Négocier un départ ou démissionner ?

salam.

une petite question pour les illuminés du droit de travail. j'ai envie de savoir SVP, dans quelle mesure il est possible de négocier un départ au lieu de juste déposer une démission et de claquer la porte derrière soit. quelles sont les conditions ( usuelles ) qui donnent espoir de gain de cause ?

Thank you .
 

Schtrouf

Demain aujourd'hui sera hier.
VIB
en fait, de toute manière je vais partir, pour aller ailleurs, mais j'ai envie de partir avec un chèque au lieu de déposer une dem et partir seulement avec mon solde.
fait toi licencier (difficile) ou demande une rupture conventionnelle ( moins difficile mais pas facile non plus)
si la négociation suite à ta demande de rupture conventionnelle ne t apporte rien de plus que la démission, dans le cas où ils t attribuent cette rupture conventionnelle, ilne te reste plus que la.bonne vieille démission classique.
conseil : regarde les modalités de démissions stipulées dans ta convention collective si tu en as une.
 

dawn06

jour après jour
VIB
salam.

une petite question pour les illuminés du droit de travail. j'ai envie de savoir SVP, dans quelle mesure il est possible de négocier un départ au lieu de juste déposer une démission et de claquer la porte derrière soit. quelles sont les conditions ( usuelles ) qui donnent espoir de gain de cause ?

Thank you .


donne plus de détail... Déjà pourquoi tu veux partir? ont ils qq chose a se reprocher??
ton ancienneté? ton statut?

Quel est on échéance de départ?

Avec les bon outils et les bons arguments on peut négocier n'importe quel départ
 
donne plus de détail... Déjà pourquoi tu veux partir? ont ils qq chose a se reprocher??
ton ancienneté? ton statut?

Quel est on échéance de départ?

Avec les bon outils et les bons arguments on peut négocier n'importe quel départ

bon je t'explique tout de A à Z
je suis là depuis 5 ans , statut cadre, J'ai été embauché comme 50 autres personnes dans le groupe pour un projet qui n'a jamais vu le jour, ou en tout cas pas comme il nous a été présenté au départ, en 5 ans j'ai occupé 4 missions et j'ai toujours été au moins à 100 % dans l'atteinte de mes objectifs, depuis 18 mois , j'ai rejoint un service où j'ai du la première année définir mes propres objectifs, cette année je ne l'ai pas fais et du coup j'en ai pas encore. J'ai demandé à aller ailleurs , on m'a dit qu'il faut attendre 12 à 18 mois....Ce qui va faire pour moi un devoir de m'occuper pendant tout ce temps là . le problème c'est que je ne sens pas mon utilité et mon impact sur l'organisation. Je n'ai pas de projets qui me permettent d'apporter quelque chose et de sentir que j'avance. Et je vis très mal ma situation. ( sentiment d'un poste placard ) ....donc aujourd'hui je suis en phase de trouver un nouvel employeur, mais je ne veux pas juste démissionner, je veux en quelque sorte un dédommagement sur la situation d’échec dans laquelle on m'a mise. En gros donner moi 6 mois de salaire pour partir et chercher du travail sinon je vais péter un plomb ou je risque un accident de travail ce qui sera dangereux pour moi et pour l'entreprise. Et surtout je ne veux pas mettre ça entre les mains de la CFDT...qui ne cherche que ça pour planter la direction et surtout mon manager actuel, je serai le 3 ème cadre en 4 ans qui arrive à son service et qui part.
 
salam.

une petite question pour les illuminés du droit de travail. j'ai envie de savoir SVP, dans quelle mesure il est possible de négocier un départ au lieu de juste déposer une démission et de claquer la porte derrière soit. quelles sont les conditions ( usuelles ) qui donnent espoir de gain de cause ?

Thank you .

Une négociation peut avoir lieu si déjà c'est dans l'interet de l'entreprise de se séparer de toi, sinon n'y pense meme pas.

