Nantes : elle menace de monter en haut d’une grue si son fils autiste n’est plus scolarisé

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اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Lucie Michel craint l'arrêt de la prise en charge de son fils Malone, qui doit quitter fin février l'école spécialisée pour enfants autistes à Nantes, faute de financement de l'ARS

Depuis fin février, son fils de 8 ans est dans une école spécialisée pour enfants autistes de Nantes, avec 10 autres camarades. Malone, 11e sur la liste, a été accueilli « en sureffectif ».

Malone doit quitter l’école spécialisée de Nantes fin février
Au 29 février 2020, il devra quitter cet établissement, faute de financement de la part de l’ARS (Agence régionale de la santé). Hors de question pour la maman Lucie Michel, qui habite Saint-Julien-de-Concelles.


Malgré de nombreux appels, l’ARS n’a toujours pas répondu favorablement au besoin urgent de création de places pour Malone et tous les autres enfants en attente dans la région. J’attends toujours. »
Cette même ARS n’a pas financé la totalité de la prise en charge de Malone dans cette école.

Il reste encore les cinq derniers mois à payer. Pourquoi ? Je ne sais pas, je n’ai pas de nouvelles. Peut-être que mes dernières chansons dérangent. »
La maman a sorti un nouvel album de rap engagé

La maman est une chanteuse de rap indépendante. Engagée. Qui dénonce « le non-respect des droits des adultes et des enfants handicapés » notamment. En septembre 2018, déjà, elle avait fait le buzz en interpellant Emmanuel Macron dans un clip.

Début octobre, sous le nom de L’Originale K, elle a sorti un nouvel album, Guerrière, deux ans après son premier, MC Maman Courage. Les titres Vivre, Guerrières et Handicapés ont fait l’objet d’un clip visible sur YouTube.

En haut d’une grue ?

Le dernier, réalisé sous la forme d’un film d’animation, met en scène Lucie Michel. Celle-ci monte en haut d’une grue jaune criant dans un haut-parleur : « Mon fils, il n’a pas place, pas d’école ».


Une menace qu’elle entend mettre à exécution « pour de vrai » si la situation n’évolue pas d’ici fin février.

Une rupture de contrat, après quatre ans d’exclusion et de non respect de ses droits, aurait des conséquences graves pour la santé de mon fils. Ses médecins le savent et l’affirment. »

Autiste sévère, Malone est aussi sujet à des crises d’épilepsie qui se manifestent aujourd’hui par des spasmes. La maman dit être réveillée chaque nuit vers 4 h du matin pour veiller sur son fils.
 
Courage a elle ....

Ça devait être une cause nationale ça , la scolarité des enfants handicapés ...non ?

Visiblement toujours un pbme de budget ...les priorités ne sont pas les mêmes pour tous '..
 
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