Sept familles étaient installées dans une maison vide au 8, boulevard Amiral-Courbet. Ce matin, mardi 3 septembre, elles ont été expulsées par la police suite à une décision de justice.
Ce matin, mardi 3 septembre, sept familles qui occupaient une maison vide au 8, boulevard Amiral-Courbet ont été expulsées par la police suite à une décision de justice à la demande du propriétaire. Une vingtaine de personnes y habitaient dont des femmes enceintes, des bébés et des enfants scolarisés qui sont actuellement à l’école.
Les familles, prévenues de l’intervention, ont eu le temps de préparer quelques affaires. La plupart sont des demandeurs d’asiles, des migrants d’Afrique de l’Est. À 10 h 15, l’expulsion se poursuit dans le calme et plusieurs familles patientent sur le trottoir avec leurs bagages. Elles sont accompagnées par le collectif de soutien aux migrants et l’intercollectif Personne à la rue ?
« On espère que l’État va leur proposer un hébergement. Mais on sait comment ça se passe : ils obtiennent un logement pour 3-4 nuits, et après, ils se retrouvent de nouveau à la rue », dit François Prochasson, l’un des porte-parole du collectif de soutien aux migrants.
https://www.ouest-france.fr/pays-de...-un-squat-du-boulevard-amiral-courbet-6502800
Ce matin, mardi 3 septembre, sept familles qui occupaient une maison vide au 8, boulevard Amiral-Courbet ont été expulsées par la police suite à une décision de justice à la demande du propriétaire. Une vingtaine de personnes y habitaient dont des femmes enceintes, des bébés et des enfants scolarisés qui sont actuellement à l’école.
Les familles, prévenues de l’intervention, ont eu le temps de préparer quelques affaires. La plupart sont des demandeurs d’asiles, des migrants d’Afrique de l’Est. À 10 h 15, l’expulsion se poursuit dans le calme et plusieurs familles patientent sur le trottoir avec leurs bagages. Elles sont accompagnées par le collectif de soutien aux migrants et l’intercollectif Personne à la rue ?
« On espère que l’État va leur proposer un hébergement. Mais on sait comment ça se passe : ils obtiennent un logement pour 3-4 nuits, et après, ils se retrouvent de nouveau à la rue », dit François Prochasson, l’un des porte-parole du collectif de soutien aux migrants.
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