Si ton profil ne les interesse plus ou qu'il veulent réduire la masse salariale par exemple, tu peut songer à négocier ton départ.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Rupture conventionnelle et existence d'un litige ne sont pas incompatibles

Le 27/05/2013, par la Rédaction de Net-iris, dans Social / Rupture du Contrat.


L'existence d'un différend entre les parties au contrat de travail, au moment de la conclusion de la convention de rupture, n'affecte pas par elle-même celle-ci.

Selon un Arrêt de rejet de la Chambre sociale de la Cour de cassation rendu le 23/05/2013, pour la première fois, la Cour de cassation admet que l'existence, au moment de sa conclusion, d'un différend entre les parties au contrat de travail n'affecte pas par elle-même la validité de la convention de rupture. Par contre, si ce différent impact la validité du consentement d'une des parties, et que la rupture conventionnelle a été imposée par une partie à l'autre, alors, elle peut être requalifiée en licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Plan :

Analyse de la décision de jurisprudence
Arrêt de la Cour de cassation, Chambre sociale, rendu le 23/05/2013, rejet (12-13865)


.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite 1


Analyse de la décision de jurisprudence

Le fait qu'il existe un litige entre les parties au moment de la rupture du contrat de travail, n'a pas pour effet de vicier la rupture conventionnelle, conclue en application des articles L1237-11 et suivants du Code du travail, et homologuée. C'est ce que vient d'affirmer la Cour de cassation dans un arrêt du 24 mai 2013.

Dans cette affaire, une convention de rupture a été signée et homologuée dans un contexte conflictuel entre les parties. La salariée a par la suite saisi la justice d'une demande en requalification de la rupture en licenciement sans cause réelle et sérieuse. Elle obtient gain de cause auprès de la Cour d'appel.

L'affaire est portée devant la Cour de cassation, laquelle bien que rejetant le pourvoi de l'employeur, apporte une atténuation à la position de la Cour d'appel sur le sujet. En effet, s'inscrivant dans la continuité de la jurisprudence de la Cour de cassation sur les incidences de l'existence d'un conflit entre les parties, le juge du fond requalifie la rupture, en licenciement sans cause réelle.
La Cour d'appel a jugé que le consentement de la salariée avait été vicié, après avoir relevé que l'employeur avait menacé la salariée de voir ternir la poursuite de son parcours professionnel en raison des erreurs et manquements de sa part justifiant un licenciement et l'avait incitée, par une pression, à choisir la voie de la rupture conventionnelle.

Dans un attendu de principe, la Cour affirme cependant que "si l'existence, au moment de sa conclusion, d'un différend entre les parties au contrat de travail n'affecte pas par elle-même la validité de la convention de rupture conclue en application de l'article L1237-11 du Code du travail, la rupture conventionnelle ne peut être imposée par l'une ou l'autre des parties".

Cet arrêt se démarque de la tendance qui se dégageait jusque-là concernant ce mode de rupture alternatif au licenciement et à la démission. En effet, en février dernier, la Cour de cassation avait jugé que lorsqu'une salariée se trouve au moment de la signature de l'acte de rupture conventionnelle, dans une situation de violence morale du fait du harcèlement moral qu'elle subit, alors le juge qui constate l'existence de troubles psychologiques due au harcèlement, est fondé à prononcer la nullité de la rupture conventionnelle.
En effet, la validité du consentement à la rupture conventionnelle s'apprécie au moment de la signature du document.

En conclusion, la rupture du contrat de travail par la signature d'une rupture conventionnelle, s'analyse en un licenciement sans cause réelle et sérieuse ouvrant droit à indemnités, dès lors que le consentement d'une des parties a été vicié, soit par pression, soit suite à un harcèlement. Par contre, le simple fait qu'il existe un litige entre les parties, au moment de la signature de la convention, n'est pas suffisant pour contester la validité de la convention.
Arrêt de la Cour de cassation, Chambre sociale, rendu le 23/05/2013, rejet (12-13865)


