hôtel. Et l’Offi vient de lui attribuer une place en Cada.

Soignants en détresse
Manœuvres épuisantes. Notamment pour le CHU, qui a pris la mesure du problème il y a environ un an, quand la direction a vu certains agents en grande détresse. « Le temps d’assistant social de la maternité a été renforcé afin d’accompagner au mieux les situations, explique la direction. Cela permet de faciliter l’orientation des patientes en complément des démarches qu’elles ont engagées par leurs propres moyens. Une cellule de coordination se réunit à cet effet chaque semaine pour faire le lien avec les partenaires institutionnels et plus particulièrement le 115. » L’été dernier, le CHU de Nantes a « exceptionnellement » ouvert cinq chambres doubles pour ces patientes sans abri.

Le personnel soignant se démène pour garder au chaud les jeunes accouchées sans toit, parfois bien au-delà des quatre ou cinq jours après un accouchement classique. Les équipes bricolent des solutions dans l’urgence et tentent de résoudre l’insoluble casse-tête entre faire de la place pour les nombreuses futures mères et ne pas mettre à la rue des nourrissons. Mais aides-soignantes comme sages-femmes préfèrent ne pas en parler. Le sujet est brûlant et créé de vives tensions entre collègues.

De son côté, la direction assure qu’« aucune sortie de la maternité n’est prononcée sans qu’une solution d’hébergement n’ait été trouvée par la mère ou proposée par les services sociaux d’urgence ». Et parfois, la solution, c’est un habitant qui l’offre.

Prématurée à la rue
« On accompagne en ce moment la mère d’une petite prématurée née en décembre, soupire la Nantaise hébergeuse. Elle est sortie il y a peu, son bébé pesait moins de 2,5 kg ! Elle n’a eu droit qu’à une nuit par le 115 en dix jours. Lorsqu’elle est retournée au lactarium du CHU, l’autre jour, les gens à l’hôpital ne savaient plus quoi faire. Ils l’ont gardée, assise sur une chaise, à la maternité. »................



 
A

AncienMembre

Non connecté
Les urgences à Lariboisière, c'est la cour des miracles...
il faut le voir pour le croire, on se croirait au fin fond de l'Afrique... :(
 
En dehors des cas de viols, comment est ce possible de décider d’avoir un enfant alors qu’on vit dans la précarité ? Je suis desolé mais pour moi, ces enfants doivent etre retiré à leurs parents. C’est une mise en danger de la vie d´un enfant. C’est de l'inconscience totale.

Je suis d’accord que l’etat doit faire qq chose mais quand tu n’as pas de toit ou pas d’argent, il vaut mieux serrer ses jambes.
 

Felicitee

L'essentiel est invisible pour les yeux
En dehors des cas de viols, comment est ce possible de décider d’avoir un enfant alors qu’on vit dans la précarité ? Je suis desolé mais pour moi, ces enfants doivent etre retiré à leurs parents. C’est une mise en danger de la vie d´un enfant. C’est de l'inconscience totale.

Je suis d’accord que l’etat doit faire qq chose mais quand tu n’as pas de toit ou pas d’argent, il vaut mieux serrer ses jambes.
C'est à la société de soutenir ces mamans et leurs enfants...qu'est ce qu'on en sait de leur vécu, de leurs difficultés peut être sociales ou psychologiques?
 
C'est à la société de soutenir ces mamans et leurs enfants...qu'est ce qu'on en sait de leur vécu, de leurs difficultés peut être sociales ou psychologiques?

la société doit protéger les enfants qui n’ont pas demandé de vivre et surtout pas dans la rue. Donc ces bébés doivent être retiré de leurs parents jusqu’à se qu’ils trouvent un logement. On ne tombe pas enceinte quand on vit dans la rue. On dirait qu’ils veulent juste utiliser leurs enfants pour attiser la pitié et c’est honteux de faire ça.
 

