Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Netanyahu n'ira pas aux obsèques de mandela à cause... du prix du voyage !
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Jelis, post: 12360632, member: 260067"] Tu as raison car c'est loin d'être le cas de tous les dirigeants et personnalités présents: Immédiatement après l’annonce du décès de Nelson Mandela, François Hollande, chef «socialiste» de l’État français, a rendu un vibrant hommage à ce «résistant exceptionnel» - à ce «combattant infatigable de l’apartheid» qui «l’aura terrassé par son courage, son obstination et sa persévérance», et qui «malgré les épreuves personnelles et les humiliations interminables d’une détention qui aura duré 27 ans, a pu non seulement renverser un régime abject, mais réconcilier les Sud-Africains et faire prévaloir la démocratie». Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères de François Hollande, a quant à lui fait savoir qu’il«admirait d’autant plus» le défunt que la lutte contre l’apartheid a été l’un des «grands et constants engagements» de sa propre «vie». Pour bien mesurer la portée de ces poignantes déclarations, il faut remonter le temps – jusqu’en 2008, par exemple. Cette année-là, comme l’expliquera Amira Hass (dans une préface rédigée pour le livre de Derek Cohen) , «une vingtaine de Sud-Africains – anciens activistes anti-apartheid, militantes féministes, défenseurs de l’égalité juridique et sociale, militants pour les droits des homosexuels et contre le déni politique de l’épidémie de sida, juristes et députés, en activité ou non – débarquent pour une visite guidée de quelques jours en Cisjordanie occupée». (L’un de ces visiteurs, Derek Cohen, rappellera ensuite, dans un livre publié peu de temps après la fin de ce périple, l’ « histoire longue et sordide » des «liens étroits entre Israël et le régime d’apartheid en Afrique du Sud». Il écrit, dans ce très édifiant ouvrage: «Pendant toutes les années que dura l’embargo de l’ONU sur les ventes d’armes à l’Afrique du Sud (résolution 418), Israël est presque le seul pays du monde à avoir ouvertement bafoué cet embargo et à en avoir livré au régime d’apartheid, à avoir étroitement collaboré avec lui pour la mise au point d’armements nucléaires et à avoir envoyé, au cours de la guerre angolaise de l’Afrique du Sud, des conseillers israéliens pour aider l’armée sud-africaine à entraîner ses soldats.» Il précise : « Des centaines de Sud-Africains blancs reçurent une formation militaire israélienne, et du matériel militaire de toute sorte fut fourni aux Sud-Africains pour leur permettre d’appliquer l’apartheid.» Il ajoute : « Au fil des ans, des visites cordiales furent échangées entre des Israéliens de haut rang et des hommes politiques sud-africains – certains dirigeants israéliens étant allés jusqu’à approuver publiquement l’apartheid. » Puis de conclure : « Israël était devenu un appui direct et important du régime d’apartheid. ») Amira Hass constate alors que «pour les membres de la délégation sud-africaine en visite en 2008 à Hébron comme dans d’autres régions de Cisjordanie également placées sous le joug de la suprématie israélienne, les comparaisons s’imposent d’elles-mêmes avec ce qu’ils ont connu, vécu et subi sous l’apartheid». L’une des visiteuses, Barbara Hogan, députée de l’ANC qui a «passé huit ans dans les prisons sud-africaines parce qu’elle protestait contre la ségrégation raciale», se dit par exemple, comme le relèvera le journaliste Michel Bôle-Richard, «stupéfaite de constater en Cisjordanie l’existence des routes séparées pour les colons et les Palestiniens ainsi que la nécessité pour ces derniers d’obtenir des permis de l’administration israélienne pour se déplacer»: en Afrique du Sud, se rappelle-t-elle,«les non-Blancs vivaient dans des zones séparées, mais il n’y a jamais eu de route séparée, de “barrière de sécurité”, de check-point, de plaques d’immatriculation différentes». Un autre participant, le juge Dennis Davis, se montre plus tranchant encore: les brimades et vexations imposées aux Palestinien(ne)s sont, de son point de vue, « pires que l’apartheid, cela ne fait aucun doute, c’est plus pernicieux, plus sophistiqué grâce aux ordinateurs n’existant pas à l’époque de l’apartheid, ce sont des méthodes déshumanisantes.» Et Derek Cohen constate que, «comme les Sud-Africains blancs durant l’apartheid, les colons civils israéliens semblent s’être arrogé une sorte de droit sur le corps des Arabes», que «certains colons se permettent de mépriser, de tabasser et d’humilier les Arabes », et que «ces actes, pourtant passibles de poursuite, comme c’était le cas en Afrique du Sud, constituent un délit qui reste impuni», car,«même s’ils ne sont pas vraiment encouragés par les soldats et la police, ceux-ci se gardent généralement d’intervenir». Cinq ans après cette visite au cœur de ce qu’Alain Gresh appelle «un système de domination d’un Etat sur une population colonisée et privée de tous ses droits, un système qui rappelle (mais qui se différencie aussi, par certains aspects) celui qui a régné en Afrique du Sud et qui fut baptisé apartheid»: la colonisation israélienne continue – encouragée et soutenue par le gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou. Et cela, suppose-t-on, doit très profondément scandaliser MM. Hollande et Fabius, qui ont si fortement dit, après le décès de Nelson Mandela, le dégoût que leur inspirent ces pratiques. Mais point: (très) loin de s’offusquer des épreuves incessantes et des humiliations permanentes qu’il inflige aux Palestinien(ne)s, ces personnages rient avec ledit Netanyahou… …Et lui donnent des accolades. Un tartuffe, dit le dictionnaire, est une «personne hypocrite»: il faudra se le rappeler, quand le chef de l’État français se recueillera, dans quelques jours, plein de componction, devant la dépouille de «Madiba». S.Fontenelle [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Netanyahu n'ira pas aux obsèques de mandela à cause... du prix du voyage !
Haut