.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite 2

Attendu, selon l'arrêt attaqué (Versailles, 15 décembre 2011), que Mme C. a été engagée le 4 septembre 2006 par la société SJVL, devenue Oratio avocats, en qualité d'avocate ; que les parties ont conclu le 17 juin 2009 une convention de rupture du contrat de travail ; que cette convention a été homologuée par l'Autorité administrative le 6 juillet 2009 ; que la salariée a saisi le bâtonnier de l'ordre des avocats de demandes tendant à la requalification de la rupture conventionnelle en licenciement sans cause réelle et sérieuse et au paiement de diverses sommes ; que le Syndicat des avocats de France est intervenu à l'instance ;

Sur le moyen unique du pourvoi principal :

Attendu que l'employeur fait grief à l'arrêt d'accueillir les demandes de la salariée, alors selon les moyens :

1°) - Que la violence exercée sur le consentement de celui qui s'oblige n'entraîne la nullité de l'acte que si elle est légitime ; que sauf abus, la menace de l'exercice d'un droit n'est pas légitime ; (...)

2°) - Que la violence exercée sur le consentement de celui qui s'oblige n'entraîne la nullité de l'acte que si elle a été déterminante de ce consentement ; (...)

3°) - Que si la conclusion d'un accord de rupture d'un commun accord du contrat de travail suppose l'absence d'un litige sur la rupture du contrat de travail, elle peut valablement intervenir en présence d'un litige portant sur l'exécution du contrat de travail ; (...)

4°) - Ne caractérise pas l'existence d'un litige le seul fait pour l'employeur de reprocher à la salariée des manquements professionnels que celui-ci ne conteste pas ; (...)

Mais attendu que, si l'existence, au moment de sa conclusion, d'un différend entre les parties au contrat de travail n'affecte pas par elle-même la validité de la convention de rupture conclue en application de l'article L1237-11 du Code du travail, la rupture conventionnelle ne peut être imposée par l'une ou l'autre des parties ;

Et attendu qu'après avoir relevé que l'employeur avait menacé la salariée de voir ternir la poursuite de son parcours professionnel en raison des erreurs et manquements de sa part justifiant un licenciement et l'avait incitée, par une pression, à choisir la voie de la rupture conventionnelle, la cour d'appel qui, exerçant son pouvoir souverain d'appréciation, a fait ressortir que le consentement de la salariée avait été vicié, a, par ce seul motif, légalement justifié sa décision ;

Sur le moyen unique du pourvoi incident :


.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite 3 et fin

Attendu que le Syndicat des avocats de France fait grief à l'arrêt de déclarer son intervention volontaire irrecevable, alors, selon le moyen :

1°) - Que tout syndicat professionnel est habilité à ester en justice afin que soit tranchée une question de principe dont la solution, susceptible d'avoir des conséquences pour l'ensemble de ses adhérents, est de nature à porter un préjudice même indirect, fût-il d'ordre moral, à l'intérêt collectif de la profession; que dépasse l'intérêt individuel de l'avocate salariée concernée et touche à l'intérêt collectif de la profession d'avocat, le point de savoir si le contrat de travail d'un avocat salarié peut être rompu par le biais d'une rupture conventionnelle conclue en application de l'article L. 1237-11 du Code du travail alors que l'employeur est à l'initiative de la rupture et qu'il existe un différend avec la salariée ; (...)

2°) A supposer les motifs de la décision de première instance adoptés, qu'en exigeant outre l'extrait de délibération du conseil syndical, la justification de la réunion dudit conseil et de sa convocation, la cour d'appel aurait violé l'article 1134 du Code civil ;

Mais attendu que la cour d'appel, confirmant la décision qui lui était déférée par substitution de motifs, a pu décider que l'objet du litige ne mettait pas en cause l'intérêt collectif de la profession; que le moyen, qui manque en fait dans sa seconde branche, n'est pas fondé pour le surplus;