Felicitee

L'essentiel est invisible pour les yeux
la société doit protéger les enfants qui n’ont pas demandé de vivre et surtout pas dans la rue. Donc ces bébés doivent être retiré de leurs parents jusqu’à se qu’ils trouvent un logement. On ne tombe pas enceinte quand on vit dans la rue. On dirait qu’ils veulent juste utiliser leurs enfants pour attiser la pitié et c’est honteux de faire ça.
Mais qu'est-ce que tu en sais de leurs situations ?🤔
Oui je suis d'accord mettre les bébés en sécurité en premier lieu mais le mieux serait de les mettre en sécurité et leur maman aussi...un suivi au niveau médical, social, psychologique...
 

Zaynaa

Bladinaute averti
En dehors des cas de viols, comment est ce possible de décider d’avoir un enfant alors qu’on vit dans la précarité ? Je suis desolé mais pour moi, ces enfants doivent etre retiré à leurs parents. C’est une mise en danger de la vie d´un enfant. C’est de l'inconscience totale.

Je suis d’accord que l’etat doit faire qq chose mais quand tu n’as pas de toit ou pas d’argent, il vaut mieux serrer ses jambes.


C dur mais véridique
 

Zaynaa

Bladinaute averti
Mais qu'est-ce que tu en sais de leurs situations ?🤔
Oui je suis d'accord mettre les bébés en sécurité en premier lieu mais le mieux serait de les mettre en sécurité et leur maman aussi...un suivi au niveau médical, social, psychologique...


On infantilise trop les femmes
Ça suffit.

En 2020 on CHOISIT ou pas d'avoir des gosses.
En occident en tt cas.
 
En dehors des cas de viols, comment est ce possible de décider d’avoir un enfant alors qu’on vit dans la précarité ? Je suis desolé mais pour moi, ces enfants doivent etre retiré à leurs parents. C’est une mise en danger de la vie d´un enfant. C’est de l'inconscience totale.

Je suis d’accord que l’etat doit faire qq chose mais quand tu n’as pas de toit ou pas d’argent, il vaut mieux serrer ses jambes.

Toujours aussi empathique et pragmatique...

Etant donné que sauf les très riches, tout le monde peut voir sa vie basculer de l'autre côté, je pense que c'est de l'inconscience de faire un enfant car on peut ne plus avoir les moyens de l'entretenir demain. :rolleyes:

la société doit protéger les enfants qui n’ont pas demandé de vivre et surtout pas dans la rue. Donc ces bébés doivent être retiré de leurs parents jusqu’à se qu’ils trouvent un logement. On ne tombe pas enceinte quand on vit dans la rue. On dirait qu’ils veulent juste utiliser leurs enfants pour attiser la pitié et c’est honteux de faire ça.

Toujours dans le jugement... Que sais-tu de leur vie?

Quant à tes accusations sur l'"utilisation" de la maternité pour avoir de l'aide, tu devrais être honteuse... certains de ces enfants sont issus de viols!
 

Zaynaa

Bladinaute averti
Peut-être pas les femmes dans la rue...peut être des femmes en situation irrégulière, qui ont des maladies psychiques, des addictions..chaque histoire est unique


Encore pire...une mère addict à la drogue et l'alcool ..bonjour les dégâts sur le pauvre gosse.

Tu peux lire les témoignages d'enfants devenus adultes , élevés par des alcooliques / drogués....
C pas joli.. ça donne des adultes depressifs.
 

Felicitee

L'essentiel est invisible pour les yeux
Je dis pas que c'est une bonne idée de faire des enfants quand on est à la rue, avec des addictions ou maladies psychiques...ou autre on ne sait pas...
Je dis que c'est peut-être pas prémédité et réfléchis que ces femmes se retrouvent dans une telle galère. Ça sert à rien de les enfoncer
 

Zaynaa

Bladinaute averti
Je dis pas que c'est une bonne idée de faire des enfants quand on est à la rue, avec des addictions ou maladies psychiques...ou autre on ne sait pas...
Je dis que c'est peut-être pas prémédité et réfléchis que ces femmes se retrouvent dans une telle galère. Ça sert à rien de les enfoncer

Franchement elles s'enfoncent toutes seules
Un gosse à charge c 10000 fois + de problème
 

Felicitee

L'essentiel est invisible pour les yeux
Franchement elles s'enfoncent toutes seules
Un gosse à charge c 10000 fois + de problème
Oui
Peut-être qu'elles n'ont pas voulu l'enfant, que c'était pas prévu..ou alors une galère inattendue est arrivée quand elles étaient enceintes..il faudrait analyser chaque situation pour essayer de la comprendre
 
Tjrs la mm question debile
En France , oui !!!