Par ces motifs : Rejette les pourvois

M. Lacabarats, Président




mam
 

allissia

l'air de rien............
bon je t'explique tout de A à Z
je suis là depuis 5 ans , statut cadre, J'ai été embauché comme 50 autres personnes dans le groupe pour un projet qui n'a jamais vu le jour, ou en tout cas pas comme il nous a été présenté au départ, en 5 ans j'ai occupé 4 missions et j'ai toujours été au moins à 100 % dans l'atteinte de mes objectifs, depuis 18 mois , j'ai rejoint un service où j'ai du la première année définir mes propres objectifs, cette année je ne l'ai pas fais et du coup j'en ai pas encore. J'ai demandé à aller ailleurs , on m'a dit qu'il faut attendre 12 à 18 mois....Ce qui va faire pour moi un devoir de m'occuper pendant tout ce temps là . le problème c'est que je ne sens pas mon utilité et mon impact sur l'organisation. Je n'ai pas de projets qui me permettent d'apporter quelque chose et de sentir que j'avance. Et je vis très mal ma situation. ( sentiment d'un poste placard ) ....donc aujourd'hui je suis en phase de trouver un nouvel employeur, mais je ne veux pas juste démissionner, je veux en quelque sorte un dédommagement sur la situation d’échec dans laquelle on m'a mise. En gros donner moi 6 mois de salaire pour partir et chercher du travail sinon je vais péter un plomb ou je risque un accident de travail ce qui sera dangereux pour moi et pour l'entreprise. Et surtout je ne veux pas mettre ça entre les mains de la CFDT...qui ne cherche que ça pour planter la direction et surtout mon manager actuel, je serai le 3 ème cadre en 4 ans qui arrive à son service et qui part.
ça depend de la taille e ton entreprise si tu es ds un grand groupe pourquoi ne pas te mettre en mobilité .
tu auras du mal a obtenir une rupture conventionnel on préfère que vous partiez en claquant la porte .
 
bon pour la petite histoire.
J'avais compris que je ne pouvais pas négocier un chèque.
donc j'ai négocié :
une période de préavis payée non effectuée ( 3 mois )
Une prime sur objectifs au prorata de la période de présence, préavis inclus
Bonus au prorata de la période de présence, préavis inclus
Garder une partie des actions gratuites octroyées par le groupe et disponible en 2013.

voilà la boucle est bouclée.
 
.... mais je ne veux pas juste démissionner, je veux en quelque sorte un dédommagement sur la situation d’échec dans laquelle on m'a mise. En gros donner moi 6 mois de salaire pour partir et chercher du travail sinon je vais péter un plomb ou je risque un accident de travail ce qui sera dangereux pour moi et pour l'entreprise. .....

Comment on appele ce genre de comportement dejà ? !!! :wazaa: :D
 
Franchement un cadre pas satisfait il cherche un autre job, basta. Pourquoi vouloir grater quelque chose!!!!

Franchement, c'est du cas par cas ! si tu travailles pour une compagnie par exemple plus de 10 ans ou 20 ans et que tu as fait tes preuves en realisant toujours les objectifs que l'orginsation ont fixé et vers la fin il y a un nouveau boss qui vient juste de debarquer et il voit un de ces amis dans ton poste !!! :eek: et il te fait le jeu d ela pression psychlogique !!!

Tu ne penses pas, j'espere, que poser sa demission est ce qu'il y a de plus intelligent à faire ! ;)


Pour 5 ans d'expérience comme indiqué par le postulant, dans mon echelle ce n'est pas une grande expérience qu'on peut utiliser comme arme de defense et moins en mode attaque ! lollll
 
Franchement, c'est du cas par cas ! si tu travailles pour une compagnie par exemple plus de 10 ans ou 20 ans et que tu as fait tes preuves en realisant toujours les objectifs que l'orginsation ont fixé et vers la fin il y a un nouveau boss qui vient juste de debarquer et il voit un de ces amis dans ton poste !!! :eek: et il te fait le jeu d ela pression psychlogique !!!

Tu ne penses pas, j'espere, que poser sa demission est ce qu'il y a de plus intelligent à faire ! ;)


Pour 5 ans d'expérience comme indiqué par le postulant, dans mon echelle ce n'est pas une grande expérience qu'on peut utiliser comme arme de defense et moins en mode attaque ! lollll

et pourtant !!!........................
 
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