C'est vrai qu'en France, il ne peut y avoir de personnes qui n'ont pas accès facilement aux soins (comme des sans papiers, des migrants...) ou dans la rue...

On dirait la sortie d'un beauf qui pense qu'en France, la vraie misère n'existe pas car il y a plein d'aides (surtout pour les migrants, c'est connu!).

Allez faire un tour vers les camps, et constater les situations sanitaires désastreuses.
 

Felicitee

L'essentiel est invisible pour les yeux
C'est vrai qu'en France, il ne peut y avoir de personnes qui n'ont pas accès facilement aux soins (comme des sans papiers, des migrants...) ou dans la rue...

On dirait la sortie d'un beauf qui pense qu'en France, la vraie misère n'existe pas car il y a plein d'aides (surtout pour les migrants, c'est connu!).

Allez faire un tour vers les camps, et constater les situations sanitaires désastreuses.
Oui
Dans l'article posté par @Drianke il est expliqué que ce sont souvent des femmes exilées..😞
 
Toujours aussi empathique et pragmatique...

Etant donné que sauf les très riches, tout le monde peut voir sa vie basculer de l'autre côté, je pense que c'est de l'inconscience de faire un enfant car on peut ne plus avoir les moyens de l'entretenir demain. :rolleyes:
Toujours dans le jugement... Que sais-tu de leur vie?

Quant à tes accusations sur l'"utilisation" de la maternité pour avoir de l'aide, tu devrais être honteuse... certains de ces enfants sont issus de viols!

J’ai mm pas envie de te repondre vu que tu ne sais pas lire ou bien tu lis en diagonale.

Je parles des personnes qui sont déjà dans la rue et qui tombe enceinte dans la rue.
Dans mon premier commentaire, j’ai precisé en dehors des cas de viol. Si tu sais pas lire, c’est pas une honte de prendre des cours de soutiens.

Et oui c’est malheureux mais certaines femmes tombent enceinte en esperant avoir de l’aide, c’est un fait indéniable et encore plus vrai lorsque la mere est en situation irrégulière qui pense à tord que son bébé est la porte d´entré pour un papier. Elles le font par désespoir surement mais l'état doit protéger les enfants avant tout.
 
Mais qu'est-ce que tu en sais de leurs situations ?🤔
Oui je suis d'accord mettre les bébés en sécurité en premier lieu mais le mieux serait de les mettre en sécurité et leur maman aussi...un suivi au niveau médical, social, psychologique...

Je n’en sais rien mais si tu es dans la rue, tu fais tout pour ne pas être enceinte, ça me parait tellement logique. Si tu n’as pas de toit, pq veux tu endurer la même chose à ton enfant ? Abstinence totale !
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Celles dans notre agglo' oui des migrantes qui ont parfois été violé dans des camps en Libye ou au Maghreb....elles arrivent enceintes...d'autres sont parties enceintes avec leurs familles bref ce que je lis plus haut me donnent la gerbe et dire que c'est des femmes qui parlent comme ça .....ils n'ont jamais vu de camps de migrants, de centre de détention en France, des gens dans la rue ou hébergés dans des églises ....une femme est sensé avoir plus de compassion du fait de son genre mais cette nouvelle générations d'enfants rois en ont rien à foutre du sort de son voisin!!!

Oui
Dans l'article posté par @Drianke il est expliqué que ce sont souvent des femmes exilées..😞
 
c'est vraiment incroyable qu'en France en 2019 on laisse des mères accoucher dans la rue,
ou dormir avec des nouveaux nés par terre sur le trottoir !!!!

il fait un froid de canard,

et on n'a pas de pitié ????
T’as lu l’article ?
Les hôpitaux et les centres d’accueil sont saturés
À la limite si t’as de la place chez toi tu peux les héberger
 
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